Emmylou Harris

chanteuse et musicienne américaine de country et de country rock
Emmylou Harris
Description de cette image, également commentée ci-après
Emmylou Harris en concert en 2006 aux Pays-Bas
Informations générales
Naissance (77 ans)
Birmingham, Alabama, États-Unis
Activité principale Auteur-compositeur-interprète, producteur de musique
Genre musical Folk, country rock, country, bluegrass, rock, pop, country alternative
Instruments Guitare
Années actives Depuis 1967
Labels Jubilee, Reprise, Warner Bros., Elektra, Rhino, Nonesuch

Emmylou Harris, née le à Birmingham dans l'État de l'Alabama, est une chanteuse et musicienne américaine de musique country, de country rock, de musique folk américaine et de bluegrass.

Elle est reconnue pour ses interprétations et reprises d'œuvres de multiples compositeurs autant que pour son travail en tant qu'auteur-compositeur-interprète.

Emmylou Harrison est connue pour ses collaborations avec des artistes réputés comme Bob Dylan, Linda Ronstadt, Dolly Parton...

Emmylou Harris est influencée par Gram Parsons qui lui a fait découvrir George Jones qui est pour elle « le plus grand chanteur de musique country ».

Tania Tucker, Stevie Wonder, Don Williams, Steeleye Span la citent comme une de leurs chanteuses préférées.

Sa carrière est récompensée par l'obtention de nombreux prix dont 13 Grammy Awards et huit de ses albums sont certifiés disque d'or par la Recording Industry Association of America.

Biographie modifier

Jeunesse et formation modifier

Un père militaire modifier

Emmylou Harris est née au East End Memorial Hospital de Birmingham, elle est la cadette des deux enfants de Walter « Bucky » Rutland Harris, un pilote de l'United States Marine Corps, et de d'Eugenia Murchison Harris, issue d'une famille de fermiers installée à Birmingham dans le sud de l'Alabama plus précisément d'agriculteurs des comtés de Chilton et d’Elmore, près des villes de Clanton et Wetumpka. Son frère aîné est Walter Rutland Harris Jr. [1],[2],[3],[4],[5],[6].

 
Photographie de Buck Owens.

Comme la plupart des enfants de militaire, elle suit les différentes affectations de son père, jusqu'au moment où ce dernier est cantonné définitivement à la base Marine Corps Base Quantico, dans l'État de Virginie à proximité de Washington (district de Columbia). Emmylou Harris et son frère suivent leurs études secondaires dans un établissement de Woodbridge également dans l'État de Virginie[1],[4].

En 1952, le Corsair F-4U piloté par son père est abattu au dessus du territoire ennemi lors de la guerre de Corée, il passe 16 mois dans un camp de prisonniers aux conditions proches d'un camp de concentration. Emmylou Harris développe une fierté envers son père qui n'est pas seulement un héros de guerre, mais son héros[3],[7],[6].

Les premières influences modifier

 
Photographie de Kitty Wells prise en 1974.
 
Photographie de Pete Seeger prise en 1955.

Pendant ses études secondaires, à la Gar-Field Senior High School (en), de Woodbridge, un établissement récemment déségrégué. Emmylou Harris y bénéficie de leçons de piano et joue du saxophone au sein de la fanfare de son établissement et suit de façon assidue des cours de clarinette. Elle y devient la meneuse des pom-pom girls. Elle remporte également le titre de « Miss Woodbridge » lors d'un concours de beauté. Selon une interview donnée à Alanna Nash (en), pendant cette période elle découvre la musique country grâce à la station de radio la WWVA. Elle se passionne plus particulièrement aux chanteurs Buck Owens, Mississippi John Hurt et à la chanteuse Kitty Wells[2],[3],[4],[7],[6],[8].

Emmylou Harris envoie une lettre à Pete Seeger dans laquelle elle lui écrit « comment pourrais-je chanter cette musique (la musique folk) après avoir vécu dans une vie protégée ? », Pete Seeger lui répond « Ne vous en faites pas, la vie vous rattrapera ! Vous souffrirez. Vous n'y couperez pas ! »[4].

Emmylou Harris achève ses études secondaires à l'âge de ses 16 ans en recevant le titre académique de Valedictorian[3],[5],[9].

Elle découvre des grandes chanteuses comme Édith Piaf et Billie Holiday dont les chansons sont indissociables, selon elle, des tragédies de leur vie. Emmylou Harris est également attirée par les premières chansons de Bob Dylan, surtout celles interprétées par Joan Baez et aussi par Judy Collins et Tom Paxton[3],[10].

 
Photographie du duo Ian & Sylvia prise en 1968.

À l'occasion de la fête de Noël 1963, son grand-père lui offre une guitare de la marque Kay Musical Instrument Company (en), d'une valeur de 30 $[note 1], qu'il a acheté auprès d'une boutique de prêteur sur gage. Emmylou Harris l'utilise pour jouer des chansons de Joan Baez[3],[6],[10].

Les études universitaires modifier

En 1965, Emmylou Harris est acceptée par l'université de Caroline du Nord à Greensboro où grâce à une bourse d'études elle étudie les arts dramatiques. Durant l'été elle participe à des ateliers de théâtre au centre culturel « Tanglewood » à proximité de Lenox dans le Massachusetts. Pendant ses études universitaires elle découvre des chanteurs de folk blues comme Robert Johnson, Son House, Mance Lipscomb, Bukka White[4],[11],[12].

