Discussion:Monique Pinçon-Charlot/Neutralité

Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Cette page sert à présenter les points non neutres de la page pour en discuter afin de les améliorer.


Article(s) concerné(s) : Monique Pinçon-Charlot

Proposé par : Alex (discuter) 20 mars 2019 à 12:17 (CET) modifier

Problèmes de non-neutralité modifier

La section "critiques" du travail de Pinçon-Charlot est sujette à débat depuis une semaine et il me paraît serein d'ouvrir une discussion pour arriver à un consensus sur cette section (au moins) de l'article. Je suis ne suis pas un contributeur très expérimenté, merci de bien vouloir excuser si je commets des erreurs dans mon approche.

La partie critique récemment ajoutée aux article de Monique Pinçon-Charlot et son mari Michel Pinçon (je ne pense pas nécessaire de faire un autre débat de neutralité pour sa page, leur travaux étant presque toujours communs, on pourra appliquer la décision sur l'autre article une fois celle-ci résolue). Alex (discuter) 20 mars 2019 à 12:27 (CET)Répondre

La section "critique" dans son état actuel (celle principalement dûes aux contributions de Utilisateur:LegendaryJagMaster) me parait peu pertinente et exagérée quant aux travaux des Pinçon-Charlot (et je rejoins Utilisateur:Pey09 sur les critiques qu'il a postées en page de discussion, mais je ne pense pas que la suppression de la section sans consensus soit une solution). En effet, les critiques retranscrites sont principalement des articles de presse et des critiques d'éditorialistes (selon WP:SP ce genre de sources est à limiter) qui sont positionnés politiquement plutôt à l'opposé des chercheurs, on peut les accuser de faire dans l'"idéologie", mais la cette critique se retourne très bien contre celui qui la déclare.

Par ailleurs, selon WP:POV, tout les points de vues ne se valent pas. La pertinence des critiques d'éditorialistes face à des travaux de recherche me semble peu compatible : est-ce doit vraiment mettre au même niveau de la recherche et des articles de presse ? Alex (discuter) 20 mars 2019 à 12:47 (CET)Répondre

indiquez ci-dessous les problèmes rencontrés dans cet article

Propositions pour la neutralisation modifier

Bonjour !

Pour ouvrir et structurer la discussion, je fais ici quelques propositions de neutralisation (paragraphe par paragraphe) en respectant la chronologie des diverses critiques :

1. A conserver. La controverse est certes tranchée mais l'interlocuteur n'est de loin pas un éditorialiste. De plus, la première source (lien web pointant sur le site de l'IREF) permet au lecteur de se faire une idée sur la "couleur" politique (idéologique) du propos.

Dans un entretien pour Atlantico, Nicolas Lecaussin, directeur de l'Institut européen de Recherche militant pour la liberté Economique et la concurrence Fiscale (IREF)[1] affirme qu'« il est absurde de considérer comme les Pinçon-Charlot que les riches font le malheur des pauvres » et que « leur analyse est faite en fonction de leurs croyances et non pas en fonction des réalités ». Il considère que les Pinçon-Charlot éprouvent une aversion injustifiée pour les riches : « Pour ces auteurs, le riche est un délinquant en puissance ! Faut-il donc rester pauvre ? ». Pour Lecaussin, les Pinçon-Charlot accusent les riches de tous les maux et omettent de mentionner leur contribution au bien commun : « en France, en 2011, les 30 % des foyers déclarant les plus hauts revenus ont réglé 87% de l’impôt sur le revenu avant application des crédits et réductions divers et 95 % de l’impôt net, de leur côté les 10% des plus riches ont payé environ 70% du total de l’impôt sur le revenu »[2].


2. A retirer. Car on voit bien que, dans ce style de Talk show qui frise parfois le divertissement, une opinion peut très vite en chasser une autre. Hormis les lettres de noblesse académiques des deux chroniqueurs, la source n'est pas vraiment d’ordre scientifique. On peut facilement supposer que sa finalité relève d'avantage du placement de produit.

