Erica Chenoweth

Fonction
Professeure Université Harvard
depuis 2018

Biographie
Naissance	22 avril 1980 (43 ans)
Nationalité	américaine
Formation	Université de Dayton (baccalauréat universitaire) Université du Colorado (maîtrise ès arts et doctorat)
Activités	Politologue, chercheuse, professeure

Autres informations
A travaillé pour	Université Harvard (depuis 2018) École des études internationales Josef Korbel (2012-2018) Université Wesleyenne (2008-2012)
Membre de	Académie américaine des arts et des sciences
Site web	www.ericachenoweth.com
Distinctions	Prix Grawemeyer (2013) Karl Deutsch Award (en) (2014) Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences (2022)

Œuvres principales
Why Civil Resistance Works: The Strategic Logic of Nonviolent Conflict (d) (2008)

Erica Chenoweth, née le 22 avril 1980, est une politologue américaine, professeure à l'université Harvard.

Au sein de la communauté des chercheurs, elle est connue pour son travail sur les mouvements de résistance civile non-violents^[1].

Parcours modifier

De 2008 à 2012, Erica Chenoweth a travaillé à l'université Wesleyenne. De 2012 à 2018, elle a été professeure à l'École des études internationales Josef Korbel de l'université de Denver.

Depuis 2018, elle est professeure de politique publique à la John F. Kennedy School of Government et au Radcliffe Institute for Advanced Study de l'université Harvard.

Travaux modifier

En 2011, Maria Stephan (du département d'État des États-Unis) et Erica Chenoweth ont publié le livre Why Civil Resistance Works: The Strategic Logic of Nonviolent Conflict (« Pourquoi la résistance civile fonctionne : la logique stratégique du conflit non-violent »), qui a ensuite reçu plusieurs prix^[2]^,^[3].

Avec leur équipe de chercheurs internationaux, elles ont étudié les principales campagnes, violentes et non violentes, pour des changements gouvernementaux dans le monde au XX^e siècle (entre 1900 et 2006).

Erica Chenoweth et Maria Stephan ont analysé plus de 200 révolutions violentes et plus de 100 campagnes non-violentes. Leurs résultats montrent que 26 % des révolutions violentes ont été couronnées de succès, alors que 53 % des campagnes de résistance civile non-violentes ont réussi^[3].

Selon les données de recherche qu'elles ont réunies, toutes les campagnes qui ont obtenu la participation active et durable d'au moins 3,5 % de la population ont réussi (et beaucoup ont réussi avec moins)^[1]^,^[3]^,^[4]. Toutes les campagnes qui ont atteint ce seuil étaient non-violentes.

Erica Chenoweth admet que, lorsqu'elle a commencé ses recherches, elle doutait que les actions non-violentes pouvaient être plus puissantes que les conflits armés. Constatant l'absence de revue systématique, elle a effectué ces recherches et a été surprise par ses propres résultats^[3].

Ces résultats ont influencé la stratégie du mouvement Extinction Rebellion^[1]^,^[5].

Publications modifier

Erica Chenoweth et Maria Stephan, Why Civil Resistance Works: The Strategic Logic of Nonviolent Conflict, Columbia University Press, 2011 (ISBN 9780231156837).
Maria J. Stephan et Erica Chenoweth (trad. de l'anglais par François Vinatier, préf. Jacques Semelin), Pouvoir de la non-violence : pourquoi la résistance civile est efficace, Paris, Calmann Lévy, 2021, 488 p. (ISBN 978-2-7021-6695-6 et 2-7021-6695-4, OCLC 1245350492)

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Erica Chenoweth » (voir la liste des auteurs).

↑ ^{a b et c} (en) Editorial, « The Guardian view on Extinction Rebellion: numbers alone won’t create change », The Guardian,‎ 21 octobre 2019 (lire en ligne, consulté le 13 novembre 2019).
↑ Le livre a été précédé de la publication d'un article scientifique portant le même titre en 2008: Erica Chenoweth et Maria Stephan, "Why Civil Resistance Works: The Strategic Logic of Nonviolent Conflict", International Security, volume 33, pages 7-44, 2008.
↑ ^{a b c et d} (en) David Robson, « The '3.5% rule': How a small minority can change the world », BBC,‎ 14 mai 2019 (lire en ligne, consulté le 13 novembre 2019).
↑ (en) Erica Chenoweth, « It may only take 3.5% of the population to topple a dictator – with civil resistance », The Guardian,‎ 1^er février 2017 (lire en ligne, consulté le 13 novembre 2019).
↑ (en) Roger Hallam, « Now we know: conventional campaigning won’t prevent our extinction », The Guardian,‎ 1^er mai 2019 (lire en ligne, consulté le 13 novembre 2019).

Liens externes modifier

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[Editorial-1] {a b et c} (en) Editorial, « The Guardian view on Extinction Rebellion: numbers alone won’t create change », The Guardian,‎ 21 octobre 2019 (lire en ligne, consulté le 13 novembre 2019).

[2] Le livre a été précédé de la publication d'un article scientifique portant le même titre en 2008: Erica Chenoweth et Maria Stephan, "Why Civil Resistance Works: The Strategic Logic of Nonviolent Conflict", International Security, volume 33, pages 7-44, 2008.

[Robson-3] {a b c et d} (en) David Robson, « The '3.5% rule': How a small minority can change the world », BBC,‎ 14 mai 2019 (lire en ligne, consulté le 13 novembre 2019).

[4] (en) Erica Chenoweth, « It may only take 3.5% of the population to topple a dictator – with civil resistance », The Guardian,‎ 1^er février 2017 (lire en ligne, consulté le 13 novembre 2019).

[5] (en) Roger Hallam, « Now we know: conventional campaigning won’t prevent our extinction », The Guardian,‎ 1^er mai 2019 (lire en ligne, consulté le 13 novembre 2019).

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