Duras (Lot-et-Garonne)

commune française du département de Lot-et-Garonne

Duras
Duras (Lot-et-Garonne)
Château de Duras, façade ouest.
Blason de Duras
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Marmande
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Duras
(siège)
Maire
Mandat
Bernadette Dreux
2020-2026
Code postal 47120
Code commune 47086
Démographie
Gentilé Duraquois
Population
municipale
1 211 hab. (2021 en diminution de 7,91 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 40′ 37″ nord, 0° 11′ 01″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 128 m
Superficie 20,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Guyenne
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Duras
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Duras
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Duras
Liens
Site web http://www.mairie-duras.fr/

Duras [dyʁas] est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Ancien chef-lieu du canton de Duras, la commune est depuis 2015 le bureau centralisateur du canton des Coteaux de Guyenne.

Les habitants en sont les Duraquois[1].

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Duras est située à 62,5 km au nord-ouest d'Agen et 62,7 km au sud-est de Bordeaux ainsi qu'à 19,5 km au nord de Marmande et 30,6 km au sud de Bergerac. Elle est limitrophe du département de la Gironde.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Savignac-de-Duras, Taillecavat, Saint-Pierre-sur-Dropt, Cours-de-Monségur, Auriac-sur-Dropt, Baleyssagues, Esclottes, Pardaillan et Saint-Sernin.

Géologie et relief modifier

 
Le bourg de Duras.

Située en Guyenne dans le vignoble des côtes-de-Duras, la commune de Duras est arrosée par un affluent de la Garonne, le Dropt, qui sert de limite naturelle à la commune au sud, la séparant de Saint-Pierre-sur-Dropt, Taillecavat et Cours-de-Monségur jusqu'au confluent avec la Dourdèze.

La géologie de Duras repose sur une succession de dépôts sédimentaires — molasses du Fronsadais (argiles à filons sableux) éocènes ou oligocènes, argiles et calcaires de Castillon et calcaires à astéries oligocènes — formant de faibles reliefs plus accentués à l'est de la commune, entaillés au nord-ouest et de l'ouest au sud du territoire communal par les vallées de la Dourdèze et du Dropt qui y ont déposé des alluvions récentes[3].

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

  • Moyenne annuelle de température : 13 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 769 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1962 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records DURAS (47) - alt : 112 m 44° 41′ 06″ N, 0° 12′ 18″ E
Records établis sur la période du 01-10-1962 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,7 4,8 6,7 10,2 13,2 15 14,9 12,1 9,7 5,4 3,1 8,4
Température moyenne (°C) 5,8 6,9 9,8 12 15,8 19,1 21,2 21,1 18,1 14,5 9,2 6,4 13,4
Température maximale moyenne (°C) 9,3 11,2 14,8 17,4 21,4 24,9 27,4 27,4 24 19,3 13,1 9,6 18,4
Record de froid (°C)
date du record
−17,8
16.01.1985
−14
09.02.12
−10
01.03.05
−2,3
21.04.1991
0,8
06.05.1975
3,2
01.06.06
7
02.07.12
5,2
30.08.1986
3
27.09.10
−3,4
25.10.03
−7,5
18.11.07
−12
26.12.1962
−17,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19
28.01.1987
25
27.02.19
26
20.03.05
29,8
08.04.11
33,5
18.05.1992
38
27.06.11
41,5
23.07.19
40,3
04.08.03
36,3
03.09.05
31,6
03.10.1985
26
07.11.15
20,2
15.12.1989
41,5
2019
Précipitations (mm) 68,3 60,9 57,4 77,3 71 58,6 51,2 58,8 67,6 74 80,6 78,1 803,8
Source : « Fiche 47086001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Duras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), prairies (12,2 %), forêts (9,3 %), cultures permanentes (6,4 %), zones urbanisées (3,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports modifier

Voies routières modifier

Le bourg, implanté sur une hauteur qui domine la vallée du Dropt, est un important carrefour routier sur les routes départementales 708 (ancienne RN 708) et 668 (ancienne RN 668) sur lesquelles viennent se greffer dans un rayon d'un kilomètre, les routes départementales 124, 134, 203, 237, 281 et 311.

Transports modifier

Les gares les plus proches sont situées à La Réole sur la Ligne Bordeaux - Sète et à Sainte-Foy-la-Grande sur la Ligne Bordeaux - Sarlat.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Duras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à  débordement lent de cours d'eau, notamment le Dropt et la Dourdèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2009, 2018 et 2021[19],[17].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[20]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[21].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Duras.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[22]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003 et 2011, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1994[17].

Toponymie modifier

La forme la plus ancienne de Duras pourrait provenir du celte duros signifiant hauteur fortifiée, racine à laquelle aurait été ajouté le suffixe -acum.

Le duras est aussi un cépage de la région gaillacoise auquel on a voulu donner les mêmes origines.

Histoire modifier

La ville de Duras est née en 1137 ou peu après, lorsque le vicomte de Bezaume (probablement Guillaume-Amanieu de Gabardan) a saccagé la ville voisine de Saint-Eyrard (oc), dépendante de l'abbaye bénédictine de La Réole, et forcé sa population à se déplacer près de son château (dont on déduit qu'il existait déjà). Entre 1137 et 1233, date de la mention d'un prior de Duras, le prieuré de Saint-Eyrard, possession de l'abbaye de La Réole, a lui aussi été transféré à Duras[24].

Ce lieu a donné son nom à une branche de la maison de Durfort. Il fut érigé en marquisat en 1609 et en duché de Duras en 1689.

