Ercourt

commune française du département de la Somme

Ercourt
Ercourt
La mairie-école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC du Vimeu
Maire
Mandat
Jean-Philippe Machu
2020-2026
Code postal 80210
Code commune 80280
Démographie
Gentilé Ercourtois
Population
municipale
121 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 02′ 36″ nord, 1° 43′ 21″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 113 m
Superficie 4,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Abbeville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Abbeville-2
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
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Ercourt

Ercourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

Ercourt est un village rural du Vimeu inclus depuis 2020 dans le parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime, et situé à 11 km à vol d'oiseau au sud-ouest d'Abbeville, 18 km au nord-ouest d'Airaines, 10 km au nord d'Oisemont, 14 km au nord-est de Blangy-sur-Bresle et 25 km à l'est du Tréport et du littoral de la Manche.

Il est desservi par la route départementale RD 86, qui relie Tœufles et Grébault-Mesnil est est aisément accessible depuis de la sortie no 4 de l'autoroute A28, En ce qui concerne les transports en commun, il est accessible en 2019 par la ligne d'autocars no 21 (Vismes - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, les jours du marché d'Abbeville, le mercredi et le samedi[1].

Le sentier de grande randonnée GR 125 passe dans le village.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Grébault-Mesnil, Béhen, Huppy, Tœufles et Tours-en-Vimeu.

  Tœufles Béhen  
Tours-en-Vimeu N
O    Ercourt    E
S
Grébault-Mesnil Huppy

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 856 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Ercourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,4 %), prairies (25,7 %), zones urbanisées (6,4 %), forêts (6,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Le Monchel est un hameau de la commune.

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 62, alors qu'il était de 59 en 2013 et de 55 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 3,2 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,6 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ercourt en 2018 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,2 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,6 % en 2013), contre 60,3 % pour la Somme et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Ercourt en 2018.
Typologie Ercourt[I 1] Somme[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 88,7 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,2 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 8,1 8,4 8,2

Toponymie modifier

Dom Grenier cite la forme latinisée d'Aierdicuria. En 1129, Hugues Boutery fournit Ercort, dans un cartulaire de Berteaucourt. À la fondation de l'abbaye de Séry, en 1185, Aercort est relevé. La même année, Henri de Fontaine fournit Aercurt dans « Histoire de Séry ». Dès 1300, la graphie Ercourt est mentionnée par Marnier[14].

Histoire modifier

D'après le Dictionnaire biographique international des écrivains d'Henri Carnoy, l'abbé Hoin a écrit l'histoire du village.

Ercourt a eu des seigneurs au cours des XIIe et XIIIe siècles comme le mentionne René de Belleval dans le deuxième volume de Nobiliaires de Ponthieu et de Vimeu, à savoir :

  • Richer d'Ercourt, chevalier, sire dudit lieu, en 1129 ;
  • Wermon, chevalier, et Guillaume, son frère, témoins, en 1146 ;
  • Guillaume, Senold et Hugues d'Ercourt, fils d'Emma, en 1180 ;
  • Hugues d'Ercourt, chevalier, seigneur dudit lieu, en 1204.

Il semble que cette famille se soit éteinte avant le XIVe siècle. La terre d'Ercourt passe alors sous le contrôle de la maison de Bailleul[15].

Bien plus tard, au XVIIIe siècle, la région d'Abbeville était importante pour le commerce des manufactures. À Ercourt se trouvaient notamment des fabriques de toiles à voiles destinées à l'Amérique[16].

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Moyenneville[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Abbeville-2

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Somme.

Intercommunalité modifier

Ercourt était membre de la communauté de communes du Vimeu Vert, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993, succédant au SIVOM de Moyenneville et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Vimeu, dont est désormais membre la commune.

Politique locale modifier

À la suite de quatre démissions intervenues entre les élections municipales de 2020 et 2022, et de mésententes au sein du conseil qui n'ont pas permis le vote des budgets et comptes administratifs en 2021 et 2022, des élections municipales partielles ont lieu en novembre 2022 et voient la majorité du maire Jean-Philippe Machu confortée[18],[19]. Toutefois, ces élections sont annulées par le Conseil d'État, les bulletins de vote de la liste soutenue par le maire étant d'une dimension irrégulière permettant de les identifier dans une enveloppe électorale fermée. De nouvelles élections ont donc lieu le 25 juin 2023[20]. Les élections municipales partielles organisées en conséquence en juin 2023 conforment les résultats de l'élection de 2022[21].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1790   Jacques Robert Wulfran Samson d'Ercourt[22]   Chevalier, seigneur d'Ercourt et Monchel
1808 1815 Jean-Baptiste Honeste Boinet    
1815 1831 Pierre Duflos    
1831 1843 François Basile Barbier   Agriculteur
1843 1848 Jacques Honoré Pruvost   Charpentier
Mort en fonctions
1848 1849 François Basile Barbier   Agriculteur
novembre 1849 octobre 1900 Henri Adhémar Le Blond du Plouy[23]   Baron du Plouy, propriétaire
Mort en fonctions
Les données manquantes sont à compléter.
en 1969 ou avant[24]   Paul Tétu    
    Jean Le Cadet[24]    
1984 2008 Jean-Marie Machu[24],[25] DVD Agriculteur
Vice-président de la CC du Vimeu Vert[Quand ?]
mars 2008 juillet 2020 Yannick Dessaint[26] EXD  
juillet 2020[25] En cours
(au 1er juin 2023[27])
Jean-Philippe Machu   Agriculteur
Fils de Jean-Marie Machu

