Durfort-Lacapelette

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Durfort-Lacapelette
Durfort-Lacapelette
Mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes Terres des Confluences
Maire
Mandat
Mme Dominique Forneris
2020-2026
Code postal 82390
Code commune 82051
Démographie
Gentilé Durfortais
Population
municipale
843 hab. (2021 en diminution de 3,55 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 14″ nord, 1° 09′ 20″ est
Altitude 195 m
Min. 91 m
Max. 205 m
Superficie 35,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Moissac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Serres Sud-Quercy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Durfort-Lacapelette
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Durfort-Lacapelette
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Durfort-Lacapelette
Liens
Site web Site officiel

Durfort-Lacapelette est une commune française située dans le nord du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Barguelonne, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de Lembenne et par divers autres petits cours d'eau.

Durfort-Lacapelette est une commune rurale qui compte 843 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Moissac. Ses habitants sont appelés les Durfortais ou Durfortaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune située dans le Quercy, dans la zone de production de l'AOC chasselas de Moissac.

Communes limitrophes modifier

Durfort-Lacapelette est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Cazes-Mondenard, Lafrançaise, Moissac, Montbarla, Montesquieu et Saint-Amans-de-Pellagal.

Communes limitrophes de Durfort-Lacapelette[1]
Montbarla Saint-Amans-de-Pellagal
Montesquieu   Cazes-Mondenard
Moissac Lafrançaise
(sur 100 m)

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 3 583 hectares ; son altitude varie de 91 à 205 mètres[2].

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Durfort-Lacapelette.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Barguelonne, le ruisseau de Lembenne, un bras de la Barguelonne, un bras de la Barguelonne, le ruisseau de Bonnet, le ruisseau de Claveillé, le ruisseau de Couget, le ruisseau de Ferret, le ruisseau de Lanet, le ruisseau de la Thomaze, le ruisseau de Malepeyre, le ruisseau de Ménic, le ruisseau de Palorme, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 48 km de longueur totale[4],[Carte 1].

La Barguelonne, d'une longueur totale de 61,1 km, prend sa source dans la commune de Lhospitalet et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal de Golfech à Lamagistère, après avoir traversé 24 communes[5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 805 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 759,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records DURFORT (82) - alt : 151m, lat : 44°10'32"N, lon : 1°10'00"E
Records établis sur la période du 01-01-1993 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,5 4,8 7,3 10,6 14,1 15,8 15,7 12,4 9,8 5,5 3 8,7
Température moyenne (°C) 6,1 7 10,2 13 16,5 20,3 22,4 22,3 18,8 15,1 9,5 6,6 14
Température maximale moyenne (°C) 9,6 11,6 15,7 18,7 22,4 26,5 28,9 29 25,1 20,3 13,5 10,1 19,3
Record de froid (°C)
date du record
−9,5
19.01.17
−13
09.02.12
−10
01.03.05
−1,5
07.04.08
1,5
06.05.19
5,5
01.06.06
8,5
17.07.00
7,5
31.08.1993
4
18.09.01
−3,5
25.10.03
−8,5
18.11.07
−10,5
25.12.01
−13
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
19
28.01.02
24,5
27.02.19
27
20.03.05
31
08.04.11
35
30.05.01
39
29.06.19
39,5
23.07.19
42
12.08.03
36,5
03.09.05
32
02.10.11
24,5
07.11.15
19
08.12.10
42
2003
Précipitations (mm) 71,6 53,1 57,8 77,5 83 61 48,9 49,7 61 57,2 66,7 72 759,5
Source : « Fiche 82051001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,6
2,6
71,6
 
 
 
11,6
2,5
53,1
 
 
 
15,7
4,8
57,8
 
 
 
18,7
7,3
77,5
 
 
 
22,4
10,6
83
 
 
 
26,5
14,1
61
 
 
 
28,9
15,8
48,9
 
 
 
29
15,7
49,7
 
 
 
25,1
12,4
61
 
 
 
20,3
9,8
57,2
 
 
 
13,5
5,5
66,7
 
 
 
10,1
3
72
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Durfort-Lacapelette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[15],[I 1],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moissac, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,1 %), forêts (25,6 %), terres arables (6 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (1,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

Accès avec les routes départementales D 2 et D 16.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Durfort-Lacapelette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Barguelonne et le ruisseau du Bartac. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1996, 1999, 2007, 2015 et 2018[21],[18].

Durfort-Lacapelette est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[22].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Durfort-Lacapelette.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 86,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 433 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 297 sont en aléa moyen ou fort, soit 69 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1999, 2002, 2003, 2009, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Toponymie modifier

Durfort proviendrait de « Dur » qui en gaulois signifie important et « Fort » dans le sens forteresse.

Histoire modifier

La commune de Durfort a pris le nom de Durfort-Lacapelette en 1972 (pour éviter la confusion avec son homonyme du Tarn ou bien Durfort en Ariège).

La maison de Durfort (depuis ducs de Duras et de Lorges) est originaire de cette commune et y est connue depuis 1045. Ils ont pour berceau la motte castrale de Saint-Hilaire-de-Durfort[27], de nos jours simple hameau au nord-oest de la paroisse (Saint-Hilaire).

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[28],[29].

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Terres des Confluences et du canton du Pays de Serres Sud-Quercy (avant le redécoupage départemental de 2014, Durfort-Lacapelette faisait partie du canton de Lauzerte).

