Edmée Jourda
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Edmée Gilberte Kahn |
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Edmée Jourda née Kahn ( à Paris 9e - à Paris 18e[1]) est une résistante française. Elle est l'épouse du résistant Jacques Jourda et la sœur des résistants Robert Kahn et Pierre Kahn-Farelle.
Biographie modifier
Née à Paris, Edmée Kahn rejoint la Résistance en à Lyon[2]. Elle est capitaine FFI et travaille dans la clandestinité (pseudonyme : « Hélène ») auprès de Jacques Baumel, secrétaire général des Mouvements unis de la Résistance (MUR).
À la Libération, avec deux amies de la Résistance (dont sa cousine Jeannine Cyrot), et au nom de la Résistance, elle réclame la reddition de l'Hôtel Matignon, occupé par les services du gouvernement de Pierre Laval : reddition immédiatement obtenue.
Après la guerre, Edmée Jourda se consacre notamment à la traduction en français de romans étrangers (Frank Kane, G.G. Fickling, E. et M. A. Radford, Gil Brewer, Richard S. Prather ...)[3].
Elle est reçue chevalier de la Légion d'honneur et officier de la Résistance (médaille de la Résistance avec rosette)[4].
Elle meurt à Paris le , à l'âge de 95 ans, deux semaines avant son époux. — Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, lui rend alors hommage par communiqué[5].
Distinctions modifier
Chevalier de la Légion d'honneur
Médaille de la Résistance française avec rosette (décret du 17 novembre 1945)[6]
Notes et références modifier
- Relevé des fichiers de l'Insee
- « Décès de la résistante Edmée Jourda », par l'AFP dans Le Figaro, 16 décembre 2011.
- v. g. : Wilbur Smith, (trad. Edmée Jourda), L'aigle dans les cieux, 1974.
- Voir : Carnet du Figaro du 16/12/2011 et du Monde daté du 17/12/2011.
- « Disparition d'Edmée Jourda », hommage du maire de Paris, 16 décembre 2011.
- Ordre de la Libération, « Médaille de la Résistance française avec rosette - fiche Edmée JOURDA » (consulté le )
