Djedkhonsouefânkh est un grand prêtre d'Amon à Thèbes en vers 1046-1045 avant l'ère commune, entre ses frères Masaharta et Menkhéperrê[1].

Djedkhonsouefânkh
Nom en hiéroglyphe
I10
D46
Aa1
N35
M23M17G43
I9
S34N35
Aa1
Transcription D̲d-ḫnsw-iw=f-ˁnḫ
Période Troisième Période intermédiaire
Dynastie XXIe dynastie - Dynastie parallèle des grands prêtres d'Amon
Fonction principale Grand prêtre d'Amon
Prédécesseur Masaharta
Dates de fonction v. 1046-1045 AEC
Successeur Menkhéperrê
Famille
Grand-père paternel Piânkh
Grand-mère paternelle Hereret ?
Nedjemet ?
Grand-père maternel Ramsès XI ?
Nesbanebdjed Ier (Smendès) ?
Grand-mère maternelle Tentamon ?
Père Pinedjem Ier
Mère Hénouttaouy Ire ?
Isetemkheb Ire ?
Conjoint Djedmoutesânkh ?
Enfant(s) ...rê
Fratrie Menkhéperrê
Moutnedjemet
Maâtkarê
Psousennès Ier
Masaharta
Hénouttaouy
Nauny
♂ Nysoupanéferhor

Attestation

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Son existence n'est connu que par la simple mention de son nom sur le cercueil de son fils (aujourd'hui perdu). On peut y lire, selon Cecil Torr : « [...]rê, fils du premier prophète d'Amon, Djed-Khonsou-ef-ânkh, fils du Seigneur des Deux Terres, Pinedjem, Bien-aimé d'Amon, premier prophète d'Amon », le nom de Pinedjem étant entouré d'un cartouche[2].

Généalogie

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Cette attestation indique qu'il devait être le fils de Pinedjem Ier[3]. Hénouttaouy Ire, épouse de Pinedjem Ier, porte le titre de « Mère du grand prêtre d'Amon » ; cela pourrait correspondre à Djedkhonsouefânkh, mais cela n'est pas certain[4]. Isetemkheb Ire, autre épouse de Pinedjem Ier, pourrait être également sa mère.

Djedmoutesânkh, enterrée dans la tombe MMA 60 (en), pourrait être son épouse[5].

Djedkhonsouefânkh a donc eu un fils au nom perdu : ...rê[2].

Biographie

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Djedkhonsouefânkh semble succéder à son frère Masaharta en tant que grand prêtre d'Amon à Thèbes, alors que leur père Pinedjem Ier est co-roi à Thèbes et que Nesbanebdjed Ier est roi à Tanis[1]. Son autre frère Menkhéperrê lui succède après un court pontificat qui semble avoir été tumultueux[6]. Ce dernier a en effet indiqué sur la stèle dite du bannissement (en) qu'il est devenu grand prêtre d'Amon après des troubles ayant mené au bannissement des rebelles vers l'oasis de Kharga[7],[8].

Théorie alternative

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Cependant, Andrzej Niwiński a suggéré que Djedkhonsouefânkh n'était pas le fils de Pinedjem Ier, mais plutôt de Pinedjem II, et en tant que tel l'arrière-petit-fils de Pinedjem Ier. Niwiński l'identifie avec le principal fonctionnaire mentionné avec les sépultures de Neskhons en l'an V du roi Siamon et de Pinedjem II en l'an X du même roi. Il postule que Psousennès II (dans ce modèle, son frère), qui aurait succédé à son père Pinedjem II en tant que grand prêtre et a réussi à unir ce titre à celui de roi, a demandé à Djedkhonsouefânkh d'être son adjoint à Thèbes. Le titre de grand prêtre sur son cercueil aurait ensuite été donné à titre posthume par son fils "[...]rê". Niwiński souligne également que les noms théophores comme Djedkhonsouefânkh apparaissent principalement très tard dans la XXIe dynastie[9]. Toutefois, cette théorie est réfutée par Frédéric Payraudeau car Pinedjem II n'a jamais utilisé de cartouche, contrairement à Pinedjem Ier[1].

Notes et références

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  1. a b et c Payraudeau 2020, p. 71.
  2. a et b Kitchen 1996, p. 68.
  3. Payraudeau 2020, p. 71 et 560.
  4. Payraudeau 2020, p. 560.
  5. Dodson et Hilton 2004.
  6. Kitchen 1996, p. 69.
  7. Stèle du Bannissement, Louvre
  8. Payraudeau 2020, p. 79-80.
  9. Andrzej Niwiński, Three More Remarks in the Discussion of the History of the Twenty-First Dynasty, BES 6 (1984), 81–88

Bibliographie

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