Sur le campus universitaire, Emmylou Harris rencontre Mike Williams, qui joue de la guitare à douze cordes, avec qui elle fait quelques représentations ; leur duo, « The Emerald City » fonctionne selon celui de Ian & Sylvia. Ils reprennent également des chansons d'un autre duo, celui de Simon & Garfunkel, ainsi que des chansons de Buck Owens et de Bob Dylan. Ils se produisent aussi bien sur le campus que dans les cafés environnants pour récolter quelques pièces[13],[14],[15],[16].

Après trois semestres d'études à l'université de Caroline du Nord, Emmylou Harris n'est pas satisfaite par le niveau d'études, elle songe à se présenter à l'université de Boston. Pour cela, il faut se préparer à payer les frais de scolarité. Aussi, Emmylou Harris travaille-t-elle de jour comme serveuse et la nuit, elle chante au sein de différents clubs de Norfolk et de Virginia Beach. Finalement, elle renonce à se présenter à l'université de Boston, ne voyant pas l'intérêt de poursuivre des études de théâtre alors qu'elle préfère s'engager dans une carrière de chanteuse[17],[11],[18].

Carrière modifier

Les illusions new-yorkaises modifier

 
Photographie de Harry Nilsson prise en 1974.

En 1967, comme de nombreux artistes, Emmylou Harris part s'installer au Greenwich Village de New York. Son frère lui facilite son déménagement grâce à la YMCA (Young Men's Christian Association). Son frère, Walter Rutland, lui sert également de chauffeur pour sillonner les clubs de Manhattan et des alentours, mais personne ne s'intéresse à la musique country, les gens préfèrent les groupes de rock psychédélique comme celui de l'Ultimate Spinach. Joan Baez, Bob Dylan, Leonard Cohen ont déserté New York pour enregistrer à Nashville dans le Tennessee[6],[11],[19].

À défaut de pouvoir se produire sur scène, Emmylou Harris devient accessoiriste à la Gerde's Folk City où elle fait la connaissance de chanteurs de musique country ou de folk-rock comme Paul Siebel (en), David Bromberg, Tom Slocum, Jerry Jeff Walker, connu pour avoir écrit la chanson Mr. Bojangles enregistrée par le groupe Nitty Gritty Dirt Band et de Harry Nilsson auteur-compositeur de succès de la musique pop[6],[20].

Premiers enregistrements modifier

En 1968, le label A&M Records qui vient de produire l'album The Gilded Palace of Sin du groupe de country rock, The Flying Burrito Brothers, fondé par un ancien membre des Byrds, Chris Hillman et Gram Parsons, remarque Emmylou Harris et l'invite à une session d'essais pour tester son potentiel. Quand la direction new-yorkaise d'A&M Records écoute la bande, ne décelant point son potentiel elle laisse tomber Emmylou Harris[20]

Il faut attendre 1970, pour qu'Emmylou Harris signe un contrat avec le label Jubilee Records qui produit son premier album Gliding Bird (album d'Emmylou Harris) (en)[20],[5],[16],[21].

Fuir New York modifier

Nashville et la précarité modifier

Peu de temps après Gliding Bird, le label Jubilee Records fait faillite. Emmylou Harris et son époux Tom Slocum, accompagnés de l'acteur Richard Kiley et sa famille, partent s'installer dans maison de Tom Slocum à Montgomery, une bourgade dans l'État de New York à proximité de la ville de Middletown dans le comté d'Orange[3],[22],[16].

Quand le groupe terroriste d'extrême gauche, le Weather Underground est l'auteur de l'Explosion d'une maison à Greenwich Village (en), Emmylou Harris décide de quitter définitivement New York pour rejoindre Nashville afin de mettre à l'abri sa fille Hallie[4].

Puis aux alentours de Noël 1970, Emmylou Harris, pour gagner sa vie, fait différents petits emplois alimentaires comme celle de modèle pour les étudiants en dessins de l'université Vanderbilt et de serveuse dans des restaurants. C'est un moment de désespoir, Emmylou Harris abandonne toute idée de continuer dans la musique, elle confie « Je me sens comme une vieille femme âgée de 23 ans ! ». Elle pense que l'éducation de sa fille est incompatible avec la vie d'une chanteuse. Elle en est réduite à acheter la nourriture de sa fille par l'obtention de bons alimentaires. Aussi, pour fuir la pauvreté qui lui colle à la peau, Emmylou Harris décide de rejoindre ses parents à Woodbridge, dans la Virginie[5],[6],[23].

Retour à Woodbridge modifier
 
Photographie de John Starling.

Walter Harris et Eugenia Harris accueillent à bras ouverts leur fille et leur petite-fille. Grâce à leur hospitalité Emmylou Harris peut prendre contact avec la communauté des chanteurs de Bluegrass de la région de Washington. Le jour, elle travaille comme hôtesse de maison témoin dans le district de Columbia ou dans l'État du Maryland et la nuit elle chante du Bluegrass dans les restaurants et café qui veulent bien d'elle[24].

Le retour à la musique modifier

 
Photographie de Kitty Wells prise en 1970.
La formation d'un trio de Bluegrass modifier

Grâce à son activité au sein des musiciens de Bluegrass de la région de Washington, elle fait la connaissance des paroliers Bill Danoff (en) et John Starling (musicien) (en) et de leurs musiciens, le guitariste Gerry Mule et le bassiste Tom Guidera. Avec ces deux derniers, Emmylou Harris forme un trio qui se produit cinq à six fois la semaine. Ils ajoutent à leur répertoire des chansons de Hank Williams et de Kitty Wells[25],[16].

Le Festival Folk de Philadelphie modifier

En 1971, Emmylou Harris accompagne Bill Danoff et son épouse Taffy Nivert (en) qui sont programmés au Philadelphia Folk Festival (en). Emmylou Harris déclare à ce sujet « Ma présence au Festival Folk de Philadelphie fut une des expériences les plus marquantes de ma vie ». Bill Danoff et Taffy Nivert la présentent à plusieurs musiciens comme Joni Mitchell, Bonni Raitt et Rick Roberts du groupe The Flying Burrito Brothers[26],[16].

