Discussion:Théodore Bochart du Plessis

Dernier commentaire : il y a 14 ans par René Beaudoin
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Il est plutôt Duplessis Bochart que Bochart Duplessis, comme si son nom patronymique était Duplessis, et qu'il était sieur de Bochart. Vous devriez relever toutes les mentions dans les relations des Jésuites.

Quant à sa parenté avec Richelieu, il faudrait préciser que c'est une spéculation basée seulement sur le nom. Il se trouve que les Bochart ancêtres de Richelieu n'ont aucun lien avec Ménillet. Ce sont des seigneurs de Champigny (comme le futur intendant de Nouvelle-France). Et du côté Duplessis, rien non plus. Parenté donc sans fondement. Si vous voulez que l'on vous croit, donnez des informations plus précises et ne confondez pas vos rêves et la réalité. Quand c'est spéculatif, il faut le préciser. Et si on mentionne un baptême, il faut préciser le lieu.

Par ailleurs, pourquoi Douville le prénomme-t-il Charles ? 216.252.84.249 22 juin 2009 à 18:58

Cher Anonyme, Vous semblez bien chatouilleux par ce sujet, ne vous cachez pas derrière votre anonymat et ayez le courage de vos opinions parce que c'est un débat intéressant. L'histoire est une science discursive, acceptez d'en débattre dans la joie, dans le seul souci de repousser les frontières plutôt que d'adopter le ton que vous utilisez bien inutilement. Il y a des choses bien pires qui se passent au Honduras actuellement. Cela dit, le fond de votre commentaire est intéressant. Quelles sont vos sources? Ne faites pas la même erreur que Douville qui n'a pas cité ses sources. Quant à son lieu de naissance, à son prénom (Théodore ou Charles) et à son patronyme exact, la précision viendra d'ici peu, avec les sources, promis.--René Beaudoin (d) 30 juin 2009 à 07:15 (CEST)Répondre
Voilà, cher Anonyme 216.252.84.249, tel que promis, vous trouverez ci-après mes réponses à vos questions. J'ai hâte de lire vos commentaires et vos précisions (et vos sources) au sujet de la parenté avec Richelieu. La piste de l'historien Yannick Gendron est que la grand-mère du cardinal était une Bochart.--René Beaudoin (d) 30 juin 2009 à 23:43 (CEST)Répondre

Dépouillement des Relations des jésuites modifier

Sous quel nom Théodore Bochart du Plessis est-il mentionné par les auteurs des Relations des jésuites ? Voici la réponse.

Si la Table alphabétique est exacte, Bochart apparaît 40 fois dans les Relations des jésuites de 1632 à 1641 : 22 fois dûment identifié par son nom (15 fois par « du Plessis » seulement, 5 fois par « du Plessis Bochart » avec un T final, et 2 fois par « du Plessis Bochard » avec un D final), et 17 fois sous son titre « Monsieur le Général ». Chaque fois, le nom du Plessis vient en premier. Bochart est en Nouvelle-France durant quatre ans seulement, de 1632 à 1636. Durant ces années (1632 à 1637), l’auteur des Relations est le Père Paul Lejeune. À partir de 1635, son patronyme (du Plessis-Bochart) est graduellement remplacé par son titre (« Monsieur le General »). Pour une seule mention en 1635 (« Monsieur du Plessis Bochard »), l’auteur est le Père Brébeuf. En 1641, l’auteur est le Père Barthelemy Vimont (« Monsieur du Plessis Bochart »).

J'ouvre ici une parenthèse : La Table alphabétique affirme aussi que le nom est mentionné dans les Relations de 1652, page 35. Après vérification, on voit qu’il s’agit de « Monsieur du Plessis Kerbodot, Gouverneur des Trois Rivieres ». L’auteur de la Table alphabétique a confondu du Plessis Bochart et du Plessis Kerbodot qui sont deux hommes différents. Je ferme la parenthèse.

Voici l'extrait intégral de la Table alphabétique confectionnée par l’abbé Charles-Honoré Laverdière (Édition Augustin Côté, 1858, volume 3, pp. 11-12, reproduite dans Éditions du Jour, 1972, volume 6, pp. 11-12)  : « Duplessis Bochart, lieutenant du Sieur Emeric de Caen, 1632, 8 ; propose de délivrer un prisonnier iroquois, 9 ; ... 13 ; ... 1633, 7 ; remet les clefs du fort de Québec à M. de Champlain, et prend la conduite des vaisseaux, 26 ; revient à Québec, 1634, 1 ; s'intéresse au départ des missionnaires pour le pays des Hurons, 89, 90 ; 1635, 24 ; descend des Trois-Rivières, 1634, 91 ; passe en Europe, 1635, 13 ; revient avec huit forts navires, 19 ; traite les missionnaires avec honneur devant les Hurons qui les emmènent, 20 ; engage les Hurons et les Nipissiriniens à emmener les missionnaires, 24 ; se trouve à Québec, 1636, 60 ; assiste à un conseil que les sauvages de Tadoussac avaient demandé, 60 ; monte à la rivière des Iroquois, 64 ; de retour aux Trois-Rivières, il en repart pour la rivière des Prairies (l'Outawais), 65 ; se trouve aux Trois-Rivières, à la traite, et seconde les desseins des missionnaires, 71-74 ; son départ des Trois-Rivières, 74 ; il part pour l'Europe, emmenant trois petites filles sau¬vages, 1637, 73 ; il avait commencé à bâtir un logement à Tadoussac, 1641, 52 ; tué par les Iroquois, 1652, 35. »