Sur France 2, Natacha Polony tance Monique Pinçon-Charlot à propos de son livre La violence des riches. Selon Polony, les termes de « riches » et « dominants » ne sont jamais clairement explicités et définis ce qui nuit à la qualité de l'analyse. Par ailleurs, Polony souligne que le capital, et non seulement la valeur travail, contribue également à la production de la richesse. Enfin, la journaliste estime que les analyses du livre tendent assez facilement à la caricature sociale et à l'exagération. De son côté et à la suite, le chroniqueur Aymeric Caron prend pourtant le contre-pied de sa consœur en qualifiant sa posture critique de « caricaturale ». Finalement, en conclusion de cet entretien et sous les applaudissements du public à l’endroit de Monique Pinçon-Charlot, Laurent Ruquier recommande la lecture de ce livre « instructif ».


3. A laisser tel quel (en nuances) ou à retirer purement et simplement. Est-ce utile de dire que Walzer pense que Bronner et Géhin pensent en particulier aux Pinçon-Charlot sans pour autant les citer clairement ?

Dans l’article qu’il signe pour le magazine Sciences Humaines, Nicolas Walzer (Université de La Réunion) soutient que Gérald Bronner (Université Paris-Diderot) et Etienne Géhin (Université de Nancy II), dans leur livre Le danger sociologique, considéreraient le couple Pinçon-Charlot comme faisant partie de ces sociologues qui masquent un militantisme politique derrière des travaux prétendument scientifiques (sans pour autant que leur noms soient formellement cités dans l’ouvrage en question) [3].


4. A conserver. La source est de "valeur" puisque Julien Damon est sociologue et professeur. Par l’enchaînement de ces deux critiques "frontales" à l'encontre des Pinçon-Charlot, le lecteur peut se rendre compte qu'il y a là une divergence fondamentale en lien avec des valeurs de préférence et/ou de référence sociologiques.

Par ailleurs, Julien Damon (professeur à l'IEP de Paris), dans Les Echos, reproche aux Pinçon-Charlot leur vision caricaturale de la société et leur critique simpliste des riches : « Deux célèbres sociologues retraités du CNRS combinent allègrement sabir sociologisant et convictions militantes pour attiser une certaine richophobie ambiante. [...] On a le droit de ne pas aimer les riches. Encore faudrait-il un minimum de rigueur et limiter l'invective. »[4]. Quelques mois plus tard dans Le Point, à l'occasion de la sortie du livre Le Président des ultra-riches, le même Julien Damon estime qu'« en faisant fi de toute méthodologie, le couple de sociologues porte atteinte à la discipline ». Il juge leurs travaux « frauduleux »[5].


5. A priori à retirer puisque la source relève clairement du journalisme (Florent Georgesco). Ou alors à laisser tel quel en précisant donc que la critique s'étaye d'avantage sur le contenu du livre Le Président des ultra-riches que sur les sociologues eux-mêmes. Par rapport à la version originale de LegendaryJagMaster, cette proposition est tronquée des citations de fin de paragraphe dans la mesure où celles-ci ne peuvent être vérifiées par tous (site web payant pour avoir accès à l'ensemble de l'article).

Non sans reconnaître au préalable que Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot sont des « spécialistes incontestables de la sociologie des élites françaises, auteurs, dans les années 1980 et 1990, de livres qui comptent », Florent Georgesco critique le couple dans Le Monde pour le manque de rigueur scientifique de leur ouvrage Le Président des ultra-riches : « les Pinçon-Charlot croient observer l’assurance imperturbable et le goût de l’entre-soi d’une bourgeoisie coupée du reste de la société et s’efforçant de maintenir étanche cette frontière invisible. La thèse en vaut une autre. Mais de quelle scientificité peut-elle se réclamer quand, face à la réalité sociale, ses défenseurs n’emploient aucune procédure d’investigation, et qu’au bout du compte ils l’observent en badauds ? ». Dès lors, pour ce journaliste littéraire, cet ouvrage sortie en janvier 2019 ne relève pas d'une démarche sociologique mais plutôt d'un militantisme politique. Et d'ajouter : « l’intense promotion médiatique du livre se fait au nom [d'une] supposée expertise, censée s’imposer, par un argument d’autorité, à la rationalité du lecteur, dont on ne sollicite en fait que les passions politiques »[6].


6. A conserver et éventuellement à développer puisque Luc Peillon précise à la fin de son article : "contacté, le couple de sociologues ne nous a pas encore répondu". Qu'ont-ils donc à dire au sujet de cette possible méprise ?