Gram Parsons modifier
 
Photographie de Gram Parsons prise en 1972.

Peu de temps après Emmylou Harris se produit au Clydes, un restaurant de la chaîne Clyde's Restaurant Group (en), où viennent se rafraîchir les membres des Flying Burrito Brothers. Ces derniers sont agréablement surpris quand ils écoutent la chanson It Wasn't God Who Made Honky Tonk Angels (en) par Emmylou Harris, est également présent Gram Parsons, un ancien membre des Flying Burrito Brothers[27].

Gram Parsons et Chris Hillman échangent longuement sur le potentiel d'Emmylou Harris, ils pensent qu'elle est un renouveau de la chanson folk après Joan Baez, Joni Mitchell et Carolyn Hester (en) et décident de l'inviter à Los Angeles[28].

Los Angeles modifier

En 1972, Gram Parsons invite Emmylou Harris au domicile de Walter Egan afin de faire des essais, l'expérience est concluante, c'est le début d'une intense collaboration[29].

Après avoir réglé les problèmes de la garde de Hallie, Gram Parsons envoie un billet d'avion à Emmylou Harris pour qu'elle se rende à Los Angeles et qu'elle participe aux sessions d'enregistrement de l'album GP (album de Gram Parsons) (en)[30].

Quand Emmylou Harris arrive à Los Angeles, elle s’installe à l'hôtel Château Marmont. Elle y est attendue par Phil Kaufman (producteur) (en), l'agent artistique de Gram Parsons[31].

 
Photographie de George Jones prise lors d'un concert en 2002.
 
Guitare Martin D-28.

Pendant son séjour au Château Marmont, Emmylou Harris étudie les 101 leçons de Gram Parsons, en commençant par le style de George Jones le héros de Gram Parsons. Au sujet de sa lecture des 101 leçons, elle déclare « Gram m'a montrée la puissance, la poésie, la pureté qui se dégage de la musique de George Jones. Il fait preuve d'une réelle attitude rock 'n' roll. Mais par dessus tout, il aime, vit, respire par cette musique. »[32].

En 1973, Emmylou Harris participe comme chanteuse aux côtés de Gram Parsons à l'enregistrement de Grievous Angel avec notamment pour musiciens James Burton, Al Perkins (guitariste) (en) ou le pianiste Glen Hardin (en), etc. Avec le montant de son cachet pour cet enregistrement Emmylou Harris peut s'acheter une nouvelle guitare, une Martin D-28. Après la mort de Gram Parson, Emmylou Harris reçoit sa guitare Martin comme souvenir des mains de Phil Kaufman[33],[16].

Reprendre l'héritage de Gram Parsons modifier

The Angel Band modifier

Après la mort subite de Gram Parsons qui s'est produite le [34], Emmylou Harris décide de reprendre le flambeau. Elle cherche des musiciens pour créer sa propre formation « The Angel Band » qui finalement est composé de Tom Guidera à la basse et de Danny Pendleton à la pedal steel. Emmylou Harris et « The Angel Band » commencent à se produire pendant l'hiver 1973 à la Red Fox Inn, une auberge avec une salle de concert située à Bethesda dans le Maryland. Ils s'y produisent six soirées par semaine, cet emploi alimentaire est rémunéré 50 $[note 2] la nuit[35].

La Warner Brother's modifier
 
Photographie d'Anne Muray prise en 1970.

Don Schmitzerle, le directeur de marketing de la Warner Bros. Records de Burbank, est un fan inconditionnel d'Emmylou Harris, aussi cherche-t-il à lui proposer un contrat sous son label East Coast A&R, label des débutants, où ont été enregistré les débuts de Joni Mitchell, Maria Muldaur, Randy Newman, Jackson Browne, Ry Coder et James Taylor. C'est Mary Martin, l'assistante de Don Schmitzerle qui est chargée de négocier le contrat. Après avoir écouté Emmylou Harris à la Red Fox Inn, elle obtient un rendez-vous qui débouche sur une négociation de contrat avec le producteur canadien Brian Ahern (producteur) (en). Ce dernier est notamment connu pour avoir lancé la carrière de la chanteuse canadienne Anne Murray. Après avoir signé le contrat, Emmylou Harris s'interroge, non sans quelques inquiétudes, comment va se dérouler sa collaboration avec Brian Ahern ? Elle ne veut pas être traitée comme Anne Murray. Au fur et à mesure, ses craintes s'abaissent, les relations avec Brian Ahern deviennent positives et se déroulent dans un climat de confiance réciproque[36].

Premier enregistrement, premier succès commercial modifier
 
Photographie du guitariste James Burton.
 
Photographie de Byron Berline prise lors d'un concert en 1970.

En , Brian Ahern conduit son studio mobile vers Los Angeles pour donner la chance à Emmylou Harris de commencer sa propre carrière musicale. Brian Ahern et Emmylou Harris commencent par sélectionner les meilleurs musiciens de studio comme les guitaristes James Burton, Ben Keith, Herb Pedersen (en), le violoniste Byron Berline, et pour la section rythmique, le pianiste Glen Hardin (musicien) (en), le bassiste Ray Pohlman (en) et le batteur Ron Tutt. C'est le , avec cette formation que sort le premier album d'Emmylou Harris Pieces of the Sky. La recension est positive, comme celles du critique Robert Hilburn (en) du Los Angeles Times, de Noel Coppage de la revue Stereo Review, connue maintenant sous le nom de Sound & Vision (magazine) (en), de Bud Scoppa du magazine Rolling Stone, de Bill DeYoung du Goldmine (magazine) (en) et autres. L'album rencontre un succès aussi bien pour les ventes de musique country que pour les ventes de musique populaire, il est classé en 45e position pendant 15 semaines par le Billboard 200 des meilleures ventes d'albums toutes catégories musicales confondues et en septième position par le Billboard magazine, dans la catégorie des meilleures ventes d'albums de musique country[37],[38],[39],[16],[40].

