Discussion:Moïse Maïmonide

Dernier commentaire : il y a 1 an par Record dans le sujet Maïmonide et la politique
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Déplacé d'une page créée le 1er mars 2005 sous le titre MAIMONIDE.

MAIMONIDE Moïse (1138-1204) Philosophe juif né en Espagne, Maïmonide se réfugie au Maroc puis en Egypte où il finit sa vie. Son œuvre philosophique et théologique se donne pour but d’éclairer la foi par la raison.

Son Guide des Egarés est une éxégèse spirituelle des Ecritures, visant à une réforme du judaïsme. La pensée du philosophe, marquée par l’influence des lettres arabes et de la philosophie gréco-musulmane, tente de réaliser une synthèse des cultures juive, grecque, islamique et chrétienne dont les motivations reposent sur l’être humain et la recherche de la vérité. C’est précisément cette quête de la vérité qui fonde l’inquiétude du religieux : confronté à la fois à la tradition religieuse et aux vérités de la philosophie, il a besoin d’être éclairé dans sa recherche ; Maïmonide propose donc un guide pour répondre à son angoisse. La spéculation maïmonidienne trouve une réponse dans une synthèse de la dialectique grecque et de la méthode d’interprétation allégorique musulmane de la Bible. A partir de cette synthèse, c’est véritablement une formulation nouvelle du judaïsme que fournit le philosophe, apparaissant ainsi au XIIème siècle comme un reprèsentant juif de l’esprit grec. La conception juive de la divinité s’en trouve élargie, universalisée, ouverte sur l’humanité toute entière et non plus limitée au seul peuple élu. En même temps, Maïmonide opère un rapprochement entre les deux mondes monothéiste et polythéiste par sa recherche de l’essence même de la religion où l’alliance avec Dieu prévaut, selon la conception paulinienne, sur le rite et où l’importance qu’on attache à la divinité ne se résume pas à la simple pratique de la religion mais au rayonnement de celle-ci sur les hommes et sur le monde.


Ainsi que le disait le rav Léon Askénazi (Manitou) za"l, il est à peu près aussi sérieux de voir en Bergson un philosophe Juif que de faire de Spinoza un disciple d'Ibn Ezra ou Maïmonide

- En effet, cette référence à Spinoza est saugrenue. Je peux voir un rapport entre Rachi et Spinoza, oui, mais avec Maïmonide...à part l'origine espagnole. Rappelons tout de même que Spinoza a été excommunié par la Synagogue et que sa personne a été maudite solennelement.


Inaproprié modifier

Maurice Ruben Hayoun doit cesser d'utiliser cette page pour faire sa promotion personelle.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par 77.126.196.203 (discuter), le 30 juillet 2012 à 23:49 (CEST]

La phrase n´a aucun sens sinon. Meithal 6 août 2005 à 02:37 (CEST)Répondre

la remarque faite dans la biographie de maimonide sur l'intolerance religieuse des almohades est totalement fausse pour deux raisons: 1- les non musulmans sont proteges par la loi musulmane des 'dhimmis' et il etait totalement inconcevable de violer cette loi dans l'espagne musulmane 2- les almohades sont une tribu berbere du haut atlas marocain donc ils ont d'abord pris le controle du maroc (plus generalement de l'afrique du nord) puis sont passe al andalous (espagne). donc le pretexte que vous proposez (intolerance religieuse des almohades) de l'exil de la famille de maimonide a fes (ville imperiale de l'empire almohade ou maimonide a effectivement enseigne au sein de l'universite al quaraouyine) n'a pas de sens.

merci de remedier a cette erreur.

Pas une erreur, désolé.