En février 2019, par la voix du journaliste Luc Peillon, Libération soulève que les « Pinçon-Charlot semblent méconnaître le mécanisme de l’impôt sur le revenu » puisqu'ils confondent le taux marginal d'imposition avec le taux effectif d'imposition; ce qui leur permet d'affirmer à tort : « le plus mal payé des contribuables paie plus en impôts sur le revenu que le plus riche des actionnaires sur chaque euro de dividendes perçus »[7].

--Chaccard (discuter) 20 mars 2019 à 18:51 (CET)Répondre

En compensation du retrait des paragraphes 2, 3 et 5, je propose d'ajouter cette critique (exemplaire par sa neutralité) : Denis Lafay, le très libéral directeur de la revue Acteurs de l’économie, souligne qu’il y a chez eux « une véritable radicalité, dogmatique et doctrinaire, mais empreinte de beaucoup d’humanité ». Il trouve leurs travaux « essentiels »[8]. Par ailleurs, les arguments de LegendaryJagMaster sont attendus sur cette page de discussion. --Chaccard (discuter) 27 mars 2019 à 16:01 (CET)Répondre
Pas d'accord. Wikipédia n'est pas une revue universitaire, les controverses n'ont pas seulement pour objectif de refléter le champ académique. Il y a sans doute des choses à davantage synthétiser mais passer le bulldozer sur la presse est non avenu. Être journaliste et faire une critique n'est pas un gros mot, en particulier dans la mesure où les Pinçon-Charlot ont beaucoup investi le champ médiatique ; c'est de bonne guerre et ça ne marche pas que dans un sens. Celette (discuter) 30 mars 2019 à 00:06 (CET)Répondre
Merci pour votre réaction. Ma proposition cherchait à prendre en compte les arguments avancés par l’instigateur de cette discussion (Alex). De votre côté, si vous n’y adhérez pas pleinement, vous admettez toutefois qu’un effort de synthétisation serait le bienvenu (paragraphe par paragraphe ou sur l’ensemble de la section ?). Quoi qu’il en soit, Pey09, sur la page de discussion de l’article (29 mars 2019), serait plutôt pour développer d’autres points de vue afin de rééquilibrer l’article dit-il (développer l’article tout entier ou seulement la section « Critiques » ?). Il faudrait donc éclaircir ces points controversés et trouver un terrain d’entente. Pour ma part, et de manière tout à fait personnelle cette fois, je pense qu’il serait bon, dans un dessein de rééquilibrage et surtout de valorisation, de développer plutôt les autres sections de l’article ; celles par exemple que j’ai déjà préfigurées (mais sans induire de contentieux, ni répondre implicitement à la section « Critiques »). Autrement dit, actuellement, il me semble que la section « Critiques » prend trop de place par rapport au reste de l’article (et c’est aussi ce déséquilibre qui fait problème). Finalement, j’ai beau y penser dans tous les sens, le paragraphe 3 de la section « Critiques » me semble vide de sens dans la version actuelle, et usurpé dans sa première mouture. Pey09 l’avait du reste très bien noté dès son introduction dans l’article. --Chaccard (discuter) 30 mars 2019 à 19:20 (CET)Répondre
Plutôt que synthétiser, on peut même rééquilibrer en ajoutant des critiques positives. Celette (discuter) 7 avril 2019 à 23:22 (CEST)Répondre

Quelques précisions par : Pey09 modifier

Bonjour, merci d'avoir ouvert cet espace de discussion. La première fois que j'ai lu la section critique, ça m'a agaçé et je me suis un peu acharné dessus (au point d'être menacé de RA de blocage...une première pour moi sur wikipédia...bref mea culpa). L'utilisation du nom de Bronner (alors qu'il ne cite pas les Pinçon-Charlot dans le Danger sociologique) m'a parut malhonnête aussi...Je partage les remarques de Chaccard...dans mon idée, je pensais réequilibrer un peu avec des articles plus positifs. Je n'ai pas trop le temps de le faire en ce moment, mais j'y pense. Cordialement

Propositions pour tenter de dépasser le juste « pas d’accord » modifier

Rappels :

