EcoRodovias
| EcoRodovias S.A. | |
| Création | 1997 |
|---|---|
| Dates clés | 2003 |
| Fondateurs | Famille Almeida |
| Forme juridique | Société Anonyme par actions |
| Action | Bourse de São Paulo (ECOR3)[1] |
| Siège social | São Bernardo do Campo (État de São Paulo) Brésil
|
| Direction | Marcello Guidotti (Président) |
| Actionnaires | ASTM SpA (Groupe Gavio) (51,9 %) ECOR B3 (48,1 %) |
| Activité | Infrastructures & transports |
| Produits | Concessions d'autoroutes Logistique Ports & aéroports |
| Effectif | 2022 : 4 875[2] |
| Site web | www.ecorodovias.com.br |
| Chiffre d'affaires | 2022 : 3,57 milliards R$ (soit 676 millions €uros)[2] (valeur 25-10-2023)  + 2,41 %
|
| Résultat net | 2022 : 234,1 millions R$ (soit 44,48 millions €uros)[2] |
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EcoRodovias S.A. (Ecorodovias Infraestrutura e Logistic S.A.) est une entreprise brésilienne basée à São Bernardo do Campo dans l'État de São Paulo. Les activités de l'entreprise sont réparties en trois domaines d'activité : les concessions autoroutières, la plus importante du pays, avec un réseau de plus de 4 700 km répartis sur 8 États, la logistique et les ports.
La société est cotée au Novo Mercado B3 depuis 2010. Le contrôle de la société est assuré par IGLI do Brasil, une des nombreuses filiales du groupe italien ASTM SpA appartenant au groupe Gavio.
Histoire modifier
L'histoire d'EcoRodovias S.A. commence en 1997 avec la création, par le groupe CR Almeida, de la société Primav Construções e Comércio, une entreprise opérant dans le secteur de la construction et des grands projets d'infrastructures au Brésil. À partir de 1998, elle s'allie avec la filiale locale de la société italienne Impregilo SpA, Impregilo International NV, la plus grande entreprise de construction cotée en bourse en Italie, d'abord avec la constitution de la société Ecovias dos Imigrantes, concessionnaire et constructeur de l'autoroute Rodovia dos Imigrantes puis, en 2002, avec EcoRodovias S.A., dont elle détient une participation majoritaire[3].
En , EcoRodovias remporte la concession de l'autoroute BR-101 dans l'état d'Espírito Santo d'une longueur de 476 km[4].
En 2013, Impregilo, devenu Salini Impregilo SpA, revend sa branche brésilienne de gestion d'autoroutes à la famille Almeida qui devient seule propriétaire d'EcoRodovias[5].
Ne pouvant pas honorer les prêts bancaires souscrits pour le rachat d'EcoRodovias S.A., en mai 2016, la famille Almeida revend une forte participation au groupe italien Gavio SpA, l'un des plus grands conglomérats d'infrastructures d'Italie, avec un réseau de plus de 6 200 km d'autoroutes en concession dans le monde.
Le , EcoRodovias remporte la concession pour 30 ans du pont Rio-Niterói géré précédemment par CCR[6].
En 2015, le groupe Gavio SpA qui contrôle les sociétés ASTM SpA et SIAS SpA en Italie, à travers sa filiale brésilienne IGLI do Brasil, crée, avec le groupe CR Almeida, la société PRIMAV, une coentreprise détentrice de 64 % d'EcoRodovias. Le groupe Gavio injecte $573 millions dans cette nouvelle structure[5].
En , le groupe italien, qui détient alors 47 % de cette coentreprise, exprime son intérêt pour augmenter cette participation[7].
En , EcoRodovias remporte la concession du dernier tronçon de la São Paulo beltway (47,6 kilomètres) pour une durée de 30 ans[8]. En , EcoRodovias rachète son concurrent MGO Rodovias Minas Gerais-Goias, 436 kilomètres d'autoroutes, pour US$ 189 millions[9]. En , alors que le groupe est sous le coup d'une enquête fédérale à la suite d'allégations de corruption, le PDG Marcelino Rafart de Sera choisit de quitter la direction du groupe[10].
Concessions[11] modifier
Au 1er janvier 2023, le réseau d'autoroutes en concession, recueillant un trafic de 403 millions de véhicules (dont 65 % de poids lourds) comprenait :
- Ecosul - BR-116 & BR-392 - 457,3 km
- Sistema Anchieta-Imigrantes - SP-41, SP-55, SP-59, SP-150, SP-160, SP-248 - 176,9 km
- Ecoponte - viaduc sur la BR-101 - 28,7 km
- Ecopistas - SP-19, SP-70, SP-99 - 143,7 km
- Ecovias do Cerrado - BR-364 & 365 - 437 km
- Ecovias do Araguaia - BR-080/414, BR-153 - 850,7 km
- Eco050 - BR-050 - 436,6 km
- Eco101 - BR-101 - 478,7 km
- Eco135 - BR-135, MG-231 & LMG-754 - 364 km
- EcoRioMinas - 726,9 km
- Noroeste Paulista[12] - 601 km.
- EcoPorto - Terminal portuaire du Port de Santos 176 000 m2 comprenant 903 mètres de quai - 912 600 TEUs - 4 000 dockers.
- EcoPatio - Terminal logistique situé à Cubatão, près du Port de Santos de 443 000 m2 pouvant accueillir 1 225 camions.
La famille Almeida, propriétaire du groupe de construction brésilien CR Almeida, reste un actionnaire minoritaire d'EcoRodovias[13].
Notes & Références modifier
- « http://www.bmfbovespa.com.br/pt_br/produtos/listados-a-vista-e-derivativos/renda-variavel/empresas-listadas.htm?codigo=19453 » (consulté le )
- (pt) « Bilan EcoRodovias 2022 » (consulté le )
- (en) « EcoRodovias, controlled by Impregilo International Infrastructures, has won a 476 km motorway concession in the Brazilian state of Espirito Santo », (consulté le )
- (en) Impregilo lands 476km motorway concession in Brazil, www.theconstructionindex.co.uk, 20 janvier 2012 (consulté le 14 février 2019)
- (en) UPDATE 2-Gavio to share control of Brazil's EcoRodovias in $573 mln deal, www.reuters.com, 18 décembre 2015 (consulté le 14 février 2019)
- (pt) Darlan Alvarenga, « Ecorodovias remporte la concession du pont Rio-Niterói », sur www.globo.com, (consulté le )
- (en) Italy's Gavio group looking to increase control over EcoRodovias, www.reuters.com, 19 juillet 2017 (consulté le 12 février 2019)
- (en) Rogerio Jelmayer, Ecorodovias wins São Paulo beltway auction, www.bnamericas.com, 11 janvier 2018 (consulté le 12 février 2019)
- (en) Brazilian toll road operator Ecorodovias buys rival MGO for $189 mln -filing, www.reuters.com, 1 février 2018 (consulté le 12 février 2019)
- (en) Michael Kozek, Ecorodovias CEO resigns amid federal corruption investigation, www.Latinfinance.com, 18 octobre 2018 (consulté le 12 février 2019)
- (pt) « Présentation société EcoRodovias S.A. » (consulté le )
- (it) « Astm remporte une concession de 30 ans au Brésil. Le réseau d'EcoRodovias atteint 5.000 Km », (consulté le )
- (en) Anderson Antunes, The Richest Politicians in Brazil, www.forbes.com, 3 février 2014 (consulté le 14 février 2019)
