Elvira Rawson

médecin argentine
Elvira Rawson
Elvira Rawson à une date inconnue.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
Buenos AiresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Elvira del Carmen Rawson GuiñazúVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Médecin, professeure, suffragisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Juan de Dios Rawson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Mouvement
Archives conservées par
Hesburgh Libraries Rare Books & Special Collections (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Elvira Rawson de Dellepiane, née le à Junín et morte le , est une médecin et militante suffragiste[1] argentine.

Elle est une militante notable des droits des femmes et de l'enfant, au point d'être connue comme « la mère des droits des femmes en Argentine »[2]. Elle est la deuxième femme à être diplômée de médecine en Argentine[3].

Biographie modifier

Elvira Rawson appartient à la famille de Gregorio Funes, considéré comme un des pères de l'Argentine. Diplômée de l'école normale de Mendoza, elle commence à travailler comme enseignante avant d'entamer des études de médecine à l'université de Buenos Aires. Interne à l'hôpital, elle soigne les soldats blessés dans la Revolución del Parque en 1890. Elle obtient son doctorat le 29 septembre 1892[2],[4]. Sa thèse porte sur l'hygiène des femmes. 

En 1891, elle épouse le docteur Manuel Dellepiane[5]. Elle a sept enfants[4].

Elle travaille au Departamento Nacional de Higiene (1907-1918), comme médecin inspecteur, et au Consejo Nacional de Educación (1919-1934). Elle obtient notamment l'ouverture de la première cantine scolaire du pays[2]. Elle sert comme professeur d'hygiène et de soins des enfants. En 1916, elle dirige la première maison de vacances pour les enseignantes malades chroniques, à Uspallata[5],[6].

Dans son engagement pour le droit des femmes, elle crée en 1905 le Centro Feminista, devenu ensuite Centro Juana Manuela Gorriti. En 1919, elle fonde l'Asociación Pro Derechos de la Mujer[3], avec Alfonsina Storni notamment[2]. Le groupe se donne notamment pour objectifs de supprimer du code civil les articles établissant les différences entre les sexes, et de promouvoir l'égalité de rémunération.

Références modifier

  1. (en) Diego Armus, The Ailing City : Health, Tuberculosis, and Culture in Buenos Aires, 1870–1950, Duke University Press, , 416 p. (ISBN 978-0-8223-5012-5, lire en ligne)
  2. a b c et d (en) « Elvira Rawson de Dellepiane (1867-1954) », University of Notre Dame Hesburg libraries (consulté le )
  3. a et b (en) « Elvira Rawson de Dellepiane (1867-1954) », University of Notre Dame
  4. a et b (es) « Dellepiane Rawson, Elvira »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Faculty of Mathematics Physics and Astronomy, University of Cordoba (consulté le )
  5. a et b (en) William Belmont Parker, Argentines of Today, Hispanic Society of America, , Public domain éd., 943– (lire en ligne)
  6. (en) Asunción Lavrín, Latin American women : historical perspectives, Greenwood Publishing Group, , 343 p. (ISBN 978-0-313-20309-1, lire en ligne)