« La neutralité de point de vue est un des principes fondateurs (impératifs et non négociables) de Wikipédia que tous les articles doivent respecter. » « La neutralité de point de vue ne signifie pas qu'il faille présenter nécessairement tous les points de vue existants sur un sujet. Ne doivent l'être que ceux qui sont pertinents, en leur accordant une place proportionnelle à leur importance dans les études sur le sujet. » Il ne faut pas « imposer systématiquement un point de vue, en révoquant catégoriquement ce qui pourrait sembler divergeant de sa propre opinion (bien que scrupuleusement sourcé, ou trivialement répandu au sein de l'opinion publique). »

« Usage raisonné des sources de presse. » « Les sites de nouvelles adossés à divers grands journaux ou magazines sont édités par des rédactions distinctes de celles du journal ou du magazine correspondant, et appliquent des critères de qualité souvent inférieurs [...] Ainsi, on distinguera bien les articles du journal Le Monde et ceux de la rédaction en ligne. » « L'utilisation d'articles d'un périodique qui, du fait de son engagement officiel ou de ses liens économiques, sont susceptibles d'être subjectifs par essence sur le sujet traité. » « Le bandeau de non-neutralité peut être retiré une fois que tous les contributeurs de l'article sont d'accord. »

Sur ces principes cardinaux, et puisque nous devons nous mettre d’accord, je crois important pour l’instant :

  • De ne pas développer plus qu’elle ne l’est proposée ci-dessus la section "Critiques", même pour y faire des remarques positives (cela raviverait une bataille d’opinion potentiellement sans fin) ;
  • De citer le nom du journaliste avant l'organe de presse dans lequel il tient son propos (exemple : untel dit dans le journal Le Monde... – ce que la version actuellement en ligne ne fait pas) ;
  • De préciser dans le texte si la source émane d’un journal en ligne (exemple : untel dit dans la version en ligne du journal Le Monde... – ce que la version actuellement en ligne ne fait pas) ;
  • De respecter la chronologie des faits (par souci de clarté rédactionnelle – ce que la version actuellement en ligne ne fait pas) ;
  • De retirer la dernière phrase du paragraphe 2 (car elle prend partie, en rajoute alors que deux opinions opposées se sont déjà exprimées) ;
  • De retirer le paragraphe 3 (comme déjà argumenté plus haut – vide de sens) ;
  • De limiter la longueur du paragraphe 5 (actuellement dans l’article) qui tourne à la polémique partisane et dont les sources journalistiques en ligne sont inaccessibles.

Je précise aussi que la quasi-totalité de la section « Critiques » porte sur la période qui a suivi la carrière des sociologues, après qu’ils soient en quelque sorte « entrés en politique ». Mais l’article a pour objet d’exposer la nature des travaux sociologiques de Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, pas prioritairement et confusément ce qu’ils font depuis qu’ils sont à la retraite. Restons donc proportionnel et en phase avec le sujet de l’article. Car dans l’esprit actuel, la section « Critiques » pourrait tout aussi bien être une sous-rubrique de la section « Engagement politique ». Autrement dit : la critique de leurs écrits depuis leur engagement politique, mais en aucun cas la critique de leurs travaux sociologiques alors qu’ils travaillaient comme sociologues au CNRS (jusqu’en 2007 - retraite).

Pour ne pas bloquer le développement de cette discussion et aller vers la concordance, merci aux participants de ne pas se limiter à un « pas d’accord » sans s’impliquer en faisant en retour une proposition concrète (un développement soumis à approbation). Rappel à l’attention de LegendaryJagMaster qui jusqu’ici est resté officiellement muet : « Qui ne dit rien consent ! » --Chaccard (discuter) 11 avril 2019 à 18:32 (CEST)Répondre

