Ekaterina Svanidzé

première femme de Staline (1885-1907)
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Ekaterina Svanidzé
Ekaterina Svanidzé en 1904.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Père
Svimon Svanidze (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sepora Dvali (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Sachiko Svanidzé (d)
Alexandre Svanidzé
Mariko Svanidzé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Joseph Staline (v. 1903 - 1907)
Enfant

Ekaterina « Kato » Svanidzé (géorgien ქეთევან სვანიძე, - ), géorgienne, est la première femme de Joseph Staline qui l'épousa en 1903 ou 1904[1].

Après un mariage en pointillés, parsemé de longues absences de son « Koba »[2], elle meurt de tuberculose ou du typhus[3] en 1907.

Ekaterina eut un fils de Staline, Iakov Djougachvili, que ce dernier finit par renier[réf. nécessaire] après une relation difficile et d'une incroyable dureté, qui le poussa maintes fois à commettre des tentatives de suicide.

Funérailles de Kato Svanidze, en présence de sa famille et de son époux Joseph Staline (à droite).

À la mort de sa femme, Staline aurait confié à un ami : « Cette créature adoucissait mon cœur de pierre ; elle est morte, et avec elle sont morts mes derniers sentiments tendres envers l'humanité[4]. » Pendant les Grandes Purges, la belle-famille de Staline, après avoir partagé des années son quotidien au Kremlin, fut arrêtée, puis exécutée avec son accord, son frère Aliocha Svanidzé et sa femme Maria Svanidzé étant notamment fusillés en 1941.

Références et notes modifier

  1. Selon Alfred J. Rieber Stalin, Man of the Borderlands in "The American review", vol 106 No5, dec 2001, la date de 1903 est donnée par Joseph Iremaschwili (Stalin and die Tragödie Georgiens), alors que Robert C Tucker (Stalin as Revolutionary) propose 1902 ou 1904, cette dernière date étant la plus souvent retenue. Un mariage religieux eut lieu en 1906, voir Evan Mawdsley The Stalin years: the Soviet Union 1929-1953 Manchester University Press; Second Edition edition (September 6, 2003) p11.
  2. Simon Sebag Montefiore (trad. de l'anglais), Staline : La cour du tsar rouge, vol. I. 1929-1941, Paris, Perrin, , 723 p. (ISBN 978-2-262-03434-4).
  3. L’hypothèse du typhus est proposée par Simon Sebag Montefiore dans Young Stalin The Dictator as a Young Poet-Thug – cité dans "The New York Times", Book Review of Sunday, October 21, 2007.
  4. Jean-Jacques Marie, Staline, Fayard, , 994 p. (ISBN 978-2-213-60897-6), page 102