Les Duumviri navales, littéralement « deux hommes pour traiter des affaires navales »[1], étaient deux officiers de la marine élus par le peuple de Rome, assignés à la réparation et à l'équipement de la flotte romaine[2]. Chaque Duumvir navale était assigné à un consul romain, et chacun avait le contrôle de 20 navires[3],[4]. Il a été suggéré que ces officiers aient été responsables des navires des Socii navales plutôt que de ceux de la flotte romaine[1]. Ce poste fut créée en 311 avant j.-c. par la Lex Dacia, sous l’influence du tribun de la plèbe M. Decius[5].

Histoire modifier

Seulement deux opérations de la flotte des Duumviri navales nous sont connues. La première est l'établissement d'une colonie en Corse en 311 avant j.-c., l'autre est leur destruction dans la bataille contre les Tarentins en 282 av. J.-C. Certains historiens pensent qu'ils ont cessé d'exister en 267 av. J.-C., et ont été remplacés par quatre Quaestores classici[1]. D'autres historiens pensent que les Quastores classici ont agi en tant qu'auxiliaires des Duumviri navales et ne les auraient donc pas remplacés[6].

Duumviri Navales qui nous sont connus modifier

  • Publius Cornelius
  • Gaius Matienus[7],[8].

Article connexe modifier

Références modifier

  1. a b et c Andrew Erickson, China Goes to Sea : Maritime Transformation in Comparative Historical Perspective, Naval Institute Press, , 544 p. (ISBN 978-1-61251-152-8, lire en ligne), p. 67
  2. Simon Hornblower, The Oxford Classical Dictionary, OUP Oxford, , 1592 p. (ISBN 978-0-19-954556-8, lire en ligne)
  3. Johannes Thiel, A History of Roman sea-power before the second Punic war, University of Michigan, North-Holland Publishing Company, , p. 25
  4. ed. by Harriet I. Flower, The Cambridge companion to the Roman Republic, Cambridge, Cambridge University Press, , 405 p. (ISBN 978-0-521-00390-2, lire en ligne), p. 76
  5. Tite-Live 9.30.4
  6. Frederick Clark, The Influence of Sea-power on the History of the Roman Republic, George Banta publishing Company, , p. 8
  7. Tite-Live, xl. 26, 28.
  8. Broughton[précision nécessaire], vol. I, p. 386.