OK pour mieux attribuer les points de vue + respecter la chronologie. Pour le reste, un lien web payant n'est pas (encore heureuse !) un critère pour retirer une source (j'en profite pour vous apprendre qu'il faut aussi souvent payer pour avoir accès aux livres). Idem pour le fait qu'une analyse prenne partie ou qu'elle soit journalistique. Rien ne vous empêche de rajouter des critiques positives ou académiques (et quand bien même, les Pinçon-Charlot suscitaient déjà la polémique avant leur retraite, et intervenaient dans le champ médiatique ; avoir une vision aussi perméable entre deux époques ne tient donc pas). Celette (discuter) 12 avril 2019 à 16:45 (CEST)Répondre
Merci pour ce retour et votre entrée en matière sur deux points. Pour préciser vos propos, vous pensez donc que le paragraphe 2 (On n'est pas couché) devrait être conservé tel qu'il est actuellement en ligne ? Quoi qu'il en soit, je peux être à mon tour d'accord avec vous sur ce point. Mais qu'en est-il du numéro 3 ? Pensez-vous qu'il faille le conserver ? Et si oui, dans sa version qui selon Pey09 est « malhonnête » ou dans celle qui à mon sens est « vide de sens » ? Par ailleurs, le paragraphe 5 reste encore litigieux puisque je ressens à sa lecture, tel qu'il est actuellement dans l'article (version longue), une pointe d'exaltation, voire de mépris. Car entre les extraits mis en citation, le ton et la syntaxe du contributeur cherchent, me semble-t-il, à forcer le trait et à généraliser. Autrement dit, il s'implique personnellement. Qu'en pensez-vous ? N'avez-vous pas cette impression partagée aussi par Pey09 qui lui l'exprime en parlant de propos « à charge ». Je le rejoins donc aussi sur ce point et pense qu'il faudrait retravailler cette partie. WP:POV : « Écrire de façon neutre est un art nécessitant de la pratique et d'éviter les conflits d'intérêts. La neutralité de point de vue est l'objet de nombreuses analyses, interprétations et raffinements dans Wikipédia. » Finalement, concernant votre proposition de rajouter des critiques positives ou académiques, il semble bien que WP:POV appelle à la retenue : « Présenter tous les points de vue pertinents ne doit pas laisser le lecteur avec une masse de points de vue contradictoires indiquant simplement que « certains » pensent ceci et des « opposants » pensent cela. » Merci à Pey09 et à LegendaryJagMaster de se positionner. --Chaccard (discuter) 12 avril 2019 à 22:19 (CEST)Répondre
Le passage sur ONPC me semble alterner plusieurs points de vue, celui de l'universitaire réunionnais est concis mais le n°5 pourrait lui être un peu dégrossi. Quant à votre développement sur la neutralité, c'est bien pour ça que je vous ai invité à proposer plusieurs critiques constructives afin de contrebalancer les autres : mais ce n'est pas parce qu'il y en a guère actuellement qu'il faut sabrer le reste, c'est retourner le problème : il faut compléter, non retrancher. Celette (discuter) 14 avril 2019 à 13:07 (CEST)Répondre

Tentative de synthèse modifier

Le paragraphe 3 est certes, comme le dite Celette « concis » (bref, laconique ou succinct), mais reste « vide de sens » de par son contenu. Ceci dit, pourquoi ne pas le laisser puisqu’il introduit une touche d’humour du genre « dans les milieux autorisés, on s’autorise à penser... », et souligne par là une forme d’acharnement à vouloir à tout prix faire dire à quelqu’un quelque chose qu'il n'a pas dit. Dès lors, sur la base de la proposition faite plus haut (paragraphe par paragraphe) et des propos tenus jusqu'ici, je peux croire à mon tour que l’entier des participants à cette discussion sont d’accord pour valider : a) sa structure chronologique ; b) le fait de « mieux attribuer les points de vue » (untel dit dans le journal Le Monde en ligne...) et, le cas échéant, c) le contenu des paragraphes 1, 2, 3, 4 et 6. Reste donc le paragraphe 5 qui, selon Celette, « pourrait lui être un peu dégrossi » (dans sa version actuellement en ligne). J’en conclue alors que la contributrice pourrait facilement valider la version ci-dessus puisque celle-ci introduit une « critique constructive » et « sabre » à peine la fin du paragraphe ? De plus, la sémantique est moins « à charge » que dans la version décriée par Pey09 (actuellement en ligne).