Création du Hot Band modifier

Une nouvelle vie commune modifier

Malgré le succès de Pieces of the Sky, Emmylou Harris continue de vivre avec 75 $[note 3] par semaine, de plus, elle s’inquiète de son avenir et de celui de sa fille Hallie ; elle est tombée amoureuse de Brian Ahern et elle et sa fille s'installent avec Brian et sa fille Shannon âgée de 18 ans dans une maison située dans le Coldwater Canyon (en) afin d'y mener une vie familiale. Après deux années de vie commune, Brian Ahern et Emmylou Harris partent pour la Nouvelle Écosse pour se marier le [41].

Une nouvelle formation modifier
 
Photographie d'Emmylou Harris prise en 1976
 
Photographie d'Emory Gordy Jr. prise lors d'un concert.

À partir de , Emmylou Harris et Brian Ahern commencent à auditionner des musiciens pour les enregistrements à venir. Ils reprennent le guitariste James Burton, le pianiste Glenn Hardin auxquels s'ajoute le bassiste Emory Gordy Jr. (en) qui vont devenir les musiciens du Hot Band, la nouvelle formation d'Emmylou Harris[42].

Second single modifier

Emmylou Harris et son Hot Band collaborent avec divers musiciens dont Rodney Crowell qui rejoint le Hot Band comme guitariste. Plusieurs chansons naissent de leur collaboration comme Amarillo ou Tulsa Queen et bien d'autres. En , avec sa formation augmentée par Rodney Crowell, Emmylou Harris produit son second single, une reprise de If I Could Only Win Your Love (en) des Louvin Brothers. Ce single est classé en quatrième position des ventes de chansons de musique country pendant 17 semaines par le Billboard Hot Country Songs et 58e position pendant cinq semaines par le Billboard hot 100[43],[44],[45].

Collaboration avec Bob Dylan modifier
 
Photographie de Bob Dylan prise lors d'un concert en 1980.

Le , Emmylou Harris est invitée par le Quad Studios Nashville (en) à participer à une session d'enregistrement avec son héros Bob Dylan pour son album Desire (album de Bob Dylan), aux côtés des musiciens Rob Stoner (en), Scarlet Rivera et Howard Wyeth (en). L'album sort au début de l'année 1976[46],[16].

 
Photographie de Linda Ronstadt prise lors d'un concert en 1978
Premier Grammy Award modifier

À la suite d'une visite du des chanteuses Dolly Parton et Linda Ronstadt à la résidence d'Emmylou Harris à Coldwater Canyon, elles échangent sur les possibilités d'enregistrer un album commun. C'est peu à peu que va naître l'album Elite Hotel. Les musiciens qui participent au projet sont Brian Ahern à la guitare acoustique, Herb Pedersen également à la guitare, l'arrangeur Nick DeCaro, Amos Garrett (en) à la guitare électrique, Mickey Raphael (en) à l'harmonica, Hank DeVito (en) à la pedal steel, James Burton à la guitare électrique, et Linda Ronstadt comme choriste, etc, qui se joint au Hot Band. Les titres sont des compositions de Gram Parsons, Rodney Crowell, Buck Owens, Hank Williams. L'album Elite Hotel sort à la fin de l'année 1975. C'est un succès, l’album est classé en première position des ventes d'albums de musique country par le BillBoard Top Country Albums et est récompensé par l'obtention d'un Grammy Award[47],[48],[49].

 
Photographie de Tammy Wynette prise en 1977

Par cette récompense, Emmylou Harris devient aussi célèbre que Dolly Parton, Tammy Wynette et George Jones[50].

Nouvelles tournées et coopérations modifier

En 1976, Emmylou Harris et son Hot Band partent faire une tournée avec Willie Nelson et son Family Band. C'est à cette époque que Willie Nelson enregistre son album Stardust, produit par Booker T. Jones. Le guitariste britannique Albert Lee rejoint le Hot Band pour remplacer James Burton[51],[16].

Une nouvelle performance modifier

En , Emmylou Harris sort son album Luxury Liner, qui est un ensemble de reprises dont le premier titre, est une interprétation de la chanson Luxury Liner de Gram Parsons du temps du Submarine Band. Elle interprète pour la première fois une chanson de Townes Van Zandt, Pancho and Lefty. Elle reprend également les titres You Never Can Tell (chanson) de Chuck Berry, Making Believe (en) de Kitty Wells, I'll Be Your San Antone Rose de Susanna Clark (en), etc. Le dernier titre de l'album est Tulsa Queen, composé par elle-même et Rodney Crowell[52],[16],[53].

Les critiques accueillent Luxury Liner de façon positive comme la recension faite par Ben Fong-Torres (en) au sein du magazine Rolling Stone. Emmylou Harris déclare au sujet de son album lors d'une interview menée par Ben Fong-Torres « j'ai vraiment eu la chance, voire le privilège de faire exactement ce que je voulais faire ». Aux critiques qui lui reprochent son style crossover dénaturant la musique country elle rétorque « Tous mes titres relèvent de la musique country, ils n'ont rien à voir avec le crossover ! Je sais ! Je sors des sentiers battus, des étiquettes. Mon inspiration vient à moi, je la joue comme je la sens avec ma formation, si je m'écarte du bien connu, je le fais et je me fiche de ce que les autres pensent! ». Luxury Liner est classé pendant huit semaines en première position des ventes d'albums de musique country par le BillBoard Top Country Albums[54],[55],[16].

