Elpidio Quirino
Illustration.
Fonctions
Président des Philippines

(5 ans, 8 mois et 13 jours)
Prédécesseur Manuel Roxas
Successeur Ramon Magsaysay
Vice-président des Philippines

(1 an, 10 mois et 20 jours)
Président Manuel Roxas
Prédécesseur Sergio Osmeña
Successeur Fernando López
Secrétaire des Affaires étrangères

(1 an, 7 mois et 1 jour)
Président Manuel Roxas
Sénateur des Philippines

(1 an)
Prédécesseur Manuel Quezon
Successeur Antonio de las Alas
Biographie
Nom de naissance Elpidio Rivera Quirino
Date de naissance
Lieu de naissance Vigan, Ilocos Sur, Philippines
Date de décès (à 65 ans)
Lieu de décès Quezon City, Quezon, Philippines
Nationalité Philippine
Parti politique Parti libéral
Conjoint Alicia Syquia (1903-1945)
Enfants Tomas Quirino
Armando Quirino
Victoria Quirino-Delgado
Fe Angela Quirino
Profession Avocat
Religion Catholicisme romain

Signature de Elpidio Quirino

Elpidio Quirino Elpidio Quirino
Vice-présidents des Philippines
Présidents des Philippines

Elpidio Quirino (né le à Vigan aux Philippines et mort le à Quezon City), est un homme d'État. Il a été le 6e président des Philippines de 1948 à 1953.

Présidence modifier

Il est élu président à l'issue d'élections truquées en 1948. Celles-ci sont également marquées par de nombreuses violences. Ces procédés ont un effet désastreux pour la crédibilité du régime et justifie, pour le mouvement Hukbalahap, issu de la résistance à l'occupation japonaise et expulsé de force de la vie politique par le régime, le recours à l'insurrection armée afin de parvenir à un changement politique[1].

Les Philippines connaissent ainsi plusieurs années de guerre civile entre les rebelles Hukbalahap, souvent de sensibilité communiste, et les forces pro-gouvernementales épaulées par les États-Unis qui, bien que responsables de fréquentes exactions sur les populations paysannes, seront finalement victorieuses (les rebelles seront fortement affaiblis à partir de 1955 et complètement défaits au début des années 1960)[1].

Il laisse l'image d'un président dictatorial et corrompu[2].

Références modifier

  1. a et b Les Philippines, laboratoire de la contre-insurrection ? La révolte des Huks et sa répression (1946-1954), Jean-Philippe Baulon, 2012
  2. « L'Asie tropicale mûrit pour le communisme », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)