Dans l'attente d'un retour, je pense qu’il serait juste et neutre de compléter l’introduction de la section (actuellement en ligne) de la manière suivante : « Le couple Pinçon-Charlot a fait l'objet de critiques quant à la qualité scientifique de ses travaux, notamment depuis son engagement en politique. » Finalement, concernant les critiques constructives qui permettraient de contrebalancer les autres, Pey09 avait proposé de s’y atteler dans une de ses interventions sur la page de discussion de l’article (le 29 mars 2019). Pourquoi pas, mais attention tout de même au ton employé et au nombre de ces tentatives d’équilibrage qui appellent souvent des répliques, puis des suppliques, et ainsi de suite, et qui sont, je le répète, strictement contraires aux recommandations de WP:POV appelle à la retenue : « Présenter tous les points de vue pertinents ne doit pas laisser le lecteur avec une masse de points de vue contradictoires indiquant simplement que « certains » pensent ceci et des « opposants » pensent cela. »

Qu’en pensez-vous ? Pouvons-nous clore la Discussion/Neutralité et appeler son instigateur Alex à poursuivre la procédure ou à faire part d’éventuelles objections eu égard aux recommandations de Wikipédia ? --Chaccard (discuter) 17 avril 2019 à 16:08 (CEST)Répondre

OK, notamment pour la petite intro.
Où se trouve exactement la proposition de version pour le paragraphe 5 ?
Celette (discuter) 19 avril 2019 à 17:38 (CEST)Répondre
Bonjour   Chaccard : (et désolé pour le delai de réponse !)
Avant tout, merci pour votre travail pour compléter cet article qui n'était pas très avancé il y a encore un mois de cela  
Concernant le paragraphe sur les critiques, je trouve votre version (ci-dessous) bien plus équilibrée notamment grâce à une meilleure attribution des PdV. Cependant, j'ai quelques réserves (mineures) sur l'"identification" de la source de la première critiques (qui pourrait ne pas être perçue comme telle par des lecteur peu renseignés dans le domaine). L'IREF sonne comme un institut "officiel" (comme une administration), alors que la principale activité s'apparente à du lobbying (les noms de ces pseudos "instituts" sont souvent choisis pour semer la confusion). Par ailleurs, on tombe assez régulièrement dans des critiques d'homme de paille avec des variations sur le thème de "ils n'aiment pas les riches" qui revient dans quasiment toutes les critiques alors qu'il s'agit d'une caricature assez grossière de leur travaux. Qu'en pensez-vous ? Doit-on laisser toutes ces critiques même fallacieuses car exprimées dans des "grands" médias ?
Alex (discuter) 25 avril 2019 à 15:51 (CEST)Répondre
Bonjour Alex ! La version ci-dessous est le résultat d’un effort de convergence en direction des arguments intrépides et audacieux de Celette (seule interlocutrice vraiment active sur cette page de discussion - que je profite de remercier au passage). Comme vous l’avez probablement lu, au départ, mon point de vue était beaucoup plus "radical" puisqu’il me semblait important de retrancher quelques paragraphes de la section « Critiques », notamment en tenant comptes de vos arguments, qui eux, s’appuyaient objectivement sur les recommandations expresses de Wikipédia. Quoi qu’il en soit, au fil de la discussion et des précisions apportées à la section « Critiques », mais aussi au regard du développement de l’article et de sa "valorisation" (pas encore aboutis), les propos qui nous occupent ici m’ont semblé de plus en plus anodins et s’approchant de ce que vous souligniez au début de cette page de discussion : « La critique se retourne très bien contre celui qui la déclare » ; Ou encore, en référence aux recommandations de Wikipédia : « La neutralité de point de vue est l'objet de raffinements dans Wikipédia » ; Voire même relevant de l’humour pur lorsqu’on lit en substance que « Julien Damon (professeur à l'IEP de Paris) reproche aux Pinçon-Charlot leur vision caricaturale de la société et la critique simpliste qu'ils font des riches dans leur bande dessinée Les Riches au tribunal » (un peu comme la 3 avec « dans les milieux autorisés on s’autorise à penser... » et qui avait fait réagir vivement Pey09 dans sa première mouture). Mais bref, faut-il pour cela entériner la version ci-dessous approuvée à ce jour par Celette et moi-même ? Considérant le poids et la rigueur de vos arguments (qui font vivre explicitement les recommandations de Wikipédia - et que nous devrions tous porter), sachez que je souscrirais sans oppositions a priori à quelques retranchements si vous deviez en prendre l’initiative, et auxquels Celette pourrait consentir. En regrettant de n’avoir pu répondre que de manière très générale à votre question, salutations ! --Chaccard (discuter) 25 avril 2019 à 19:28 (CEST)Répondre

Mise à jour des propositions pour la neutralisation modifier

Les paragraphes proposés pour validation sont tous en tête de cette page de discussion. Certains doivent cependant être modifiés pour « mieux attribuer les points de vue ». J'ai fait ce travail que je propose donc à la suite avec les références en notes de bas de page:

Le couple Pinçon-Charlot a fait l'objet de critiques quant à la qualité scientifique de ses travaux, notamment depuis son engagement en politique.

