Doulezon

commune française du département de la Gironde

Doulezon
Doulezon
La mairie (juillet 2014).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes Castillon-Pujols
Maire
Mandat
Christian Bourdier
2020-2026
Code postal 33350
Code commune 33153
Démographie
Gentilé Doulezonnais
Population
municipale
271 hab. (2021 en augmentation de 5,45 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 47′ 35″ nord, 0° 00′ 15″ ouest
Altitude Min. 26 m
Max. 112 m
Superficie 7,36 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Coteaux de Dordogne
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Doulezon

Doulezon est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Localisation modifier

Située à environ 5 km à vol d'oiseau au sud (rive gauche) de la Dordogne, entre Pujols et Pessac-sur-Dordogne, la commune de Doulezon se trouve à 52 km à l'est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 22,8 km au sud-est de Libourne, chef-lieu d'arrondissement, et à 3,5 km au sud-est de Pujols, chef-lieu de canton[1].

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes en sont Mouliets-et-Villemartin au nord sur un peu plus de 500 mètres, Sainte-Radegonde au nord-est, Pellegrue à l'est, en quadripoint (point de la surface de la Terre qui touche quatre régions distinctes), Saint-Antoine-du-Queyret au sud-est, Ruch au sud-ouest et Pujols à l'ouest.

Communes limitrophes de Doulezon[2]
Mouliets-et-Villemartin
               Sainte-Radegonde
Pujols                    (quadripoint)               Pellegrue
Ruch Saint-Antoine-du-Queyret                              

Le quadripoint où se rejoignent les communes de Doulezon, Sainte-Radegonde, Saint-Antoine-du-Queyret et Pellegrue se trouve au cœur d'une forêt.

Hydrographie modifier

Les cours d'eau notables arrosant le territoire communal sont, d'une part, au sud, l'Escouach, né dans la commune voisine de Saint-Antoine-du-Queyret, qui fait office de limite entre les communes de Doulezon et de Ruch, puis continue vers l'ouest vers Pujols, Saint-Pey-de-Castets et Civrac-sur-Dordogne où il se jette dans la Dordogne et d'autre part, au nord, son affluent, le Romédol qui naît en limite des communes de Doulezon et de Sainte-Radegonde, fait office de limite entre ces deux communes, traverse la pointe nord du territoire communal et continue vers l'ouest, entre Pujols et Mouliets-et-Villemartin, jusqu'à rejoindre l'Escouach sur la commune de Saint-Pey-de-Castets.

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 827 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Talence à 13 km à vol d'oiseau[6], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Doulezon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (70,5 %), prairies (13 %), forêts (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), terres arables (2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports modifier

La principale voie de communication routière est la route départementale D 18 qui passe à environ 500 mètres au nord du village et qui conduit vers l'ouest-nord-ouest à Pujols et au-delà, plus au nord, à Castillon-la-Bataille et vers le ouest-nord-ouest à Gensac et, plus au nord, à Pessac-sur-Dordogne ; le village est traversé par la route départementale D 21 qui mène à cette D 18 vers le nord et vers le sud à Saint-Antoine-du-Queyret.
L'accès, par la route, à la rive gauche de la Dordogne (département de la Dordogne) peut se faire soit au pont de Castillon-la-Bataille sur la route départementale D 17 distant de 8,5 km vers le nord-ouest, soit à celui de Pessac-sur-Dordogne sur la route départementale D 16 distant de 10 km vers le nord-est.
L'accès à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) le plus proche est celui de l'échangeur autoroutier avec la route nationale 89 qui se situe à 28 km vers le nord-ouest, tandis que l'accès no 11, dit de Coutras, est distant de 31 km vers le nord et l'accès no 12, dit de Montpon, est distant de 32 km vers le nord-est.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 4, dit de La Réole, distant de 36 km par la route vers le sud.

