Dominicaines de la congrégation romaine de saint Dominique

congrégation religieuse féminine

Dominicaines de la congrégation romaine de saint Dominique
Image illustrative de l’article Dominicaines de la congrégation romaine de saint Dominique
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 9 décembre 1959
par Jean XXIII
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité dominicaine
Règle de saint Augustin
But enseignement, catéchisme
Structure et histoire
Fondation 1959
Abréviation C.R.S.D
Rattaché à Ordre des Prêcheurs
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les dominicaines de la congrégation romaine de saint Dominique sont une congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical née de l'union en 1959 de cinq instituts français.

Historique modifier

L'institut est né de l'union de cinq congrégations françaises de sœurs dominicaines enseignantes :

  • Dominicaines du Sacré-Cœur d'Hardinghen
  • Dominicaines du Saint Rosaire de Sèvres
  • Dominicaines du Tiers-ordre enseignant de Nancy
  • Dominicaines de la Sainte Trinité de Chalon-sur-Saône
  • Dominicaines de Notre-Dame du saint Rosaire et de saint Thomas d'Aquin de Livry-sur-Seine

Le décret canonique d'érection est publié le par le pape Jean XXIII. Il est agrégé à l'ordre des prêcheurs le [1] et ses constitutions sont approuvées par le Saint-Siège le . Le , les dominicaines de Gramond fusionnent avec elles.


  • Dominicaines du Tiers-ordre enseignant fondées en 1853 à Nancy par Adèle Lejeune en religion Mère Sainte-Rose, qui souhaite réunir les congrégations enseignantes du Tiers-ordre. La polonaise Marie Colombe Białecka (1838-1887) entre au couvent de Nancy en 1857 pour se former à la vie religieuse. De retour dans son pays natal, elle fonde les sœurs de Saint Dominique de Cracovie en 1861[2]. Les Dominicaines de Nancy sont expulsées de France en 1901 et fondent des maisons à l'étranger. En 1904, Louis Mothon (1844-1916), vicaire provincial dominicain[3] de Lewiston (dans l'État du Maine aux États-Unis) les appellent pour gérer les écoles paroissiales de Lewiston. Elles essaiment ensuite en 1925 à Hudson dans le comté de Vaudreuil à la sollicitation de Mgr Raymond-Marie Rouleau, évêque du diocèse de Valleyfield. Son successeur, Mgr Joseph-Alfred Langlois, les encourage deux ans plus à établir leur maison-mère et le noviciat à Salaberry-de-Valleyfield. Elles ouvrent une maison à Montréal ainsi que d'une école bilingue à Roxboro. Les religieuses poursuivent leur œuvre aux États-Unis, principalement dans les États du Maine et du Massachusetts[4]. Deux congrégation s'unissent avec elles en 1919 puis en 1945[5].
    • Dominicaines de l'Assomption du tiers-ordre dominicain de Langres fondé en 1623, elles fusionnent en 1919 avec les dominicaines de Nancy.
    • Dominicaines de Neufchâteau ou religieuses de saint Dominique fondé en 1827 à Habay-la-Neuve, unis aux dominicaines de Nancy en 1945.
  • Dominicaines du Saint Rosaire fondée à Paris en 1852 par Marie-Rose Leblanc, avec l'aide du Père Aussant, prieur des dominicains de Paris. En 1861, la maison-mère est transférée à Sèvres puis à Montlignon en 1933. La congrégation est agrégée à l'ordre des prêcheurs en 1854 et reconnue de droit pontifical à partir de 1869[6].
  • Dominicaines de Gramond fondée à Gramond en 1843 par Marie-Anne Boutonnet (1813-1886) en religion Mère Saint François de Sales et le Père Pierre-Jean Combal (1790-1874).
    • Dominicaines de la Vierge fusionnent en 1937 avec les dominicaines de Gramond. Cette congrégation de droit diocésain est fondée en 1887 par Mère Saint Vincent Baldet.
  • Dominicaines du Sacré-Cœur fondée à Hardinghen en 1876 par Léonie Sicard (1837-1907) en religion Mère Marie des Anges[7].
  • Dominicaines de Notre-Dame du saint Rosaire et de saint Thomas d'Aquin de Livry-sur-Seine
  • Dominicaines de la Sainte Trinité fondée à Chalon-sur-Saône en 1621 par Maria Clerc.

Activité et diffusion modifier

Les sœurs se dédient à l'enseignement et à l'instruction du catéchisme auprès des jeunes et des adultes.

Elles sont présentes en :

La maison-mère est à Rome.

En 2017, l'institut comptait 355 communautés religieuses et 50 communautés[8].

Notes et références modifier

  1. « Congrégation romaine de Saint-Dominique », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  2. (pl) « s. Kolumba w Nancy », sur matkakolumba.dominikanki.pl (consulté le ).
  3. Guy Laperrière, Les congrégations religieuses : Au plus fort de la tourmente, 1901-1904, t. 2, Presses de l'Université Laval, , 597 p., p. 305 & 306
  4. « Dominicaines du Tiers-ordre enseignant », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le ).
  5. Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 315
  6. « Dominicaines du Très-Saint-Rosaire. Sèvres, Hauts-de-Seine », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  7. « Dominicaines du Sacré-Coeur de Hardighen », sur congregation.fr (consulté le ).
  8. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9), p. 1509