Discussion:SN 1987A

Dernier commentaire : il y a 6 ans par 22sur7 dans le sujet Temps absolu
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Il a été difficile de modéliser la structure actuelle de la nébuleuse qui forme le rémanent SN1987A, en raison des problèmes que pose sa complexité; en particulier, en 2006 :

-a) On n'observe pas d'astre central, alors que, juste après l'explosion, il semblait rester un astre central massif et très chaud.

-b) Par contre, on observe, au voisinage du centre de l'anneau principal une luminescence diffuse et faible correspondant à des émissions d'atomes très ionisés.

-c) Dans un déplacement radial, la luminance de l'anneau apparaît brusquement et parfois intensément à une certaine distance du centre, puis elle décroît assez rapidement.

-d) L'intensité varie angulairement, faisant apparaître le « collier de perles » qui ressemble étonnamment aux modes d'un laser à émission conique.

Le pic d'intensité lumineuse émis dans les premiers mois qui ont suivi l'explosion a créé ou simplement éclairé des structures gazeuses entourant l'étoile. L'observation du retard de leur variation d'éclairement (échos de lumière) ne permit de localiser dans l'espace, faute de disponibilité rapide du télescope Hubble, que des structures assez lointaines, en particulier deux coquilles d'hydrogène atomique excité emboîtées dans les deux grands anneaux.

Une explication des observations d'un anneaux par une émission spontanée de lumière dans une coquille d'hydrogène atomique partiellement ionisé ne convient pas car, d'une part le flux lumineux varierait lentement à l'intérieur des anneaux, d'autre part l'énergie disponible est insuffisante; une contribution des ondes de choc à cette énergie élèverait la température du gaz jusqu'à une ionisation totale. La forte intensité et sa variation brutale sont la signature d'une non-linéarité due à une émission stimulée des raies Lyman de l'hydrogène atomique.

Une superradiance de-excitant l'hydrogène atomique neutre, provient de l'amplification cohérente (ou émission stimulée) d'une émission spontanée de lumière; quelques rayons superradiants de-excitent les atomes assez fortement pour réduire les émissions spontanées et limiter ainsi le nombre de rayons superradiants: c'est la compétition des modes, bien connue dans les lasers. Les rayons superradiants apparaissent dans les directions donnant un nombre maximal d'interactions, donc sensiblement tangentiellement à la face interne de la coquille. La compétition des modes se produit même entre ces rayons, les « perles » apparaissent (d).

La collision d'un atome de-excité avec un électron le re-excite, alors que l'électron ralenti est facilement capturé par un proton. L'amorçage de la superradiance qui de-excite rapidement les atomes amorce ainsi un accroissement auto-accéléré de la proportion d'atomes neutres, et de l'émission superradiante.

Supposons que l'étoile est restée très chaude, peut-être par accrétion du gaz qu'elle avait éjecté; les atomes de-excités de la coquille absorbent son rayonnement et leur de-excitation transfère l'énergie radiale en énergie tangentielle. En fait, absorption et émission sont virtuels, simultanés, couplés en une diffusion stimulée quasi résonante. L'intense absorption réduit rapidement l'intensité radiale, et, en conséquence l'intensité diffusée tangentiellement (c). La diffusion tend à aligner la luminance (et la température qui en est déduite par la loi de Planck) des rayons radiaux sur celle des rayons tangentiels. Atteindre l'égalité n'est pas indispensable pour que l'étoile devienne invisible car l'angle solide à travers lequel est vue l'étoile est beaucoup plus petit que l'angle solide de vision d'une perle (a). La luminance des atomes très ionisés au voisinage de l'étoile est faible, de sorte qu'elle est plutôt amplifiée que réduite par traversée de la coquille (b).

Deux origines ont été proposées pour les coquilles: Une simple photoionisation d'une atmosphère composée principalement d'hydrogène, et la collision d'une onde de choc avec un gaz plus dense.

Remarques concernant neutrinos et antineutrinos modifier

copié depuis Discussion Utilisateur:82.226.245.221 23 août 2007 à 23:32 (CEST)Répondre

Un autre résultat très significatif fut également déduit des données collectées : les neutrinos et antineutrinos ont mis à peu près le même temps pour parvenir jusqu'à la Terre, soit environ 164 000 ans, alors que selon la relativité générale, la gravité aurait dû augmenter le temps de trajet d'environ 5 mois. L'écart d'arrivée ne fut en fait que de 12 secondes. Ceci représentait la première preuve empirique que la matière et l'antimatière réagissent de manière similaire aux forces des champs gravitationnels, ce qui était largement prédit mais n'avait jamais pu être testé directement.

