Eriko Yamatani

femme politique japonaise
Eriko Yamatani
Fonctions
Président de la Commission nationale de sécurité publique
-
Membre de la Chambre des conseillers
Représentant du Japon
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
山谷 えり子Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
山谷 惠里子Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université du Sacré-Cœur (en)
Tokyo Metropolitan Komaba High School (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Femme politique, reporter, journaliste, polémisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Shinpei Yamatani (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Sei Ogawa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Site web
Blog officiel

Eriko Yamatani (山谷 えり子?) () est une personnalité politique japonaise. Son nom d'usage est Yamatani ; son nom officiel est Eriko Ogawa (小川恵里子, Ogawa Eriko?)[1].

Biographie modifier

Eriko Yamatani est née à Musashino (Tokyo), au Japon. Son père était journaliste au Sankei shinbun. Elle passe son enfance dans la ville de Fukui, où sa famille, aisée, possède l'auberge ryokan à geisha Beniya à Awara Onsen. Plus tard, lourdement endettée, la famille Yamatani quitte Fukui pour Tokyo.

Elle est diplômée en de l'université du Sacré-Cœur (ja) (une université privée catholique pour femmes de Tokyo) avec un baccalauréat ès lettres. Elle travaille aux États-Unis pour une maison d’édition. Elle devient rédactrice en chef de Sankei Living Shimbun en 1985 et devient connue comme essayiste et personnalité de la télévision.

En 1989, Yamatani se présente en vain à l’élection à la Chambre des conseillers en tant que candidate du parti démocrate socialiste.

En , elle est élue à la Diète du Japon sur la liste du parti démocrate. Elle quitte le parti en 2002 pour rejoindre le Nouveau Parti conservateur[2]. Bien qu'elle ait prévu de briguer le siège représentant le 3e arrondissement de Tokyo en 2003, l'émergence d'Hirotaka Ishihara, fils du gouverneur Shintarō Ishihara, la force à se présenter dans le 4e arrondissement, où elle est battue. Elle revient en 2004 à la Diète en tant qu’élue au scrutin proportionnel du Parti libéral démocrate.

De décembre 2012 à novembre 2017, au sein des gouvernements Abe II et Abe III, elle est Ministre d'État, présidente de la Commission nationale de sécurité publique, Ministre d'État chargée de la Gestion des catastrophes, également chargée de la question des Enlèvements, de la consolidation du Territoire, de la Politique océanique et des Disputes territoriales.

Prises de position modifier

Yamatani est une opposante vocale à « l'éducation non sexiste » et à l'éducation sexuelle dans les manuels d'économie domestique et dans d'autres parties des programmes scolaires[3].

Affiliée à l'organisation ouvertement révisionniste Nippon Kaigi[4], elle défend les revendications territoriales du Japon et se mobilise pour une législation spéciale qui restreindrait les ventes de terres aux étrangers sur l'île de Tsushima et mettrait en place des mesures pour relancer l'économie locale sans avoir à dépendre des touristes sud-coréens. Les Coréens possèdent environ 0,007 % des terres de Tsushima[5].

Yamatani a également fait des déclarations anti-LGBT, en se moquant du droit des personnes transgenres d'utiliser les toilettes pour leur genre choisi et en imaginant des situations où des athlètes transgenres voleraient des médailles à des athlètes cisgenres[6],[3].

Notes et références modifier

  1. (ja) « Profil », Site officiel de la Chambre des conseillers (consulté le )
  2. The Japan Times Kumagai to form 'new party' with NCP and DPJ defectors December 25 2002 Retrieved on August 7, 2012
  3. a et b Patrick Carland-Echavarria, We Do Not Live to Be Productive: LGBT Activism and the Politics of Productivity in Contemporary Japan, The Asia-Pacific Journal - Japan Focus 20, 2, 1 (Article ID 5669) (15 janvier 2022).
  4. "Abe’s reshuffle promotes right-wingers" - Korea Joongang Daily - 2014/09/05
  5. Kaneko, Maya, (Kyodo News) "Tsushima's S. Koreans: guests or guerrillas?", Japan Times, 5 mars 2010, p. 3.
  6. [1], Jiji News, May 19, 2021

Liens externes modifier