Epsilon Centauri

étoile variable de la constellation du Centaure
ε Centauri
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière en lumière jaune de Epsilon Centauri, adaptée de Shobbrook (1972)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 13h 39m 53,258s[2]
Déclinaison −53° 27′ 59,01″[2]
Constellation Centaure
Magnitude apparente 2,29 à 2,31[3]

Localisation dans la constellation : Centaure

(Voir situation dans la constellation : Centaure)
Caractéristiques
Type spectral B1III[4]
Indice U-B −0,92[5]
Indice B-V −0,22[5]
Indice R-I −0,24[5]
Variabilité β Cephei[3]
Astrométrie
Vitesse radiale +3,0 ± 2,5 km/s[6]
Mouvement propre μα = −15,30 mas/a[2]
μδ = −11,72 mas/a[2]
Parallaxe 7,63 ± 0,48 mas[2]
Distance 430 ± 30 al
(131 ± 8 pc)
Magnitude absolue −3,29[6]
Caractéristiques physiques
Masse 11 M
Rayon 6,25 R
Luminosité 11 400 L
Métallicité 72 % du Soleil
Rotation 114 km/s

Désignations

ε Cen, HR 5132, HD 118716, CD-52 5743, CPD-52 6655, SAO 241047, CCDM J13399 -5328A, FK5 504, HIP 66657, GC 18458[7]

Epsilon Centauri (ε Cen / ε Centauri) est une étoile de deuxième magnitude de la constellation du Centaure. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est située à environ ∼ 430 a.l. (∼ 132 pc) de la Terre[2].

ε Centauri est une géante bleue-blanche de type spectral B1III[4]. Elle est classée comme une variable de type Beta Cephei et sa luminosité varie entre les magnitudes +2,29 et +2,31 avec une période de 4,07 heures[3].

Elle est membre du groupe Bas-Centaure Croix du Sud de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire[8].

Références modifier

  1. (en) R. R. Shobbrook, « Two new Beta Canis Majoris variables: epsilon Cen and delta Lup », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 157,‎ (DOI 10.1093/mnras/157.1.5P, Bibcode 1972MNRAS.157P...5S)
  2. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b et c (en) N. N Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  4. a et b (en) A. Seifahrt et al., « Synthesising, using, and correcting for telluric features in high-resolution astronomical spectra . A near-infrared case study using CRIRES », Astronomy & Astrophysics, vol. 524,‎ , p. 10, article no A11 (DOI 10.1051/0004-6361/200913782, Bibcode 2010A&A...524A..11S, arXiv 1008.3419)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a et b (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. (en) * eps Cen -- Variable Star of beta Cep type sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) E. J. de Geus, P. T. de Zeeuw et J. Lub, « Physical parameters of stars in the Scorpio-Centaurus OB association », Astronomy & Astrophysics, vol. 216, nos 1–2,‎ , p. 44–61 (Bibcode 1989A&A...216...44D)

Liens externes modifier