Décharge de Fresh Kills

Nom local	(en) Fresh Kills Landfill

Géographie
Pays	États-Unis
État	New York
Cité	New York
Île	Staten Island
Coordonnées	40° 34′ 36″ N, 74° 11′ 14″ O

Fonctionnement
Statut	Décharge

Histoire
Fondation	Avril 1948
Dissolution	22 mars 2001

La décharge de Fresh Kills est une décharge de 890 hectares, située dans l'arrondissement de Staten Island, dans la ville de New York, aux États-Unis. Elle a ouvert en 1947, avant d'être fermée en mars 2001, mais elle a été rouverte temporairement en septembre 2001, pour accueillir les débris du World Trade Center après les attentats du 11 septembre 2001.

Aujourd'hui fermée, elle était la plus grande mégastructure d'un seul tenant et sans enclave construite de la main de l'homme^[1] devant les pyramides d'Égypte, la Grande Muraille, le Colosse de Rhodes, les Twin Towers et la structure sous-marine de Yonaguni (par exemple). Elle était tellement grosse qu’à sa fermeture (le 22 mars 2001), elle dépassait la hauteur de la Statue de la Liberté de 25 mètres.

En 2013, les autorités municipales décident d'y édifier le plus grand parc de toute la ville. Il est construit par-dessus les ordures et les déchets enfouis^[2].

Dans son roman Underworld (1997, traduit en français sous le titre Outremonde, Actes Sud, 1999), Don DeLillo en fait un emblème des États-Unis. En 2019 paraît le premier livre en français sur Fresh Kills : Freshkills. Recycler la terre, essai sur le passage de la décharge au parc qui va la recouvrir^[3].

Ouvrier parmi les débris du World Trade Center dans la décharge de Fresh Kills, vue au fond sur Manhattan.
La décharge en 1973.
Le parc.

Voir aussi modifier

Freshkills Park

Notes et références modifier

↑ John Lloyd et John Mitchinson (trad. de l'anglais par Julien Ramonet), Les autruches ne mettent pas la tête dans le sable : 200 bonnes raisons de renoncer à nos certitudes [« The book of general ignorance »], Paris, Dunod, 2007, X-277 p., ill., couv. ill. en coul. ; 21 cm (ISBN 978-2-10-051097-9, BNF 41129125)
↑ « Quand une décharge retourne à la nature » (consulté le 22 avril 2013)
↑ Nancy Merary Jiménez-Martínez, « Lucie Taïeb, Freshkills. Recycler la terre », Géocarrefour, vol. 95, n^o 95,‎ 21 février 2021 (ISSN 1627-4873 et 1960-601X, DOI 10.4000/geocarrefour.16837, lire en ligne, consulté le 26 mars 2021)

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Décharge de Fresh Kills, sur Wikimedia Commons

Anne Farthouat, « Fresh Kills, la plus grande décharge deviendra le plus grand parc de New York », sur novethic, 16 août 2011
Ugo Rankl, « L'enfer à Fresh Kills », Le Point,‎ 28 septembre 2001 (lire en ligne)
Louis Morice, « Fresh Kills : un parc sur les débris du 11-Septembre », Le Nouvel Observateur,‎ 1^er septembre 2011 (lire en ligne)
« Fresh Kills, la plus grande décharge deviendra le plus grand parc de New York », sur Avenir durable, 23 août 2011
(en) « Fresh Kills, Staten Island Then and Now », sur YouTube

[1] John Lloyd et John Mitchinson (trad. de l'anglais par Julien Ramonet), Les autruches ne mettent pas la tête dans le sable : 200 bonnes raisons de renoncer à nos certitudes [« The book of general ignorance »], Paris, Dunod, 2007, X-277 p., ill., couv. ill. en coul. ; 21 cm (ISBN 978-2-10-051097-9, BNF 41129125)

[2] « Quand une décharge retourne à la nature » (consulté le 22 avril 2013)

[3] Nancy Merary Jiménez-Martínez, « Lucie Taïeb, Freshkills. Recycler la terre », Géocarrefour, vol. 95, n^o 95,‎ 21 février 2021 (ISSN 1627-4873 et 1960-601X, DOI 10.4000/geocarrefour.16837, lire en ligne, consulté le 26 mars 2021)

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