Discussion:Régime présidentiel

Dernier commentaire : il y a 9 ans par Mouliric dans le sujet Séparation des pouvoirs
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Les dernières modifs (8 novembre 2005) me gènent. Il n'est pas communément admis que la rigidité de la constitution soit une caractéristique majeure des régimes présidentiels (ni que la France en soit un, et la constitution française n'est pas spécialement rigide - récemment, elle donne même toutes les apparences du contraire). La constitution des États-Unis est indiscutablement très rigide, mais c'est avant tout à la nature fédérale du régime, avec la ratification par les 3/4 des États, la nature présidentielle est secondaire. On part d'une situation bloqué avec des articles de confédération qui ne sont modifiables qu'à l'unanimité. Les délégués "fédéralistes" tiennent particulièrement à revenir sur ce point. Les États, en ratifiant, perdent leur souveraineté (en entendant le mot dans un sens français) mais la rigidité, d'autant que c'est leur intervention qui la rend rigide, doit garantir leur autonomie, et leur place dans le gouvernement fédéral. Voir d'ailleurs l'élément "supraconstitutionnel", sur-rigidifié de l'article V : aucun État ne peut être privé sans son consentement de sa représentation égale à celle des autres au Sénat. Noter aussi que le Président n'intervient aucunement dans le processus d'amendement. De sorte que la rigidité ne protège pas spécialement la nature présidentielle du régime. Et elle n'est à l'évidence pas destiné à protéger des droits fondamentaux qui sont absent de la version de 1787. Didup 8 novembre 2005 à 18:09 (CET)Répondre

Confirmation du rattachement aux droits du monde modifier

 
Le rattachement de cet article au portail des droits du monde a été confirmé.

72.10.139.159 (d) 29 novembre 2008 à 02:43 (CET)Répondre

Sahara Occidental modifier

Je vois que le Sahara Occidental est considéré comme république semi-présidentiel. Sur le territoire, il y a une zone contrôlée par le Maroc, qui est une monarchie constitutionnelle. Et une zone derrière le mur de protection érigé par le Maroc et qui est considérée par le Polisario comme des territoires libérés. Donc je crois qu'il vaut mieux mettre le Sahara Occidental avec le Maroc sous la couleur de la monarchie parlementaire, puisque l'ONU reconnait que c'est l'autorité administrative la bas, sans pour autant reconnaitre sa légitimité.--SN (d) 25 mars 2011 à 16:53 (CET)Répondre

Séparation des pouvoirs modifier

Bonjour Heurtelions

Vous avez tout à fait raison de contester la référence au traité de Locke à propos de la séparation des pouvoirs telle qu'elle se présentait dans la version que j'ai mise en ligne, car le chapitre de l'ouvrage sur lequel on aboutissait directement en cliquant sur la note n'a en effet pas de rapport avec ce sujet.

Cela dit, je ne suis pas persuadé que votre rectification soit la plus adaptée, car elle me semble trop abrupte. Même s'il ne peut être question d'attribuer à Locke la paternité du principe de séparation des pouvoirs, il aborde incontestablement le thème de manière diffuse dans les chapitres X et suivants de son ouvrage (p. 229, il constate par exemple que «le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif se trouvent souvent séparés»... voir également ses explications sur la convocation du pouvoir législatif par l'exécutif, etc.).

Je proposerais donc d'en revenir à ma formulation initiale : «Il avait déjà été esquissé par Locke», mais en remplaçant la référence en note par John Locke :Traité du gouvernement civil, édition française, C. Volland éd., Paris, 1802.. Qu'en pensez-vous? Cordialement.--Mouliric (discuter) 26 juillet 2014 à 08:06 (CEST)Répondre

Si on ne peut pas trouver (et citer) le passage de Locke où il parle de séparer les trois pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, et si on a pas non plus un auteur qui le dise, on ne doit pas écrire qu'il avait esquissé cette théorie avant Montesquieu. Cette séparation est beaucoup plus ancienne que les ouvrages de Montesquieu: elle existait dans les fait en France, ou à Rome, donc depuis toujours: un juge a toujours eu l'interdiction de créer lui-même les lois qu'il applique, il juge d'après une loi ou une coutume antérieure à la cause qui lui est soumise; donc l'Ordre judiciaire a toujours été séparé du pouvoir de faire la loi. Amha c'est un principe qui vient de la tripartition. La page sur la page sur la Séparation des pouvoirs qui attribue aussi le principe de séparation à Locke (sans références) serait aussi à revoir sur ce point. Du reste, dans une page sur le régime présidentiel, il me paraît plus important de préciser la séparation des pouvoirs entre le président (ou le chef d'État) et le chef du gouvernement. Cordialement. -- Heurtelions (discuter) 26 juillet 2014 à 23:50 (CEST)Répondre
Bonjour Heurtelions
Il y aurait beaucoup à dire sur cette question, mais je ne veux pas ergoter alors qu'elle ne me semble pas essentielle dans le contexte de l'article. Aussi, après votre modification, je m'en tiendrais à la rectification de la note, à laquelle je viens de procéder (il ne me semble en effet bizarre de donner en référence un chapitre en indiquant en même temps qu'il n'a rien à voir avec le sujet! C'est pourquoi je trouve préférable de fournir le lien vers l'ouvrage en laissant le lecteur se faire lui-même une idée...). Cordialement. --Mouliric (discuter) 27 juillet 2014 à 07:59 (CEST)Répondre
Je pense qu'il faudrait enlever l'affirmation non sourcée et la note, pas laisser une source qui est inopérante. -- Heurtelions (discuter) 27 juillet 2014 à 13:30 (CEST)Répondre
Bonjour Heurtelions
Je ne suis pas d'accord pour supprimer purement et simplement la référence à Locke. J'ai donc modifié la rédaction et la note, de manière à éviter toute affirmation non sourcée. J'espère que cela vous conviendra. Cordialement. --Mouliric (discuter) 27 juillet 2014 à 16:40 (CEST)Répondre
Très bien la citation que vous avez trouvée et ce que vous avez retranscrit. J'ai même pu apporter le renfort du chapitre suivant.
Cependant, je persiste à penser que ces explications sur l'origine du principe de séparation des pouvoirs sont hors sujet sur une page traitant du régime présidentiel, puisqu'il y a déjà une page qui porte sur ce sujet et qui approfondit cette question. -- Heurtelions (discuter) 27 juillet 2014 à 18:55 (CEST)Répondre

Bonjour Heurtelions

Hélas, je ne suis pas (mais alors pas du tout!) d'accord avec vos modifications, notamment celles relatives au début de l'article (par exemple, présenter le régime présidentiel comme un système dans lequel un président nomme le chef du gouvernement et peut dissoudre le parlement, et le régime parlementaire comme un système de gouvernement instable me semble totalement aberrant). Cela dit, j'ai essayé de dialoguer de manière constructive avec vous, mais ne me sens ni de taille ni d'humeur à batailler plus longtemps sur ces questions. Bref, je me désintéresse désormais de l'article, et vous laisse le soin d'en modifier le reste (vous remarquerez peut-être que la superposition de vos modifications et de ma rédaction initiale le rend incohérent!), ou même de rétablir la version antérieure (celle que j'avais tenté de refondre totalement), qui, au moins, ne semblait indisposer personne. --Mouliric (discuter) 28 juillet 2014 à 07:50 (CEST)Répondre

Revenir à la page « Régime présidentiel ».