Continuer les performances modifier

En , Emmylou Harris enregistre To Daddy (en) de Dolly Parton, le single est classé pendant 15 semaines en troisième position des ventes de singles de musique country par le Billboard Hot country Songs[45], le titre est repris par l'album Quarter Moon in a Ten Cent Town classé pendant 41 semaines en troisième position des ventes d'albums de musique country au Billboard Top Country Albums[47],[56],[57].

Nouveaux horizons modifier
 
Photographie de Ricky Skaggs.

Après l’enregistrement de Quarter Moon in a Ten Cent Town, le Hot Band connait des remaniements, Rodney Cromwell et Albert Lee le quittent pour lancer leur propre carrière, Emory Gordy Jr. est remplacé par Mike Bowden, Glen Hardin par le pianiste Tony Brown (producteur musical) (en). De vieux amis d'Emmylou Harris, Ricky Skaggs et Barry Tashian sont ajoutés au groupe ainsi que Frank Reckard (en) à la guitare électrique. C'est Ricky Skaggs qui invite Emmylou Harris à élargir son horizon musical[58].

Nouvelle naissance modifier
 
Photographie de Neil Young prise en 1979

En , Emmylou Harris est enceinte de Brian Ahern, Malgré son état, elle demeure un bourreau de travail. Elle et Brian Ahern travaillent avec acharnement, trois nouveaux albums paraissent notamment Light of the Stable (en), un album consacré à la fête de Noël avec comme invités Neil Young, Dolly Parton et Linda Ronstadt. Avec Roy Orbison elle enregistre une chanson pour la bande son du film Roadie (film) (en) d'Alan Rudolph. Le , est publié son cinquième album Blue Kentucky Girl (album d'Emmylou Harris) (en) qui retourne au son traditionnel de la musique country[59],[16],[60],[61].

Une légende est née modifier

 
Johnny Cash en 1969.

Le , l'album Blue Kentucky Girl est classé pendant 102 semaines en troisième position des ventes d'albums de musique country par le BillBoard Top Country Albums, les ventes dépassent les 500 000 exemplaires ce qui lui permet d'obtenir un nouveau disque d'or certifié par la Recording Industry Association of America après Elite Hotel et Luxury Liner et est récompensé par un nouvel Grammy Award, enfin il sélectionné par l'Academy of Country Music dans la catégorie « album de l'année ». La recension du Saint Paul Dispatch (en) écrit au sujet de cet album « Si Gram Parson est la personne qui nous a ouvert les oreilles, Harris a ouvert nos esprits et nos cœurs à la musique country ». Son succès est tel qu'Emmylou Harris est invitée par le Grand Ole Opry où elle chante après Johnny Cash lors d'une émission qui lui est consacrée, Emmylou Harris rejoint les légendes de la musique country[62],[38],[63],[64],[65].

Faire revivre la tradition, Roses in the Snow modifier

 
Photographie de Bill Monroe et de son frère, prise en 1936.
 
Photographie de Roy Acuff prise en 1950.

Depuis la fin des années 1940, les formations de musique country, de musique western se sont électrifiés. Emmylou Harris va à contre courant en retournant au son original de la musique country, plus généralement de la musique rurale américaine, méprisée par l'expression de « hillbilly music / musique de culs terreux ». Ce retour est matérialisé par l'album Roses in the Snow (en) qui sort en . Les différents titres de cet album sont exempts de batterie et sont accompagnés par des instruments acoustiques et proches du son bluegrass tel qu'il fut joué par Bill Monroe et les Blue Grass Boys, le Carter Family, Roy Acuff et les Smoky Mountain Boys et autres. Par ce nouvel album Emmylou Harris veut faire découvrir à ses fans une version de la musique country qu'ils ne connaissent pas. À la grande surprise des producteurs qui s'attendaient à un échec commercial, Roses in the Snow est classé en seconde position des ventes d'albums de musique country par le BillBoard Top Country Albums[66],[39],[67].

Retour au country rock modifier

 
Le groupe vocal The Chordettes.

Après la parution d'un album consacré à des chansons de Noël Light of the Stable (en), édité en 1979, le , elle sort l'album Evangeline (album d'Emmylou Harris) (en) qui est notamment une reprise de standards dans le style country rock, comme Mr. Sandman succès du groupe vocal The Chordettes ou du standard de jazz How High the Moon et Bad Moon Rising du groupe Creedence Clearwater Revival. Elle est accompagnée par les harmonies vocales de Dolly Parton et Linda Ronstadt pour Mr. Sandman et la chanson titre Evangeline. L'album Evangeline est classé en cinquième position des ventes d'albums de musique country par le BillBoard Top Country Albums et le , la Recording Industry Association of America certifie l'album comme disque d'or[47],[62],[68],[69].

Le renouvellement du Hot Band modifier

 
Don Williams.

Entre 1980 et 1981, des remaniements ont lieu au sein du Hot Band ; Barry Tashian est à la batterie, Steve Fishell à la pedal steel et à la guitare slide, Don Johnson au piano électrique. C'est avec ce nouveau Hot Band qu'elle enregistre l'album Cimarron (album de Emmylou Harris) (en), Dans cet album le duo vocal qu'elle réalise avec Don Williams pour interpréter If I Needed You de Townes Van Zandt caracole en haut des ventes de singles pour atteindre la troisième position par le Hot Country Songs publié par le Billboard pour les mois de et [38],[70],[71],[72].