Pour chacune de ces pages, je viens de vérifier chaque mention du nom. En voici le relevé détaillé (l'indication de la page suit l'année et réfère à l'édition de 1858 ou de 1972) :

  • 1632, 8 : « Monsieur du Plessis-Bochart »
  • 1632, 9 : « Monsieur du Plessis » (2 mentions)
  • 1632, 13 : « Monsieur du Plessis »
  • 1633, 7 : « sieur du Plessis » (3 mentions)
  • 1633, 26 : « monsieur du Plessis Bochard » (avec un D final)
  • 1634, 1 : « Monsieur du Plessis »
  • 1634, 89 : « Monsieur du Plessis » (5 mentions)
  • 1634, 90 : « Monsieur du Plessis »
  • 1634, 91 : « Monsieur du Plessis »
  • 1635, 13 : « Monsieur du Plessis Bochart » (avec un T final)
  • 1635, 19 : « Monsieur du Plessis Bochart » (avec un T final)
  • 1635, 20 : « Monsieur le General » (2 mentions)
  • 1635, 24 : « Monsieur du Plessis Bochard » (avec un D final) (l’auteur est le père Brébeuf)
  • 1636, 60 : « Monsieur du Plessis Bochart » (avec un T final), « Monsieur le General », « Monsieur du Plessis »
  • 1636, 64 : « Monsieur le General » (3 mentions), « Monsieur du Plessis »
  • 1636, 65 : « Monsieur le General »
  • 1636, 71 : « Monsieur le General »
  • 1636, 72 : « Monsieur le General » (5 mentions)
  • 1636, 73 : « Monsieur le General »
  • 1636, 74 : « Monsieur le General » (2 mentions)
  • 1637, 73 : « Monsieur le General »
  • 1641, 52 : « Monsieur du Plessis Bochart » (avec un T final) (l’auteur est le Père Barthelemy Vimont)

Voilà pour la réponse à cette première question. --René Beaudoin (d) 30 juin 2009 à 23:12 (CEST)Répondre

Son prénom : Théodore ou Charles? modifier

Les recherches effectuées par l'historien Yannick Gendron montrent que le prénom de Bochart est bien Théodore. Il utilise deux sources : Robert LEBLANT, « Un compagnon parisien de Samuel de Champlain : Théodore Bochart, sieur Duplessis, vers 1607-après 27 mars 1648 », ainsi que Eugène HAAG et Émile HAGG, La France protestante. C'est le prénom qu'il porte aussi à son mariage en 1640. Voir les notices complètes dans : Yannick GENDRON, « L'énigmatique La Violette », dans Collectif, Rencontrer Trois-Rivières, 375 ans d'histoire et de culture, Trois-Rivières, Éditions d'art Le Sabord, 2009, p. 66. Il reste à voir les sources utilisées par Douville pour son article dans le Dictionnaire biographique du Canada. --René Beaudoin (d) 30 juin 2009 à 23:19 (CEST)Répondre

Sa date de naissance modifier

L'historien Yannick Gendron a relevé sa date de naissance (17 avril 1607) dans HAAG et HAAG, ouvrage précité. Voir l'article de Gendron dans Rencontrer Trois-Rivières, page 66.--René Beaudoin (d) 30 juin 2009 à 23:37 (CEST)Répondre

Son patronyme exact modifier

L'historien Yannick Gendron rapporte que Théodore est le fils de Christophe Bochart. Donc, le patronyme est Bochart, à n'en pas douter. Selon Gendron (dans Rencontrer Trois-Rivières, pp. 66-67), cette famille est assez connue. Il donne ses sources. En revenant à Théodore, son contrat de mariage de 1640, selon Gendron, lui donne bien le patronyme de Bochart (en fait, l'acte donne le patronyme Brochard, mais lui attribue les bons parents). Quant au nom Duplessis, Gendron rapporte que d'après Leblant, ce nom viendrait plutôt du nom de la terre Duplessis-Picquet appartenant à sa famille, et que l'usage de ce nom par Théodore fut cautionné par le cardinal lui-même dans la commission signée de sa main le 1er mai 1633. Lire l'article de Yannick Gendron dans Rencontrer Trois-Rivières.--René Beaudoin (d) 30 juin 2009 à 23:37 (CEST)Répondre

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