Héraldique modifier

Les armes de Duras se blasonnent ainsi :

Écartelé d'argent et de gueules.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1971 juin 1995 Lucien Chollet UDF Conseiller général du canton de Duras (1967-1998)
juin 1995 mars 2001 Jean-Marc Delmas    
mars 2001 mars 2008 Claude Donis    
mars 2008
(réélue en mai 2020[25])
En cours Bernadette Dreux LR Conseillère générale du canton de Duras (2004-2015)
Présidente de la communauté de communes du Pays de Duras

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 1 211 habitants[Note 6], en diminution de 7,91 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6491 5011 4281 5041 6121 7021 7011 7171 667
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6741 6171 6631 6671 6811 6071 6121 5561 634
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5621 5161 5241 3281 3731 4641 5331 3321 294
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 3031 2981 2451 2441 2001 2141 1971 1821 213
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3081 2191 211------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 22,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 48,4 % la même année, alors qu'il est de 33,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 579 hommes pour 672 femmes, soit un taux de 53,72 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,96 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
4,3 
90 ou +
6,2 
17,6 
75-89 ans
20,5 
25,4 
60-74 ans
22,6 
20,0 
45-59 ans
18,8 
10,5 
30-44 ans
9,3 
11,7 
15-29 ans
11,6 
10,6 
0-14 ans
11,0 
Pyramide des âges du département de Lot-et-Garonne en 2020 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,7 
10 
75-89 ans
12,3 
20,2 
60-74 ans
20,9 
20,6 
45-59 ans
20,1 
16,2 
30-44 ans
15,8 
14,8 
15-29 ans
13,3 
16,9 
0-14 ans
14,9 

Enseignement modifier

La commune relève de l'académie de Bordeaux.

La ville administre une école maternelle et une école élémentaire communales[33] et le département gère un collège : le collège Lucien Sigala[34] qui a un taux de réussite de 98% au DNB 2020[35].

La commune administre également une crèche (MAM)

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Juillet, Aout : marchés nocturnes le jeudi soir, projection son et lumières sur les façades du château tous les dimanches, mardis et jeudis ;
  • Juillet : festival de musique électronique Durassic Festival, Fête du 14 Juillet avec feu d'artifice et projection son et lumières au château ;
  • 15 août : brocante ;
  • Août : fête médiévale (jeux anciens, animations gratuites dans la ville, spectacle payant au pied du château), fête du vin ;
  • Septembre : les Ducales, concert de musique classique au sein du château ;
  • Octobre : rassemblement d'Halloween;
  • Décembre : marché de Noël.

Santé modifier

Il y a une maison maison médicale où sont présents médecins généralistes, infirmiers, kinésithérapeute, ostéopathe et dentiste. Un EHPAD est présent sur la commune ainsi qu'une résidence pour personnes âgées (MARPA).

Cinéma modifier

En 2012 a été tourné dans la commune le film La Dune de Yossi Aviram.

Sports modifier

  • Stade municipal Francois-Ballet.
  • Gymnase
  • Terrains de pétanque
  • Skate parc

Cultes modifier

  • Catholique : paroisse Saint-Martin du Dropt.

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 675 , ce qui plaçait Duras au 26 483e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[36].

Emploi modifier

  • Agriculture : 128 ha de vignes et 278 de bois.

Entreprises et commerces modifier

  • Marché : le lundi matin et le jeudi soir l'été.
  • Vignobles des Côtes-de-duras (AOC) et la Maison des vins.
  • Fabrique artisanale de chocolats et pruneaux d'Agen (société Guinguet).
  • Hébergements touristiques : des gîtes, deux hôtels et deux campings dont un municipal assurant également une aire pour camping-cars.
  • Maison de retraite.

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

  • Maison de Duras :
    • Guy Aldonce Ier de Durfort (1605–1665), marquis de Duras, militaire français ;
    • Jacques Henri de Durfort (1625–1704), fils du précédent, maréchal de France et gouverneur de Franche-Comté sous Louis XIV ;
    • Guy Aldonce II de Durfort (1630–1702), frère du précédent, également maréchal de France ;
    • Marie de Durfort (1648–1689), sœur des précédents ;
    • Louise d'Aumont (1759–1826), duchesse de Mazarin, issue de la famille des Durfort-Duras, devint la princesse Louise de Monaco après avoir épousé, le 15 juillet 1777, le prince de Monaco, futur Honoré IV (1758–1819). Cependant, malgré un mariage qui dura une vingtaine d’années — de 1777 (date du mariage) à 1798 (date du divorce), elle n’était plus l’épouse du prince lors de son avènement, après la période d'occupation française (1793–1814), le 30 mai 1814. De cette union naquirent deux fils qui régnèrent l’un après l’autre : le prince Honoré V (1778–1841) et le prince Florestan Ier (1785-1856). Le 4 juillet 2017[41], une plaque est dévoilée par le prince Albert II de Monaco : une des salles de la halle du village (datant du XVe siècle) porte désormais le nom de son aïeule, Louise-Félicité-Victoire d’Aumont, héritière des Durfort-Duras.
    • Claire de Kersaint (1777–1828), écrivain féministe, duchesse de Duras.
  • David Hume de Godscroft (1558–1629), historien écossais, a été pasteur protestant à Duras pour une décennie, à partir de 1604.
  • Jean Orieux (1907–1990), romancier et biographe, est né à Duras et y est enterré.
  • Marguerite Duras (1914–1996), écrivain, née Marguerite Donnadieu, dont le nom de plume est une référence à la ville de Duras ; son nom a été donné à une place de la ville.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 27 juillet 2013.
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Carte géologique de la France au 1/50 000 - Notice no 829 - Duras » [PDF], sur le site Ficheinfoterre du BRGM (consulté le ), p. 22-43.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  10. « Fiche du Poste 47086001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Duras », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
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  40. Sentier botanique (Domaine les Hauts de Riquet)
  41. Article du Point, 4 juillet 2017.