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

En 2016, la commune est membre du SIVOS qui administre le regroupement pédagogique concentré d'Ercourt, Huchenneville et Béhen, dont l'école est à Huchenneville, mais les élèves sont également scolarisés à l’école d’Huppy ou celle de Moyenneville[28].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 121 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
305285339313371372354331339
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
330365381360362324330343348
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
320278273213186182193204178
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
187185178165143124133136121
2018 2021 - - - - - - -
122121-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Sulpice : en 1860, Oswald Macqueron, parcourant alors le département, réalise une aquarelle de l'église[32]. Une cinquantaine d'années plus tard, la Société des Antiquaires de Picardie en fait une description détaillée dans l'ouvrage La Picardie historique et monumentale[33] (1907-1911).

Personnalités liées à la commune modifier

Joseph Charles Antoine Hoin (abbé) , né à Ercourt le 12 octobre 1839, mort à Saint-Sauflieu dont il était le curé le 23 février 1901. Chercheur érudit, professeur au petit séminaire de Saint-Riquier en 1870, il aurait écrit l'histoire de plusieurs villages de la Somme, en particulier Ercourt, Nibas, Ochancourt, Saint-Maxent et Tully. Un article à son sujet et son portrait figurent dans le Dictionnaire biographique international des écrivains. Des historiens locaux qui lui sont postérieurs comme Alcius Ledieu dans son Tully (Somme) (1910) ou l'abbé Rançon dans son Histoire de Béthencourt-sur-Mer (1912) le citent comme source importante[34].

Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Ercourt et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Abbeville », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, in Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie, 3e série, Archives départementales de la Somme, Amiens, tome 1, 1867, p. 335, Lire en ligne sur le site des archives départementales, vue 171/269 [1].
  15. René de Belleval, Nobiliaires de Ponthieu et de Vimeu, Amiens, Lemer Ainé, (lire en ligne), p. 109-110.
  16. François-César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789, t. II, Abbeville, Paris, T. Jeunet, Joubert, (lire en ligne), p. 379.
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Jérémy Hébras, « À Ercourt, le maire sort renforcé de l’élection partielle : Les quatre candidats soutenus par Jean-Philippe Machu, le maire d’Ercourt, ont été largement élus ce dimanche 13 novembre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Alan Sénicourt, « Le maire d'Ercourt reprend le contrôle de sa commune : Après deux années de blocage au sein de la mairie d'Ercourt (Somme), Jean-Philippe Machu a retrouvé une majorité au sein du conseil, et avec ça les moyens de diriger sa commune », L'Informateur d'Eu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Benjamin Radeau, « À Ercourt, les élections partielles annulées… pour des bulletins de vote trop grands : Le Conseil d’État a annulé les élections partielles du 13 novembre 2022. Les électeurs d’Ercourt devront revoter le 25 juin. Sur cette photo prise le soir de l’élection partielle à Ercourt, on peut voir au milieu de la table la différence de taille entre les deux bulletins. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Benjamin Radeau, « Sans surprise, le maire d’Ercourt retrouve sa majorité au conseil municipal : Les cinq candidats soutenant Jean-Philippe Machu ont été élus dès le premier tour lors de ces élections partielles, ce 25 juin 2023. Un résultat similaire au scrutin de novembre 2022, annulé par le Conseil d’État », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 2e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 170,.
  23. Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 2e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 245,.
  24. a b et c « Jean-Marie Machu, ancien maire d’Ercourt, n’est plus », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « il s’était mis au service de son village, siégeant pendant 45 ans au conseil municipal. Il avait été élu en 1969 lors d’une élection partielle, alors que Paul Tétu était maire. Il a fait un deuxième mandat avec lui, puis un autre avec Jean Le Cadet. En 1984, il est devenu à son tour maire ».
  25. a et b « Jean-Philippe Machu, élu maire à Ercourt », Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Philippe Machu, agriculteur, détenait la majorité, avec sept sièges obtenus au deuxième tour. Il a été élu maire comme le fut son père Jean-Marie, premier magistrat de 1983 à 2008, et décédé en 2019 ».
  26. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 4 avril 2014, p. 15.
  27. Tony Poulain, « Le maire d’Ercourt condamné pour harcèlement et violences : Ce jeudi 1er juin 2023, le maire d’Ercourt dans la Somme, Jean-Philippe Machu, a été reconnu coupable de délits commis en partie sous son mandat. Les juges ne l’ont pas rendu inéligible. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Polémique à Ercourt. « Je ne force personne à inscrire ses enfants à Huppy », se défend le maire : Le maire d’Ercourt (Somme), Yannick Dessaint se défend de toute pression exercée sur les parents pour qu’ils inscrivent leurs enfants à l'école d'Huppy pour la rentrée 2016 », L'Informateur d'Eu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Bibliothèque municipale d'Abbeville (photogr. Oswald Macqueron), « Aquarelle de l'église Saint-Sulpice d'Ercourt », (consulté le ).
  33. Société des Antiquaires de Picardie, La Picardie historique et monumentale, 1907-1911 (lire en ligne), p. 104.
  34. Dictionnaire biographique international des écrivains, sous la direction de Henry Carnoy, Emile Maton secrétaire de rédaction. Imprimerie de l'Armorial Français, Paris, 1902. (4 tomes, voir tome 2 page 159).