Eduardo Bonomi

politicien uruguayen

Eduardo Bonomi
Illustration.
Eduardo Bonomi en 2007.
Fonctions
Sénateur uruguayen

(2 ans et 5 jours)
Élection 27 octobre 2019
Ministre de l'Intérieur

(9 ans, 11 mois et 13 jours)
Président José Mujica
Tabaré Vázquez
Gouvernement Mujica
Vázquez II
Prédécesseur Jorge Bruni
Successeur Jorge Vázquez (intérim)
Jorge Larrañaga
Ministre de l'Économie et des Finances
(intérim)

(9 jours)
Président José Mujica
Gouvernement Mujica
Prédécesseur Fernando Lorenzo
Successeur Mario Bergara
Ministre du Travail et de la Sécurité sociale

(4 ans, 4 mois et 12 jours)
Président Tabaré Vázquez
Gouvernement Vázquez I
Prédécesseur Santiago Pérez del Castillo
Successeur Julio Baraibar
Biographie
Nom de naissance Edison Eduardo Bonomi Varela
Date de naissance
Lieu de naissance Rocha (Uruguay)
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès Parque del Plata (Uruguay)
Nationalité Uruguayenne
Parti politique Front large (coalition)
Mouvement de participation populaire (parti)
Conjoint Susana Pereyra
Profession Entrepreneur

Edison Eduardo Bonomi Varela, né le à Rocha (Uruguay) et mort le [1], est un homme politique uruguayen, ministre de l'Intérieur de 2010 à 2020[2].

Il est ministre du Travail du gouvernement Vázquez de 2005 à 2009.

Élu sénateur lors des élections générales de 2009 sur la liste 609, il est membre de la direction du Mouvement de libération nationale - Tupamaros (MLN-T) et représente celui-ci au sein du Front large (coalition de gauche au pouvoir). Bonomi a par ailleurs été dirigeant du syndicat des pêcheurs.

Biographie modifier

De la faculté à la prison modifier

Eduardo Bonomi a fait ses études dans le public, dans le quartier de Malvín (es) à Montevideo. Il rentre à la faculté vétérinaire de l'Université de la République en 1969. L'année d'après, il rejoint la guérilla des Tupamaros, demeurant dans la semi-clandestinité entre janvier et juin 1972, date à laquelle il entre complètement dans la clandestinité. Arrêté le , il fut forcé d'abandonner ses études. En effet, il resta incarcéré durant toute la dictature, étant amnistié avec la loi du [3]. Il fut d'abord détenu dans une caserne, puis à la prison de haute sécurité de Libertad.

Activités syndicales et politiques lors de la transition démocratique modifier

Libre, Eduardo Bonomi vendit d'abord des livres, puis travailla, à partir de mai 1985, à l'entreprise de pêche Promopes. Parallèlement, il continua à militer, étant élu au Comité central du MLN-T en 1987, puis, en 1989, de la direction provisoire du Mouvement de participation populaire (MPP). Il demeure aujourd'hui membre de la direction nationale du MPP[4], et représente ce dernier à la Table du Front large.

Par ailleurs, après avoir racheté l'entreprise Promopes avec d'autres membres de la coopérative en 1997, il dut faire face à la cessation de paiement de celle-ci provoquée par la dévaluation du réal brésilien. Il cofonda le Congrès des travailleurs de l'Industrie de la Pêche d'Uruguay, et devint membre du secrétariat exécutif du CUTIP (Congrès uruguayen des travailleurs de l'industrie de la pêche).

Il fut président de la Commission des Relations de la coalition de l'EP-FA/NM (Convergence progressiste-Front large) puis nommé ministre du Travail de Tabaré Vázquez en mars 2005, avec comme sous-secrétaire Jorge Bruni. Bonomi démissionna en juillet 2009 de ce poste pour se consacrer pleinement à la campagne électorale, appuyant José Mujica. Il fut remplacé au ministère par Julio Baraibar, l'ex-directeur national du Travail[5]. Il est l'un des six sénateurs élus sur les listes du MPP (Espace 609) en octobre 2009.

Notes et références modifier

Liens externes modifier

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