1. Dans un entretien pour le journal numérique Atlantico, Nicolas Lecaussin, directeur de l'Institut européen de Recherche militant pour la liberté Economique et la concurrence Fiscale (IREF)[9], affirme qu'« il est absurde de considérer comme les Pinçon-Charlot que les riches font le malheur des pauvres » et que « leur analyse est faite en fonction de leurs croyances et non pas en fonction des réalités ». Il considère que les Pinçon-Charlot éprouvent une aversion injustifiée pour les riches : « Pour ces auteurs, le riche est un délinquant en puissance ! Faut-il donc rester pauvre ? ». Pour Lecaussin, les Pinçon-Charlot accusent les riches de tous les maux et omettent de mentionner leur contribution au bien commun : « en France, en 2011, les 30 % des foyers déclarant les plus hauts revenus ont réglé 87% de l’impôt sur le revenu avant application des crédits et réductions divers et 95 % de l’impôt net, de leur côté les 10% des plus riches ont payé environ 70% du total de l’impôt sur le revenu »[10].

2. Sur France 2, Natacha Polony tance Monique Pinçon-Charlot à propos de son livre La violence des riches. Selon Polony, les termes de « riches » et « dominants » ne sont jamais clairement explicités et définis ce qui nuit à la qualité de l'analyse. Par ailleurs, Polony souligne que le capital, et non seulement la valeur travail, contribue également à la production de la richesse[11]. Enfin, la journaliste estime que les analyses du livre tendent assez facilement à la caricature sociale et à l'exagération[11]. De son côté et à la suite, le chroniqueur Aymeric Caron prend pourtant le contre-pied de sa consœur en qualifiant sa posture critique de « caricaturale »[11]. Finalement, en conclusion de cet entretien et sous les applaudissements du public à l’endroit de Monique Pinçon-Charlot, Laurent Ruquier recommande la lecture de ce livre « instructif »[11].

3. Dans l’article qu’il signe pour la version numérique du magazine Sciences Humaines, Nicolas Walzer (Université de La Réunion) soutient que Gérald Bronner (Université Paris-Diderot) et Etienne Géhin (Université de Nancy II), dans leur livre Le danger sociologique, considéreraient le couple Pinçon-Charlot comme faisant partie de ces sociologues qui masquent un militantisme politique derrière des travaux prétendument scientifiques (sans pour autant que leur noms soient formellement cités dans l’ouvrage en question)[12].

4. Par ailleurs, Julien Damon (professeur à l'IEP de Paris), dans Les Echos en ligne, reproche aux Pinçon-Charlot leur vision caricaturale de la société et la critique simpliste qu'ils font des riches dans leur bande dessinée Les Riches au tribunal : l'affaire Cahuzac et l'évasion fiscale : « Deux célèbres sociologues retraités du CNRS combinent allègrement sabir sociologisant et convictions militantes pour attiser une certaine richophobie ambiante. [...] On a le droit de ne pas aimer les riches. Encore faudrait-il un minimum de rigueur et limiter l'invective. »[13]. Quelques mois plus tard , à l'occasion de la sortie du livre Le Président des ultra-riches, le même Julien Damon estime dans Le Point qu'« en faisant fi de toute méthodologie, le couple de sociologues porte atteinte à la discipline qui a fait naguère sa renommée ». Dans ce livre qui se veut être un essai, il juge leurs travaux « frauduleux »[14].