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 10 km vers le nord-nord-ouest, de Castillon-la-Bataille, sur la ligne Libourne - Sarlat du TER Nouvelle-Aquitaine.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Doulezon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2005 et 2009[18],[16].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Doulezon.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 153 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 153 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Toponymie modifier

Le nom de la commune de Doulezon provient sans doute du nom d’une villa gallo-romaine, la villa Dolatius, propriété de Dolus, ou peut-être du celtique dol qui signifie « eau »[21].

Le nom de la commune est Doleson en gascon.

Histoire modifier

Le site de Doulezon se révèle être, depuis toujours, non seulement propice à la culture puisque situé dans le bassin formé par l'Escouach et son affluent, le Romédol, mais encore un lieu d’habitation aisé à défendre. C'est durant la période gallo-romaine que le coteau se couvre de vignes et que la viticulture devient la principale activité du village qui va se développer rapidement.
De cette époque, Doulezon conserve une importante villa gallo-romaine qui s’étend sur près de trois hectares. Elle est mise au jour en 1972. Un hypocauste (chauffage par le sol), aujourd'hui recouvert, y est dégagé, attestant la présence de thermes[21].

Au Moyen Âge (VIe-XIIe siècles), Doulezon se dote d’une église dépendant de la grande abbaye de La Sauve-Majeure et la paroisse s’agrandissant peu à peu, elle devient un prieuré au XVe siècle[21].

À la Révolution, la paroisse Notre-Dame de Doulezon forme la commune de Doulezon[22].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 mars 2014 Annie Galineau    
mars 2014 En cours Christian Bourdier   Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages modifier

Aucun jumelage n'a existé, n'existe ou n'est prévu pour la commune.

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants sont appelés les Doulezonnais[23].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 271 habitants[Note 2], en augmentation de 5,45 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
499482453487429457445422442
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
409377325330355332310306361
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
404392418383393393376379375
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
314327225183212230246248262
2017 2021 - - - - - - -
265271-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La commune, dépendant de l'académie de Bordeaux, héberge un seul établissement scolaire, une école maternelle qui accueille 24 élèves (année scolaire 2014-2015)[28].

Le collège auquel la commune est rattachée est le collège Aliènor-d'Aquitaine de Castillon-la-Bataille[29].

Le lycée auquel la commune est rattachée est le lycée Élysée-Reclus de Sainte-Foy-la-Grande[30].

Économie modifier

L'activité principale des entreprises et des salariés de la commune relève du secteur primaire et essentiellement de l'agriculture, de la sylviculture et de la pêche.

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011[31] Postes salariés par secteur d'activité au 31 décembre 2011[31]
Secteur d'activité Nbre d'entreprises Pourcentage 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés Nbre salariés Pourcentage 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés
Agriculture, sylviculture et pêche 17 54,8 12 4 1 19 70,4 9 10
Industrie 1 3,2 1 0 0 0 0,0 0 0
Construction 6 19,4 5 1 0 4 14,8 4 0
Commerce, transports, services divers 5 16,1 5 0 0 0 0,0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 6,5 0 2 0 4 14,8 4 0
Totaux 31 100,0 23 7 1 27 100,0 17 10

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 45,3 km pour Bordeaux, 27 km pour Libourne et 2,8 km pour Pujols. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 23 août 2014.
  2. Doulezon sur Géoportail, consulté le 21 mai 2015.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Doulezon et Talence », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Talence » (commune de Talence) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Doulezon », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Doulezon », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. a b et c Doulezon sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 25 août 2014.
  22. Historique des communes, p. 19, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 29 août 2014.
  23. Nom des habitants de la commune sur Habitants.fr, consulté le 25 août 2014.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. L'école maternelle de Doulezon sur le site de l'Éducation nationale, consulté le 25 août 2014.
  29. [PDF] Secteurs des collèges, p. 3, sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 25 août 2014.
  30. [PDF] Lycées d'enseignement général & technologique, p. 3, sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 25 août 2014.
  31. a et b Chiffres clés caractéristiques des entreprises et des établissements pour la commune de Doulezon en 2011, consulté le 22 août 2014.
  32. « Notice MH de l'église Saint-Vincent », notice no PA00083540, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 17 août 2014.