Le premier album enregistré en concert modifier

En , sort le premier album live de Emmylou Harris Last Date, issu d'un concert donné dans un club du sud de la Californie lors de sa tournée « Real to Reel Tour ». C'est l'occasion de découvrir les prestations en public des nouveaux musiciens du Hot Band : Barry Tashian, Frank Reckard, Don Johnson, Steve Fishell, Mike Bowden, Wayne Goodwin et John Ware (musicien) (en). Les titres de cet album sont tous nouveau, continuant ainsi à faire découvrir la diversité de la musique country. Emmylou Harris lors d'une interview donné au Musician (magazine) (en) déclare « je ne me pense pas comme étant le chef d'une formation. Je me pense plutôt comme étant un membre du Hot Band. Ce groupe a toujours fonctionné de façon très démocratique ». Last Date est classé par le Billboard en neuvième position des meilleures ventes d'albums de musique country[73],[74],[75],[39].

La fin de l'année 1982 modifier

La fin de l'année 1982 est marquée par une suite de concerts. Le , Emmylou Harris et Linda Ronstadt donnent un concert sur le campus de l'université de Californie à Los Angeles pour soutenir la candidature du démocrate Tom Hayden, l'époux de Jane Fonda, à l'Assemblée de l'État de Californie et celle de Edmund Gerald Brown, Sr., dit Pat Brown, au poste de gouverneur de la Californie. Puis en , Emmylou Harris et son Hot Band partent pour Dublin pour y donner un concert dans l'enceinte de la brasserie de la Guinness, concert inaugural d'une tournée européenne[76].

L'année s'achève par l'enregistrement de l'albums White Shoes en , et l'année commence avec l'enregistrement de l'album Profile II: The Best of Emmylou Harris (en) en dernier album avant que Emmylou Harris et Brian Ahern se séparent[77],[78],[79].

La gardienne de la tradition modifier

 
Photographie de Hank Williams prise en 1948.
 
Photographie de Patsy Montana prise en 1943.

En , Emmylou Harris est élue présidente de la Country Music Foundation (en), association fondée en 1964 dans le Tennessee qui a pour mission la préservation et la promotion de la musique country et a, entre autres, créé le Country Music Hall of Fame. Durant son mandat, elle veille à collecter les divers artéfacts témoignant de la richesse et de la diversité de la musique country, comme les premiers disques enregistrés par Hank Williams et Jim Reeves, les bottes de Patsy Montana, etc[80],[81],[82].

Revisiter la tradition modifier

En 1985, Emmylou Harris enregistre le single The Ballad of Sally Rose (en) suivi en 1986 par la sortie de l'album Thirteen (Album de Emmylou Harris) (en). The Ballad of Sally Rose est une chanson proche de la vie d'Emmylou Harris, en racontant l'histoire d'une femme qui aspire à devenir une chanteuse et de son mentor dont elle tombe amoureuse, allusion à Gram Parsons[83],[84].

The Queenston Trio modifier

Concert public au Ryman modifier

Wrecking Ball modifier

Spyboy modifier

Nouvelles collaborations avec Dolly Parton et Linda Ronstadt modifier

Accomplissement de sa carrière modifier

Vie privée modifier

En 1969, Emmylou Harris épouse le parolier Tom Slocum, le couple donne naissance à une fille Hallie. Emmylou Harris et Tom Slocum divorcent en 1971[3],[5].

Le , Emmylou Harris épouse en secondes noces Brian Ahern lors d'une cérémonie célébrée dans la plus stricte intimité dans une ville de la Nouvelle Écosse[41].

Autres activités modifier

Depuis 1999, Emmylou Harris organise un concert annuel Concerts for a Landmine Free World. Les bénéfices sont destinés à aider les victimes innocentes de conflits dans le monde et à informer les Américains sur les dangers que représentent les mines. Parmi les artistes qui l’ont aidée : Mary Chapin Carpenter, Bruce Cockburn, Steve Earle, Joan Baez, Patty Griffin et Nanci Griffith[85],[86],[87].

La société Gibson Guitar Corporation, célèbre fabricant américain de guitares, commercialise depuis quelques années un luxueux modèle acoustique baptisé Emmylou Harris Signature qui a été mis au point avec l'aide de l'artiste.

Regards sur son œuvre modifier

Le critique Marcus Desmond Harmon, insiste sur le fait que la carrière d'Emmylou Harris commence après la mort de Gram Parson le dans sa chambre d’hôtel à Joshua Tree dans la Californie, décès consécutif à une overdose. Emmylou Harris et Gram Parson venaient d'achever une tournée de concerts et envisageaient comment établir un partenariat pour le long terme. Quand sa dépouille arrive à l'aéroport de Los Angeles, son agent artistique embarque son cercueil dans le désert et procède à la crémation[88].

Pour mémoire, Emmylou Harris est écartelée par les chansons pacifistes de Joan Baez et l'admiration qu'elle voue à son père et à sa carrière militaire. C'est Gram Parson qui lui fait découvrir la musique country et lui donne sa chance en enregistrant des duos avec elle. Il n'est pas difficile à comprendre que les débuts de la carrière d'Emmylou Harris est marquée par la mort de Gram Parson[88].

Quand Emmylou Harris prend son envol après avoir épuisé l'influence de Gram Parson, son inspiration se diversifie, Mr. Sandman par les Chordettes, The Wayfaring Stranger (chanson) (en), chant traditionnel de la musique folk, Born to Run du chanteur britannique Paul Kennerley et d'autres succès classés par le magazine Billboard. Emmylou Harris travaille avec des musiciens venant d'horizons divers musique pop, musique folk, musique country, rock. Sa musique s’élargit, faisant des ponts entre ces styles si divers, et élargit en même temps son public : étudiants, les publics urbains comme ruraux amateurs de musique folk et musique country et la classe ouvrière[88].