5. Non sans reconnaître que Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot sont des « spécialistes incontestables de la sociologie des élites françaises, auteurs, dans les années 1980 et 1990, de livres qui comptent », Florent Georgesco critique le couple dans la version numérique du journal Le Monde pour le manque de rigueur scientifique de leur essai littéraire Le Président des ultra-riches : « les Pinçon-Charlot croient observer l’assurance imperturbable et le goût de l’entre-soi d’une bourgeoisie coupée du reste de la société et s’efforçant de maintenir étanche cette frontière invisible. La thèse en vaut une autre. Mais de quelle scientificité peut-elle se réclamer quand, face à la réalité sociale, ses défenseurs n’emploient aucune procédure d’investigation, et qu’au bout du compte ils l’observent en badauds ? ». Dès lors, pour ce journaliste littéraire, ce livre sortie en janvier 2019 ne relève pas d'une démarche sociologique mais plutôt d'un militantisme politique. Et d'ajouter : « l’intense promotion médiatique du livre se fait au nom [d'une] supposée expertise, censée s’imposer, par un argument d’autorité, à la rationalité du lecteur, dont on ne sollicite en fait que les passions politiques »[15].

6. En février 2019, par la voix du journaliste Luc Peillon, le site web de Libération soulève que les « Pinçon-Charlot semblent méconnaître le mécanisme de l’impôt sur le revenu » puisqu'il confondent le taux marginal d'imposition avec le taux effectif d'imposition; ce qui leur permet d'affirmer à tort dans leur livre Le Président des ultra-riches : « le plus mal payé des contribuables paie plus en impôts sur le revenu que le plus riche des actionnaires sur chaque euro de dividendes perçus »[16].

Denis Lafay, le très libéral directeur de la revue Acteurs de l’économie, souligne qu’il y a chez eux « une véritable radicalité, dogmatique et doctrinaire, mais empreinte de beaucoup d’humanité ». Il trouve leurs travaux « essentiels »[17]. --Chaccard (discuter) 19 avril 2019 à 20:08 (CEST)Répondre

OK. Celette (discuter) 23 avril 2019 à 17:06 (CEST)Répondre
  1. « Institut de Recherches Economiques et Fiscales (IREF) », sur IREF Europe (consulté le )
  2. « Pourquoi il est absurde de considérer comme les Pinçon-Charlot que les riches font le malheur des pauvres », sur Atlantico.fr, (consulté le )
  3. Nicolas Walzer, « La sociologie est-elle en danger ? », sur Sciences Humaines, (consulté le )
  4. « La richophobie en bande dessinée », sur Les Echos, (consulté le )
  5. Julien Damon, « Julien Damon - Pinçon-Charlot, exercice frauduleux de la sociologie », sur Le Point, (consulté le )
  6. Florent Georgesco, « Les Pinçon-Charlot, ex-sociologues », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Luc Peillon, « Le plus mal payé des contribuables paie-t-il plus d'impôt sur le revenu que le plus riche des actionnaires? », sur Libération.fr, (consulté le )
  8. Frantz Durupt, « Michel et Monique Pinçon-Charlot, leur part du Gotha », sur www.libération.fr, (consulté le )
  9. « Institut de Recherches Economiques et Fiscales (IREF) », sur IREF Europe (consulté le )
  10. Nicolas Lecaussin, « Pourquoi il est absurde de considérer comme les Pinçon-Charlot que les riches font le malheur des pauvres », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  11. a b c et d On n'est pas couché - Monique Pinçon-Charlot [Débat et divertissement], Serge Khalfon; Richard Valverde; Jean-Jacques Amsellem; Nicolas Druet, dans ONPC sur France 2 () 75907 Paris cedex 15, France : Tout sur l'écran et RUQ Productions. Consulté le . La scène se produit à 05:55, 10:50, 20:55 puis 22:46.
  12. Nicolas Walzer, « La sociologie est-elle en danger ? », sur Sciences Humaines.com, (consulté le )
  13. Julien Damon, « La richophobie en bande dessinée », sur Les Echos.fr, (consulté le )
  14. Julien Damon, « Pinçon-Charlot, exercice frauduleux de la sociologie », sur Le Point.fr, (consulté le )
  15. Florent Georgesco, « Les Pinçon-Charlot, ex-sociologues », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  16. Luc Peillon, « Le plus mal payé des contribuables paie-t-il plus d'impôt sur le revenu que le plus riche des actionnaires? », sur Libération.fr, (consulté le )
  17. Pascale Nivelle, « Portrait : Chez ces gens-là », sur Libération.fr, (consulté le )
Revenir à la page « Monique Pinçon-Charlot/Neutralité ».