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1794 Michel Pierre Perrin-Grandpre    
1794 1797 Charles Bouisset    
1797 1799 Joseph Berne    
1799 1800 Etienne Fieldes    
1800 1816 Jean Thimothée Garderes    
1816 1821 Charles Bouisset    
1821 1834 Guillaume Demotes    
1834 1857 Antoine Aurientis    
1857 1860 Etienne Combadazou    
1860 1870 Pierre-Emile Carrere    
1870 1871 Jean Mouillerac    
1871 1881 Pierre-Emile Carrere    
1881 1881 Pierre Tapiou    
1881 1891 Jean-Baptiste Bonnet    
1891 1894 Jules Salers    
1894 1902 Paul Jean François Combadazou    
1902 1917 Eugène Delpon    
1917 1919 Jean Urbain Arnal    
1919 1944 Louis Fontanie    
1944 1945 Raoul Fleury    
1945 1959 Eugène Duffau    
1959 1989 Pierre Pertenaïs MRG  
1989 2008 Jean Claude Delcassé PRG  
mars 2008 En cours
(au avril 2014)
Mme Dominique Forneris[30][ PRG  

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

En 2021, la commune comptait 843 habitants[Note 5], en diminution de 3,55 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9901 0941 3331 4491 5001 5001 6531 5911 514
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5011 5101 4181 4451 3501 2841 1941 1441 111
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1201 0901 0219219809631 0061 013947
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
881832723761686675755775851
2018 2021 - - - - - - -
834843-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
Rang de la commune dans le département 86 106 83 89 94 99 99 97
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 335 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 823 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 900 [I 4] (20 140  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 5,3 % 5,8 % 8,2 %
Département[I 7] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 464 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Moissac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 207 emplois en 2018, contre 235 en 2013 et 216 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 326, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 10].

Sur ces 326 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 102 travaillent dans la commune, soit 31 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

74 établissements[Note 8] sont implantés à Durfort-Lacapelette au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 74
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 9,5 % (9,6 %)
Construction 14 18,9 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 18,9 % (29,7 %)
Activités financières et d'assurance 4 5,4 % (3,4 %)
Activités immobilières 4 5,4 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
16 21,6 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
11 14,9 % (13,6 %)
Autres activités de services 4 5,4 % (9,3 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,6 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 74 entreprises implantées à Durfort-Lacapelette), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

  • LTH, location et location-bail d'autres biens personnels et domestiques (1 612 k€)
  • Agence Technologique De Communications - Atc, commerce de détail d'enregistrements musicaux et vidéo en magasin spécialisé (1 313 k€)
  • Ecurie La Feuillee, autres activités liées au sport (367 k€)
  • Albrespy, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (292 k€)
  • LFR Energie, travaux d'installation électrique dans tous locaux (260 k€)

Viticulture : zone de production de l'AOC chasselas de Moissac. Artisanat et commerce y sont présents[40].

Agriculture modifier

La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 109 80 48 41
SAU[Note 11] (ha) 2 220 1 778 1 578 1 402

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 109 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 80 en 2000 puis à 48 en 2010[43] et enfin à 41 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[44],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 220 ha en 1988 à 1 402 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 34 ha[43].

Enseignement modifier

Durfort-Lacapelette fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune par une maternelle et une primaire[45].

Culture et festivités modifier

Activités sportives modifier

Chasse, pétanque, randonnées pédestres,

Écologie et recyclage modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Le village possède un habitat très dispersé avec de nombreuses églises qui satisfaisaient à une population plus nombreuse qu'aujourd'hui. Mais à Lacapelette (hameau de la mairie) il n'y a pas présence d'une chapelle. Le monument le plus ancien est l'ancienne mairie, installée là depuis 1922.

Églises modifier

  • Église Saint-Hubert de Saint-Hubert : Édifice situé à environ 2 km au sud de Lacapelette. Clocher-mur[46].
  • Église Saint-Paul des Brugues. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[47]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[47]. Édifice daté de 1875 situé à environ 1 km au sud-est de Lacapelette. Clocher-mur[46].
  • Église Saint-Hilaire de Durfort-Lacapelette. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[48]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[48]. La façade de l'édifice est surmontée d'un clocher-mur triangulaire ajouré de trois arcades. L'église dont l'origine date du XVe siècle a été reconstruit partiellement au XIXe siècle (adjonction de deux chapelles et construction de la voûte de la nef vers 1875). La clé de voûte du chœur porte les armoiries des Castanhier qui furent seigneurs de Durfort après 1336. Clocher-mur[46].
  • Église Saint-Martin de Montmaure. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[49]. L'édifice est noté dans la bulle du pape Urbain II du . Église rebâtie au XVIIe siècle ; allongement de la nef et construction d'une fausse voûte dans le chœur, vers 1875. Clocher-mur[46].
  • Église Saint-Sulpice de Saint-Simplice. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[50]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[50]. L'édifice a été reconstruit XVIIe siècle. Adjonction d'une chapelle au nord en 1863 ; reconstruction partielle entre 1895 et 1898.

Personnalités liées à la commune modifier

 
Pierre Blaise à l'entrée du village en 1975

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Durfort-Lacapelette » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Moissac » (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Durfort-Lacapelette » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Durfort-Lacapelette » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
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  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Durfort-Lacapelette » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Durfort-Lacapelette » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
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  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  9. « Station Météo-France « Durfort » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
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  13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Durfort-Lacapelette », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Liste des espaces protégés sur la commune de Durfort-Lacapelette », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  27. Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 54.
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  45. Durfort-Lacapelette le site officiel de la commune
  46. a b c et d le patrimoine de Durfort-Lacapelette.
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