Certes son inspiration de ses débuts est colorée par le chagrin, la peine intense issus de la perte de son ami Gram Parson, mais peu à peu, elle construit son propre style[88].

Discographie modifier

La discographie d'Emmylou Harris se compose de nombreux disques solos, de disques en collaboration avec d'autres artistes et de participations à des albums d'autres artistes en tant que choriste, musicienne où chanteuse de duo. Elle a également enregistré plusieurs albums live.

Albums studio modifier

Albums en collaboration modifier

Albums live modifier

Compilations modifier

Participations modifier

Prix et distinctions modifier

 
Photographie de Roy Orbison prise en 1984.

Lauréate modifier

Nominations modifier

  • 1972 : le single If I Could Only Win Your Love est sélectionné pour un Grammy Award dans la catégorie « Meilleure performance vocale solo par une chanteuse de musique country »[63],
  • 1977 : la chanson Here, There And Everywhere est sélectionnée pour un Grammy Award dans la catégorie « Meilleure performance vocale solo par une chanteuse de musique country »[63],
  • 1978 : le single Making Believe est sélectionné pour un Grammy Award dans la catégorie « Meilleure performance vocale solo par une chanteuse de musique country »[63],
  • 1979 : l'album Quarter Moon In A Ten Cent Town est sélectionné pour un Grammy Award dans la catégorie « Meilleure performance vocale solo par une chanteuse de musique country »[63],
  • 1979 : l'album Blue Kentucky Girl est sélectionné pour la catégorie « Album de l'année » par l'Academy of Country Music[64],
  • 1980 : Emmylou Harris est sélectionnée pour la catégorie « Meilleure chanteuse » par l'Academy of Country Music[64],
  • 1981 : l'album Roses in the Snow (album d'Emmylou Harris) (en) est sélectionné pour un Grammy Award dans la catégorie « Meilleure performance vocale solo par une chanteuse de musique country »[63],
  • 1982 : le single If I Needed You interprété en duo avec Don Williams est sélectionné pour un Grammy Award dans la catégorie « Meilleur duo ou groupe de musique country »[63],
  • 1983 : l'album Cimarron est sélectionné pour un Grammy Award dans la catégorie « Meilleure performance vocale solo par une chanteuse de musique country »[63],
  • 1984 : l'album Last Date (album d'Emmylou Harris) est sélectionné pour un Grammy Award dans la catégorie « Meilleure performance vocale solo par une chanteuse de musique country »[63],
  • 1986 : l'album The Ballad Of Sally Rose est sélectionné pour un Grammy Award dans la catégorie « Meilleure performance vocale solo par une chanteuse de musique country »[63],

Distinctions modifier

Hommages modifier

En 2012, le groupe suédois de musique folk First Aid Kit lui dédie une chanson sur son album The Lion's Roar.

