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D'où vient l'idée que l'absence de mutation en gallo représente un retrait précoce du breton ? modifier

"La forme gallo ne présente pas la mutation de /b/ > /v/ caractéristique du celtique insulaire, par contre c'est le cas dans Lanvallay, composé avec le nom du même saint."

L'auteur de cette phrase s'étonne de l'absence de mutation et l'attribue à un recul précoce du breton dans la région. Question : devrait-il y avoir une mutation ? Les mutations sont déterminées, entre autre, quand le mot est précédé de certains autres mots. "Ker", par exemple, déclenche une mutation. Est-ce le cas de "plou" ? Il existe des "plou-b" comme Ploubazlanec et des "plou-m" comme Ploumanac'h dans des endroits où le breton est présent depuis plus de 1500 ans. Or, selon l'hypothèse ci-dessus, "m" et "b" mutant en "v", on devrait avoir "plou-v" dans les 2 exemples. Ce n'est pas le cas. Il existe bien des cas où le mot "plou" est suivi d'une mutation, comme ici ou comme dans "Plouvara", dédiée à saint Bara. Mais c'est loin d'être une généralité.

Expliquer que le breton a reculé précocement car "Balay" n'a pas muté en gallo est une opinion. Merci de sourcer cette affirmation. Gwalarn (discuter) 19 juin 2016 à 19:16 (CEST)Répondre

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