J'aimerais effacer le paragraphe ci-dessus sur la comparaison du temps de trajet neutrino antineutrino qui confirmerait la symétrie de la gravitation vis-à-vis de l'antimatière, parce que lors d'une supernova, il n'y a pas émission d'antineutrino. Je pense aussi que l'allongement du trajet selon la relativité générale n'était pas pertinente.

J'ai constaté cette erreur en collant cette page sur un forum de discussion (http://www.techno-science.net/forum/viewtopic.php?p=51506#51506)

Lorsque l'étoile explose en supernova, le coeur de l'étoile s'effondre, et les électrons fusionnent avec les protons donnant des neutrons et des neutrinos (et pas des antineutrinos).

Pour le trajet rallongé, je trouve la phrase peu claire...

Sur la page anglophone, personne n'a mentionné cela.

PetitDej 9 septembre 2007 à 12:32 (CEST)Répondre
Il est faux de dire que la page anglophone ne mentionne pas cela car l'article original sur SN 1987A dans wikipedia FR est une traduction de l'article de wikipedia US, incluant ce paragraphe.
Cela dit je partage avec l'utilisateur précédent le sentiment que ce paragraphe manque de clarté. Il faudrait au minimum rajouter le lien externe vers la source d'aprés l'édition américaine, à savoir Gravitational effects on antimatter et reprendre la formulation du paragraphe.
Vous avez raison, l'article est très faible. Il fait partie de ceux que j'ai mis en priorité sur ma liste de choses à faire. J'essaie de faire cela d'ici la semaine prochaine. Alain r (d) 3 juillet 2008 à 19:04 (CEST)Répondre
PetitDej 30 septembre 2007 à 11:42 (CEST)Répondre
J'ai apporté des modifications à l'article allant dans ce sens

Lorsqu'il y a une supernova, le coeur d'une étoile assez massive (contitué de noyaux de Fer 56) s'effondre, la pression de dégénérescence des électrons n'est pas suffisant pour contrecrarrer la gravitation, ils fusionnent donc dans la réaction suivante :  

Pouvez-vous m'expliquer comment une supernova peut émettre des anti-neutrinos ? et donc comment comparer des temps de trajet différent ? L'article en français, qui est une pâle traduction de l'article en anglais ne mentionne pas non plus de sources.

J'ai effacé le paragraphe mentionnant les anti-neutrinos. En effet, lors d'une supernova, l'essentiel de l'énergie est émise sous la forme de neutrinos, et non pas d'anti-neutrinos. Ensuite dans la vie d'une étoile à neutrons, il est possible qu'elle émette sporadiquement des anti-neutrinos suivant la réaction :

  Puis la réaction inverse permettant aux neutrons de se réarranger dans l'étoile.--Bongibong (d) 8 mars 2013 à 16:36 (CET)Répondre

Données du LSD modifier

je cite l'article « Un quatrième détecteur, LSD, situé sous le massif du Mont Blanc pourrait avoir détecté des neutrinos en provenance de la supernova, mais cette affirmation est hautement controversée car les éventuels neutrinos détectés auraient été émis plusieurs heures auparavant, chose très difficile à réconcilier avec la compréhension actuelle du mécanisme de supernova (voir ci-après). » mais y a rien ci-après. l'article anglais donne une source mais l'article n'est pas consultable gratuitement. quelqu'un a des détails ?  - mirrorRᴑᴙᴚim  25 septembre 2011 à 22:41 (CEST)Répondre

Temps absolu modifier

J'ai supprimé la phrase affirmant que la supernovæ a explosé il y a 168 000 ans, car elle n'apporte rien. Le fait que la vitesse de la lumière soit finie est bien connue et par ailleurs cette phrase suppose l'existence d'un temps absolu ce qui est contraire à la théorie de la relativité.--22sur7 (discuter) 31 décembre 2017 à 09:53 (CET)Répondre

Revenir à la page « SN 1987A ».