- Effectivement, l'exil de la famille du Rambam est, semble-t il, la conséquence de la publication par son père de la "Lettre de consolation", qui dénonce le prosélytisme des Almohades. Cela n'a pas plu. Le fait est, quelques furent les protestations de tolérance du pouvoir de l'époque, que cette publication, dans un contexte troublé où les oppositions de juifs d'un autre bord n'étaient pas absentes, a contraint la famille à l'exil. Ne pas confondre les rêves de tolérance et les réalités politiques. C'est comme si vous parliez de la Révolution française comme une libération des sujets sans évoquer les noyades de Nantes. L'histoire, ce n'est jamais simple.


Concernant l'article 9, les allusions faites sur le Coran et les Evangiles ne sont pas justifiées. En effet, vous avez une interprétation différente ici: http://www.lamed.fr/societe/philosophie/1622.asp

Paragraphe "Influence" modifier

Approximations et incohérences. En particulier faire de Maïmonide un disciple d'Ibn Rushd est une spéculation généralement écartée (et en contradiction avec la suite de l'article qui indique bien que Maïmonide a rencontré les oeuvres d'Ibn Rushd sur le tard (ce qui ne rend leurs convergences que plus remarquables. Et quant à Spinoza, rajouté à la hâte...

Critique non constructive... modifier

La partie halakhique est correcte. Cependant, il ne serait pas de luxe de consacrer : 1) Un chapitre au Mishné Torah 2) Une partie au guide des égarés, sans doute résumé trop rapidement en intro 3) Une partie si c'est possible, au l'oeuvre médicale du Rambam (Traité sur l'asthme...), laquelle sortirait entièrement de mon domaine de compétence.

Le Mishné Torah est à l'état d'ébauche pure. Je suggère de traiter ça avant le chapitre de Rambam, qui nécessitera sans doute de plus amples développements (Réponse à Rabbi Pinhas le Dayan,etc)

Quid ? modifier

Refusant de se faire une couronne ou une pioche de la Torah, qu'est-ce à dire ???? MLL 24 mai 2006 à 18:55 (CEST)Répondre

Je plussoie : je ne comprends pas ce que cela veut dire. Principe : éviter le style littéraire (surtout lors qu'il est totalement obscur) et rédiger clairement. Amicalement Aluminium (d) 9 décembre 2007 à 03:52 (CET)Répondre
C'est parfaitement clair: il a refusé d'utiliser la Bible comme un faire valoir personnel ou comme un instrument de travail salarié. Cela n'a rien de littéraire, cela s'appelle une métaphore. Il est important, me semble-til, de faire comprendre au leceur cette tradition d'indépendance par le travail, préalable à l'étude sereine.

Concernant le principe 9 modifier

Concernant l'article 9, les allusions faites sur le Coran et les Evangiles ne sont pas justifiées. En effet, vous avez une interprétation différente ici: http://www.lamed.fr/societe/philosophie/1622.asp Effectivement dans son principe 7 de foi il parle de prophètes qui ont suivi moïse et d'ailleurs ce principe 9 de foi est aussi une principe de foi chez les musulmans que maïmonide connaissait très bien.

Cet article doit être recyclé. Nahoum Ish Pashout 7 mai 2012 à 10:05 (CEST)Répondre

Note plus que douteuse modifier

Vers l'âge de 13 ans, il fut contraint à l'exil lors de la prise de Cordoue par les Almohades (4). Je suppose que le fait est véridique, mais la note renvoie vers un article extérieur franchement peu fiable. En effet, le lien présente des extraits d'un livre de Clémence Hélou Matar sur les dangers de l'Islam. C'est publié chez un petit éditeur chrétien, et d'ailleurs la même personne a écrit "Apocalypse de Jésus-Christ". Le livre vise à montrer qu'il existe "une dynamique interne de l’islam qui détruit les libertés et génère la violence et le totalitarisme" (extrait du mot de l'éditeur). La démarche est anti-historique, car elle se sélectionne des événements divers répartis sur 10 siècles et sur toute la Méditerranée, sans jamais évoquer l'existence des faits qui la contre-disent. Je doute de son objectivité et à mon avis Wikipedia s'honorerait de ne pas la citer pour établir des faits historiques.

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