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a et b (en) Jim Brown, Emmylou Harris : Angel In Disguise, Kingston, province de l'Ontario, Canada, Fox Music Books, , 233 p. (ISBN 9781894997034, lire en ligne), p. 14
  2. a et b (en-US) Leigh Ann DeRemer (dir.), Contemporary Musicians, vol. 36, Detroit, Michigan, Gale Research Inc., , 329 p. (ISBN 9780787660260, lire en ligne), p. 92-95
  3. a b c d e f g et h (en-US) Carrie Havranek (dir.), Women Icons of Popular Music : The Rebels, Rockers, and Renegades, vol. 1 : Tori Amos-Janis Joplin, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 239 p. (ISBN 9780313340833, lire en ligne), p. 141-160
  4. a b c d e et f (en-US) Nicholas Dawidoff, In the Country of Country : People and Places in American Music, New York, Pantheon Books, , 371 p. (ISBN 9780679415671, lire en ligne), p. 276-289
  5. a b c d et e (en-US) Mary A. Bufwack & Robert K. Oermann, Finding Her Voice : The Saga of Women in Country Music, New York, Crown Publishers, (réimpr. 1995, 2003), 599 p. (ISBN 9780517581148, lire en ligne), p. 424-428
  6. a b c d e f et g (en-US) James Emmett Ryan, « Emmylou Harris », sur Encyclopedia of Alabama,
  7. a et b Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 15
  8. (en-US) Alanna Nash, Behind Closed Doors : Talking with the Legends of Country Music, New York, Cooper Square Press, , 555 p. (ISBN 9780815412588, lire en ligne), p. 198-221
  9. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 16-17
  10. a et b Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 17-18
  11. a b et c (en-US) Robert K. Krishef, The New Breed, Minneapolis, Minnesota, Lerner Publications, Co., , 75 p. (ISBN 9780822514060, lire en ligne), p. 28-35
  12. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 19
  13. (en-US) Bryan Chalker, Country music, Secaucus, New Jersey, Chartwell Books, , 99 p. (ISBN 9780702600159, lire en ligne), p. 65-68
  14. (en-US) « Emmylou Harris », sur Encyclopedia of UNCG History, n.c
  15. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 19-20
  16. a b c d e f g h i j k et l (en-US) David L. Dicaire, The New Generation of Country Music Stars : Biographies of 50 Artists Born After 1940, Jefferson, Caroline du Nord, McFarland & Co., , 269 p. (ISBN 9780786437870, lire en ligne), p. 61-67
  17. (en-US) Frye Gaillard, The Heart of Dixie, Asheboro, Caroline du Nord, Down Home Press, , 209 p. (ISBN 9781878086501, lire en ligne), p. 152-156
  18. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 20-21
  19. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 21-22
  20. a b et c Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 22
  21. (en-US) Jason Ankeny, « Gliding Bird »  , sur All Music,
  22. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 23
  23. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 26
  24. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 27
  25. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 28
  26. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 29
  27. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 29-30
  28. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 31-32
  29. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 32
  30. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 31-33 ; 54
  31. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 54
  32. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 55
  33. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 56-57
  34. (en-US) John McLeod, « Gram Parsons », sur New Georgia Encyclopedia,
  35. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 72
  36. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 73-77
  37. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 78-83
  38. a b et c (en-US) « Emmylou Harris », sur Billboard 200
  39. a b et c (en-US) « Emmylou Harris », sur Billboard, Top country albums
  40. (en-US) Jason Ankeny, « Pieces of the Sky Review », sur All Music,
  41. a et b Brown, op. cit., https://archive.org/details/emmylouharrisang0000brow/page/88/mode/1up
  42. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 85
  43. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 90-91
  44. (en-US) « Emmylou Harris », sur Billboard Hot 100
  45. a et b (en-US) « Emmylou Harris », sur Bill Board Hot Country Songs
  46. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 93-95
  47. a b et c (en-US) « Emmylou Harris », sur Bilboard, Top Country Albums
  48. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 95-108
  49. (en-US) Jason Ankeny, « Elite Hotel Review », sur All Music,
  50. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 109
  51. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 109-110
  52. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 111
  53. (en-US) Jason Ankeny, « Luxury Liner Review », sur All Music,
  54. (en-US) « Emmylou Harris », sur Billboard, Top Country Albums
  55. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 111-112
  56. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 113
  57. (en-US) Jason Ankeny, « Quarter Moon in a Ten Cent Town Review », sur All Music,
  58. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 117
  59. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 122-123
  60. (en-US) Mark Deming, « Light of the Stable: The Christmas Album Review », sur All Music,
  61. (en-US) Jason Ankeny, « Blue Kentucky Girl Review », sur All Music,
  62. a b c et d (en-US) « Emmylou Harris », sur RIAA
  63. a b c d e f g h i j k l m et n (en-US) « Emmylou Harris », sur Grammy Awards
  64. a b c d et e (en-US) « Winners Search Results », sur Academy of Country Music
  65. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 125-126
  66. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 127-129
  67. (en-US) Jason Ankeny, « Roses in the Snow Review », sur All Music,
  68. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 130-131
  69. (en-US) Stewart Mason, « Evangeline Review », sur All Music,
  70. Complete Country Singles Charts - The 1980s (Arts & Charts) (lire en ligne), p. 163-167
  71. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 134-135
  72. (en-US) William Ruhlmann, « Cimarron Review », sur All Music,
  73. (en-US) William Ruhlmann, « Last Date Review by William Ruhlmann », sur All Music
  74. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 135-136
  75. (en-US) William Ruhlmann, « Last Date Review », sur All Music,
  76. Brown, op. cit (lire en ligne), p. 137
  77. (en-US) Jason Ankeny, « White Shoes Review »  , sur All Music
  78. (en-US) Jason Ankeny, « Profile, Vol. 2: The Best of Emmylou Harris, Review »  , sur All Music
  79. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 138
  80. (en-US) Robert Cochran, « Patsy Montana (1908-1996) », sur Encyclopedia of Arkansas
  81. (en-US) John W. Rumble, « Country Music Foundation », sur Tennessee Encyclopedia,
  82. a et b Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 144
  83. Brown, op. cit. (lire en ligne), p. 145-148
  84. (en-US) Mark Deming, « The Ballad of Sally Rose Review », sur All Music,
  85. (en) Elisabeth Mahoney, « Concert for a Landmine-Free World », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  86. (en-GB) « Concert for a Landmine Free World », The Scotsman,‎ 111 aoiût 2003 (lire en ligne)
  87. (en-US) Richard Harrington, « A Disarming Performance », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  88. a b c et d (en-US) Marcus Desmond Harmon, « “You Sleep with None and You Wake with Ghosts”: Emmylou Harris as the Widow of Nashville », Southern Cultures, vol. 21, no 3,‎ , p. 18-34 (17 pages) (lire en ligne  )
  89. (en-US) « Billboard Honors Emmylou Harris », sur MTV.com
  90. (en) « Emmylou Harris 1999 recipient century award », Billboard Magazine, .
  91. (en-US) « 43rd Annual International Achievement Summit », sur American Academy of Achievement
  92. (en) « Emmylou Harris », sur Polar Music Prize,
  93. (en-US) « Emmylou Harris », sur Country Music Hall of Fame
  94. (en-US) « Emmylou Harris », sur Alabama Music Hall of Fame,
  95. (en-US) « Emmylou Harris », sur American Academy of Arts and Sciences,
  96. (en-US) « Emmylou Harris Elected to American Academy of Arts & Sciences », Nonesuch,‎ (lire en ligne)

Pour approfondir modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références modifier

Essais et biographies modifier

Articles modifier

  • (en-US) Lucinda Williams, « Emmylou Harris », BOMB, No. 59,‎ , p. 20-23 (4 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Cecelia Tichi, « Consider the Alternative: Alt-Country Musicians Transcend Country Music Stereotypes », The Women's Review of Books, vol. 18, no 3,‎ , p. 14-15 (2 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Marcus Desmond Harmon, « “You Sleep with None and You Wake with Ghosts”: Emmylou Harris as the Widow of Nashville », Southern Cultures,, vol. 21, no 3,‎ , p. 18-34 (17 pages) (lire en ligne  ).  ,

Sitographies de références modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :