École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications

école d'ingénieur française habilitée à délivrer un diplôme d'ingénieur
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L'École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications, ou désignée plus communément sous l'acronyme ENSEEIHT, prononcée « n7 », est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[2].

École nationale supérieure d’électrotechnique, d’électronique, d’informatique, d’hydraulique et des télécommunications
Logo de l'INP-ENSEEIHT.
Histoire
Fondation
Statut
Type
Directeur
Jean-François Rouchon
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
1 800
Chercheurs
130 permanents
Localisation
Pays
Campus
Centre-ville de Toulouse
Ville
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Fondée en 1907, c'est l'une des six écoles composant l'institut national polytechnique de Toulouse (Toulouse INP). Elle a pour vocation la formation d'ingénieurs/cadres de haut niveau.

L'ENSEEIHT est située dans le centre de Toulouse, à côté de l'église Saint-Aubin, le long du canal du Midi.

Depuis 2001, l’ENSEEIHT est une école d'application de l'École polytechnique pour ses 3 spécialités[3].

En 2023, le jury de fin d'études de l'école est condamné en appel pour fraude et incompétence par la justice française[4]. Ce jugement est dû au refus d'accorder son diplôme à un élève sans raison valable, hormis le jugement des idées personnelles de cet élève par ce jury, ce qui ne respecte pas les règles d'éthique de l'école.

Histoire modifier

L'histoire de l'ENSEEIHT commence en 1907 lorsque le conseil municipal de Toulouse institue le Cours municipal d’électricité industrielle. Il devient un an plus tard l'Institut d'électrotechnique et de mécanique appliquée de l'université de Toulouse, avec pour objectifs de former des ingénieurs pour l'aménagement électrique et hydraulique du Sud-Ouest de la France, et de contribuer au développement scientifique et technologique de ces disciplines.

En , le diplôme d’ingénieur électricien est décerné à 41 étudiants parmi la première promotion (qui ne regroupait que 44 étudiants), pour atteindre 80 à la veille de la Première Guerre mondiale, nombre remarquable à l'époque.

Le premier directeur de l'école, Charles Camichel (élu en 1936 à l'Académie des sciences), oriente ainsi rapidement la recherche de l’école vers l’hydraulique, où seront entreprises les premières recherches en ce domaine. L’hydraulique, en devenant un des fleurons de l’école, concourt à partir des années 1930, à la renommée de l’ENSEEIHT.

L'école devint une école nationale supérieure d’ingénieurs (ENSI) en 1948 sous la direction du professeur Léopold Escande en raison du haut niveau atteint par ses enseignements mais également du développement important de l'école.

L'accroissement du nombre d'élèves entraîna la création en 1955 d'options de spécialisation en électrotechnique et hydraulique, auxquelles vinrent s'ajouter en 1956 une option électronique et en 1959, une option mathématiques appliquées, créée pour la première fois dans une école française d'ingénieurs. Cette dernière option prit le nom d'option Informatique en 1967. L'option électrotechnique a changé de nom en 1998 en devenant l'option génie électrique et automatique. L'année suivante, 1999, voit l'apparition de l'option télécommunications et réseaux.

Aujourd'hui l'ENSEEIHT est considérée comme l’une des plus importantes écoles d’ingénieurs en France[réf. nécessaire] en termes d'élèves diplômés chaque année (environ 500). Elle fait partie des écoles les plus demandées aux concours communs INP[réf. nécessaire][5][source insuffisante].

La fin de l'année 2006 marque le début de la construction de nouveaux bâtiments sur le site de l'école[6]. Ceux-ci ont permis le développement des laboratoires de recherches et de la vie associative. En contrepartie de cette implantation géographique en centre-ville très avantageuse, l'N7 ne dispose pas d'un campus et de logements étudiants. Mais les étudiants peuvent toutefois facilement se loger aux alentours de l'école.

L'ENSEEIHT est devenue en une école associée puis école affiliée de l'Institut Mines-Télécom (anciennement appelé le GET, groupe des écoles des télécommunications).

 
L'entrée principale.

Formations modifier

Formation d'ingénieurs modifier

La formation d'ingénieurs de l'ENSEEIHT dure trois ans et permet l'obtention d'un diplôme d'ingénieur. Elle est divisée en trois départements[7]

Les programmes Mastère Spécialisé modifier

L'ENSEEIHT propose 7 formations de Mastère Spécialisé[8] :

Les programmes Master of Science modifier

L'ENSEEIHT propose 5 formations

  • MSc Satellite Communication Systems : from engineering to end-to-end systems
  • MSC ESECA : Electronic Systems for Embedded and Communicating Applications
  • MSC Water Engineering and Water Management
  • MSC Fluids Engineering for Industrial Processes
  • MSC Electrical Energy Systems

Recherche modifier

L'ENSEEIHT compte quatre organismes (Laboratoire) de recherche :

Classements modifier

Classements nationaux (classée en tant que Toulouse INP - ENSEEIHT au titre de son diplôme d'ingénieur)

Nom Année Rang
DAUR Rankings[9] 2023 26
L’Étudiant[10] 2021 14-15
L’Usine Nouvelle[11] 2023 39
Le Figaro[12] 2023 18

Depuis 2018, l'école est classée dans le Top 5 du classement L'Étudiant sur les critères d'excellence académique.

Classements internationaux (classée en tant que Toulouse INP)

Nom Année Rang (monde) Rang (France)
CWUR[13] 2021-2022 624 29
QS Top Universities[14] 2022 N.C. N.C.
Shanghai Ranking[15] 2021 N.C. N.C.
Times Higher Education[16] 2022 N.C. N.C.

Activités associatives modifier

Association des élèves de l'ENSEEIHT modifier

L'association a été fondée dans les années 1950[réf. souhaitée]. Elle avait été précédée par l’« Association Amicale des Ingénieurs Anciens Élèves de l'Institut Électrotechnique de Toulouse » autorisée par arrêté ministériel du . Les élèves ont par le passé organisé des événements dans la ville comme le Festival n7 ou le Printemps de l'INP devenu Printemps des Étudiants[réf. souhaitée].

L'Association des Élèves de l'ENSEEIHT (AEn7), est composée de cinq bureaux et d'une cinquantaine de clubs sportifs, culturels et techniques.

Festival de l'ENSEEIHT modifier

Né en 1947 sous le nom de Journées IET, il accueille alors des artistes tels Bill Coleman en 1960, ou Boby Lapointe et Barbara en 1965. Interrompu après 1969, le Festival est repris par les étudiants en 1990. Puis il se développe jusqu'en 2007 en intégrant à son programme plusieurs nouvelles manifestations : concert classique, exposition de peintures et de photos, soirée théâtre, ciné-concert dans des lieux comme la Cathédrale Saint-Étienne, le Musée des Augustins ou encore la Halle aux Grains[17].

N7 Consulting modifier

N7 Consulting, Junior Entreprise de l’ENSEEIHT, appartient à la Confédération nationale des Junior-Entreprises. En 2017, N7 Consulting fête ses 40 ans d'existence et fait partie des 30 meilleures Junior Entreprises de France[18].

7Robot modifier

7Robot est le club de robotique de l'ENSEEIHT, il participe chaque année à la Coupe de France de Robotique[19].

Anciens élèves célèbres modifier

Notes et références modifier

  1. [1] sur L'Étudiant. Consulté le 2 avril 2012.
  2. Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
  3. « ENSEEIHT | Orientation 4A », sur portail.polytechnique.edu (consulté le )
  4. « Spotify », sur open.spotify.com (consulté le )
  5. Statistiques CPGE MP 2016 sur le site des SCEI (services de concours d'entrée dans les écoles d'ingénieurs)
  6. Travaux lancés en 2006 : https://www.ladepeche.fr/article/2006/01/02/579285-enseeiht-demarrage-des-travaux-en-janvier-2006.html
  7. « Formation ingénieur - Statut étudiant », sur www.enseeiht.fr, (consulté le )
  8. clevi#utilisateurs, « 5- Les programmes Mastère Spécialisé », sur www.enseeiht.fr, (consulté le )
  9. « Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs », sur daur-rankings.com
  10. « Classement général des écoles d'ingénieurs », sur L’Étudiant
  11. « Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs », sur Usine Nouvelle
  12. « Le classement 2022 des écoles d'ingénieurs », sur Le Figaro étudiant
  13. « GLOBAL 2000 LIST BY THE CENTER FOR WORLD UNIVERSITY RANKINGS », sur CWUR
  14. « QS World University Rankings 2022 », sur QS Top Universities
  15. « 2021 Academic Ranking of World Universities », sur Shanghai Ranking
  16. « World University Rankings 2022 », sur Times Higher Education
  17. B.L., « N7, 100 ans la fête », La Dépêche,‎ (lire en ligne)
  18. « Les 30 meilleures junior-entreprises de France dévoilées », Le Figaro Etudiant,‎ (lire en ligne)
  19. Adrien Podevin, « Liste des équipes 2022 », sur Coupe de France de Robotique (consulté le )
  20. « Laurent Broomhead », sur Premiere.fr (consulté le )
  21. « Le réseau Arpanet, 50 ans déjà | Inria », sur www.inria.fr (consulté le )
  22. "Je suis reçu au concours de l’ENSEEIHT et je rejoins ainsi Toulouse à l’automne 1971.", Itinéraires militants, Toulouse en 68
  23. « Qui est Aouatif Hayar ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille ? | Challenge.ma », sur www.challenge.ma (consulté le )
  24. « Michel Meyer un nouveau profil chez Viadeo », sur Les Echos, (consulté le )
  25. Léa Lejeune, « Frédéric Montagnon: overblog dimension globe », sur Libération (consulté le )
  26. « Sur les traces de Petre Roman à Toulouse Celui qui devait devenir le premier ministre de la Roumanie a laissé dans la " ville rose " où il a passé plusieurs années, le souvenir d'un marxiste antistalinien », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. (en) « Biography Laurent Rossi - Renault Group », sur www.renaultgroup.com (consulté le )
  28. (en) Stephane Piper-Shimizu, « Jérôme Seydoux », sur Variety, (consulté le )
  29. « NOS DIRIGEANTS », sur McDonald's
  30. « COMMUNIQUE DE PRESSE VINCI »

Pour approfondir modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier