Epsom (Royaume-Uni)

localité britannique

Epsom
Epsom (Royaume-Uni)
St Martin of Tours
Administration
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Nation Drapeau de l'Angleterre Angleterre
Comté Surrey
District Epsom and Ewell
Force de police Police du Surrey
Indicatif 01372
Démographie
Population 27 065 hab.
Géographie
Coordonnées 51° 20′ 10″ nord, 0° 16′ 03″ ouest
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Royaume-Uni
Voir sur la carte topographique du Royaume-Uni
Epsom
Géolocalisation sur la carte : Royaume-Uni
Voir sur la carte administrative du Royaume-Uni
Epsom
Géolocalisation sur la carte : Surrey
Voir sur la carte administrative du Surrey
Epsom
Géolocalisation sur la carte : Angleterre
Voir sur la carte administrative d'Angleterre
Epsom

Epsom est une ville d'Angleterre, dans le district d'Epsom and Ewell, dans le Surrey. Elle fait partie de la région urbaine de Londres et se situe à 29 km au sud-ouest de Charing Cross. Epsom est célèbre pour ses courses hippiques, c'est pour cette raison que Chantilly est sa ville jumelle en France.

Histoire modifier

Epsom a vu le jour en tant qu’Ebba’s ham (Ebba était un thegn Saxon), sur la centurie de Copthorne, division administrative des rois Saxons. Le versant nord de la chaîne des Downs était alors couvert d'un chapelet de fermes, dont les noms se terminaient par -ham : Effingham, Bookham, et Cheam, par exemple.

Le seul vestige conservé de cette période saxonne est une broche du VIIe siècle, découverte à Epsom, et conservée aujourd'hui au British Museum. L'histoire de la région avant la conquête normande est étroitement liée à celle de l'abbaye de Chertsey, dont la tenure d’Ebbisham fut confirmée par le roi Æthelstan en 933.

Epsom est citée dans le Domesday Book (1086) comme Evesham, une terre de l'abbaye de Chertsey, comprenant 11 hides ; 2 églises, 2 moulins rapportant 10 shillings, 18 champs, 9,7 ha de prairie, des bois nourrissant 20 porcs. Cette terre était au total d'un rapport de 17 livres[1]. À l'époque où fut composé le Domesday Book, Espom n’était qu'un village de 38 fermes groupées autour de l'église Saint-Martin. Par la suite, d’autres maisons furent construites autour de la mare du village (aujourd'hui Market, dans High Street), à l'emplacement des champs de course (Epsom Court), à Horton, Woodcote et Langley Vale.

 
Vue à Epsom (1809)
Tate Britain.

Au XVIIIe siècle, Epsom, avec ses sources thermales chargées en sulfate de magnésium (longtemps appelé pour cette raison « sel d'Epsom »), était une ville d'eau ; mais une agence immobilière s'est depuis édifiée à l'emplacement des sources, et il ne subsiste guère de ce passé qu'une pompe à eau. Les curistes bénéficiaient de spectacles organisés dans les halles de the Assembly Rooms (édifiées vers 1690), devenues un pub.

La ville est réputée et connue pour ses champs de courses, où se déroulent deux des cinq classiques des courses hippiques sur plat : le Derby (depuis 1780) et les Oaks (depuis 1779). La course du fut l'occasion d'un accident dramatique : la suffragette Emily Davison traversa la piste sur le passage du cheval du roi George V, et succombe à ses blessures[2].

Le peintre paysagiste John Constable a effectué plusieurs visites à Epsom entre 1806 et 1812 pour voir sa tante et son oncle, Mary et James Gubbins. Il y a peint en 1809, une Vue d'Epsom, conservée à la Tate Britain à Londres[3].

 
Derby d'Epsom, huile de Géricault (1821).

Le Premier ministre et premier président du London County Council, Lord Rosebery, est radié de l’université d'Oxford en 1869 pour avoir acheté un cheval de course et avoir concouru au Derby − terminant dernier. Lord Rosebery conserva toute sa vie des liens privilégiés avec la ville de Derby, à laquelle il légua divers terrains, baptisé depuis en son honneur : Rosebery Park et Rosebery School. Un collège de la public school d’Epsom, Epsom College, porte également son nom.

Jumelages modifier

Personnalités modifier

 
Lord Rosebery.

Notes et références modifier

  1. Le Domesday Book à propos du Surrey
  2. Elizabeth Crawford, « Davison, Emily Wilding (1872-1913) », dans The Women's Suffrage Movement. A Reference Guide 1866–1928, Londres, Routledge, (ISBN 0415239265), p. 159-163.
  3. Notice de la Tate Britain

Liens externes modifier