Discussion:Ratier (entreprise)

Dernier commentaire : il y a 13 ans par Le Devin Plombier
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Existe-t-il un lien avec la Société "HELICES RATIER" qui, en 1940/1941, se trouvait: 97, Route de Châtillon, à MONTROUGE, alors dans le département de la Seine, où mon frère, Roger Barde,aujourd'hui disparu, a travaillé comme peintre au pistolet. A cette époque, cette Société fabriquait des hélices à pas variable, ce qui constituait un énorme progrès por l'aviation. Cette Société fut requisitionnée par les Allemands (Vereinigte Deutsche Metallwerke)(Usines métallurgiques allemandes réunies),dont le "Direktor" était Herr Loempel.La Société fut par la suite, transférée à Chatenay- Malabry.Sa secrétaire, Ingeborg MUHLEN,transmettait à mon frère des renseignements qu'il communiquait à son réseau: l'Organisation Civile et Militaire du Colonel Alfred TOUNY, alias LANGLOIS.

N'y a t-il aucune archive aux Usines RATIER à FIGEAC pour authentifier ce que je viens d'écrire ? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 90.2.250.144 (discuter), le 13 mars 2007 à 01 h 46


Pour les détails concernant la période de la deuxième guerre mondiale, je ne peux pas vous répondre. Mais oui, c'est bien la même entreprise. Les adresses successives de la principale unité en région parisienne furent :
- 55 rue Chauvelot à Malakoff : de 1904 d'après divers opuscules publiés par Ratier (mais elle n'apparaît dans le Bottin qu'avec l'édition 1906 avec comme activité "Ébénisterie pour appareils électriques") à 1913.
- 155 rue de Châtillon à Montrouge (de 1913 jusque vers 1923).
- 97 rue de Châtillon (qui deviendra la rue Pierre Brossolette sans changement de numérotation) jusqu'à sa vente à la CSF (vers 1960).
- 17 rue Hélène Roederer à Châtenay-Malabry (ancienne rue des bas sablons) "Atelier Lewkowicz" http://patrimoine-de-france.com/hauts-de-seine/chatenay-malabry/atelier-d-entrepreneur-dit-atelier-ladis-lewkowicz-1.php
L'actuelle Ratier-Figeac trouve son origine vers 1917 quand Ratier loue puis achète une scierie à Figeac pour s'assurer ses approvisionnements en bois pendant la première guerre mondiale. Cette succursale est agrandie plusieurs fois et en 1939 une usine nouvelle est construite à Ceint-d'Eau à la limite de Figeac. C'est à cet emplacement qu'est toujours Ratier-Figeac alors que l'usine dite "de Figeac-Ville" a été vendue dans les années 50 pour construire le lycée Champollion. Les quatre toits en tuiles qu'on voit sur le photos aériennes contre le lycée sont des restes de l'usine Ratier "de Figeac-Ville".
Paulin Ratier a assurément fabriqué des hélices à partir de 1910 (il existe des doubles de factures dans les archives) mais plusieurs documents publiés par l'entreprise dans les années 30 font remonter la première fabrication à 1908. Le document "1909, année de l'aéroplane, 3ème partie" (http://www.hydroretro.net/etudegh/1909_annee_de_l_aeroplane-part3.pdf) mentionne une hélice construite par Paulin Ratier utilisée le 12 août 1909, mais je n'ai pas pu retrouver l'origine de l'information.
La famille dispose de pas mal d'archives et la petite fille du fondateur, avec Yves Sounillac et l'assistance de Pierre Sparaco, ont publié le livre "La Maison Ratier" en 2006 (hors commerce, mais disponible dans les bibliothèques de la région figeacoise et à la BNF (Notice n° : FRBNF40963014)). Vous trouverez dans ce livre quantité de renseignements inédits sur l'entreprise fondée par Paulin Ratier.
Sources : archives Ratier et "La Maison Ratier".
--Le Devin Plombier (d) 20 septembre 2010 à 14:58 (CEST)Répondre
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