Discussion:Maximum thermique du passage Paléocène-Éocène/LSV 16521

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Archivage de la discussion modifier

Cette page contient l'archivage de la discussion d'une proposition d'anecdote.

Accrochez vos ceintures modifier

  Proposition validée. L’anecdote qui suit, proposée par Erik Bovin, a été validée par Fanfwah et va être déplacée sur la page de préparation des publications, pour être ensuite insérée automatiquement sur la page d’accueil :
 
Changements climatiques au cours des 65 derniers millions d'années. Le Paleocene-Eocene Thermal Maximum est repéré par PETM.


La ou les anecdotes suivantes ont déjà été proposées et possèdent des similarités (surtout au niveau des termes utilisés). N'hésitez pas à supprimer ce bloc si les sujets sont vraiment différents.

Proposée par Vanoot59 le 08 mai 2014, et rejetée le 08 mai 2014. [indice de similitude 7.4/10]:

Temps d'exécution total : 1 sec (détails : travail du bot: 1 sec, lecture des anecdotes en base: 92 millisecondes)

Proposant : EB (discuter) 28 décembre 2018 à 01:24 (CET)Répondre

Discussion :
Difficile de donner la pleine mesure de cette comparaison en un nombre limité de caractères... Car une fois qu'on a dit ça, le réel intérêt se porte sur les conséquences du PETM, tout à fait fascinantes (du genre, des crocodiles et des palmiers sur les pôles). Mais attirer l'attention, c'est déjà ça. --EB (discuter) 28 décembre 2018 à 01:24 (CET)Répondre

  •   Ni l'article ni le graphique ne sont clairs sur le fait que le PETM n'est pas la grande bosse de l'optimum, mais le pic isolé sur sa gauche. Michelet-密是力 (discuter) 28 décembre 2018 à 08:39 (CET)Répondre
  •   L'article scientifique donné en « référence » ne mentionne nulle part cet écart de 6°C, qui n'est de plus pas cohérent avec la figure. Michelet-密是力 (discuter) 28 décembre 2018 à 08:39 (CET)Répondre
  •   Il faut comparer ce qui est comparable et là cette proposition nous lance dans un truc « pas possible » en tout juste deux lignes ǃ C'est avec ce genre de raccourci qu'on fait passer des vessies pour des lanternes et un réchauffement artificiel (dû aux activités humaines) pour une simple évolution climatique, ce qui relève d'une certaine forme de manipulation intellectuelle. Le climat d'une planète n'est pas linéaire et il fait toujours plus chaud ou plus froid à certaines périodes et c'est ce que je me tue à dire depuis longtemps, mais ce qu'on oublie de mentionner c'est la durée de ces périodes et le niveau progressif de ces montées et baisses de températures qui dépassent largement la durée d'une génération humaine, voire même la durée de la présence de l'espèce homo-sapiens (« l'homme qui pense » dit on, mais qui pense comme un ...) sur Terre.--JPC n'hésitez pas à m'en parler 28 décembre 2018 à 10:45 (CET)Répondre
      Micheletb : En fait, je suis parti de la lecture de cet article de France Info (assez fouillé), avec lequel j'ai enrichi l'article. Mais pas sur ce point précis de l'augmentation de température car l'information était déjà là et avec la source que vous mentionnez. J'ai donc été chercher la source utilisée par France Info : il s'agit de l'université de Genève (voir ici, qui parle en fait de 5 à 8 °C — j'ignore donc pourquoi France Info parle de 6 °C). C'est désormais ajouté dans l'article. Si vous ne trouvez pas l'info des 6 °C dans l'article universitaire exploité pour la mention des 6 °C (Kennett & Stott) — du reste assez ancien (1991) —, on peut retirer cela de l'article pour ne garder que ce que disent les Suisses, et adapter ma proposition en conséquence. Quant au graphique, on peut aussi l'enlever s'il porte à confusion (sa source n'est pas mentionnée et le rend de fait assez douteux). --EB (discuter) 28 décembre 2018 à 12:03 (CET)Répondre
    Toujour   Non pour le 6 °C. Ce n'est pas compatible avec le graphique, ni avec les sources scientifiques, et « France in faux » ne peut plus être considérée comme une source fiable, se discréditant régulièrement par ses approximations et rumeurs reprises sans aucun esprit critique pour suivre la mode. Michelet-密是力 (discuter) 13 janvier 2019 à 11:14 (CET)Répondre
  •   Je rejoins en partie Jean-Paul Corlin (d · c). Le PETM est une perturbation climatique exceptionnelle au regard du contexte climatique de l'époque et c'est plutôt ainsi que l'événement devrait être souligné. Une variation de 4-6°C des températures mondiales sur une période de 20000 ans, c'est la variation climatique naturelle que l'on observe lors des passages période glaciaire-période interglaciaire au Quaternaire (pour exemple, le passage du dernier maximum glaciaire à l'interglaciaire actuel s'est fait en 10000 ans). Le lien avec le réchauffement actuel me paraît très bancal et risque d'apporter des confusions néfastes. Géodigital (Ici la Terre digitale) 28 décembre 2018 à 13:43 (CET).Répondre
    C'est pourtant un rapprochement que font les scientifiques eux-mêmes ; voir, encore une fois, l'article de France Info :
    • « Car la Terre vit désormais "une situation inédite". Avec le réchauffement actuel causé par l'homme et sa vitesse, "sans précédent", "on va vers l'inconnu", explique à franceinfo Gilles Ramstein, directeur de recherche au CEA. "Alors les scientifiques essaient de se raccrocher à des analogies." Si le PETM va sans aucun doute être largement dépassé par ce que nous imposons aujourd'hui à la planète, il "vaut la peine d'être étudié", d'après Yannick Donnadieu, directeur de recherche au CNRS, pour mieux prédire les climats de demain. »
    • « Un article de Nature (article en anglais et payant) compare : si le PETM était une "lente pression" sur l'environnement, le réchauffement climatique actuel équivaut plutôt à un "violent coup-de-poing" ou "l'impact d'un astéroïde", rapporte L'Est Républicain. "Les répercussions vont être bien plus graves", assure James Zachos » (professeur de sciences de la Terre et des planètes à l'université de Californie à Santa Cruz).
    • James Zachos : « Lors du PETM, le changement était bien plus lent qu'aujourd'hui. On peut s'attendre à voir les mêmes conséquences au fil du temps, dans le climat, les océans… Mais les impacts vont être plus sévères, parce que tout va bien plus vite. »
    Enfin, dans son communiqué de presse, l'université de Genève fait le rapprochement de façon plus implicite mais assez claire. --EB (discuter) 28 décembre 2018 à 14:16 (CET)Répondre
    Le rapprochement est logique et légitime. Le PETM est une perturbation majeure, dont l'impact sur les écosystèmes, au regard de l'évolution régulière climatique, n'a pas d'équivalent dans les archives climatiques. Dans le même temps, le réchauffement climatique actuel est une perturbation majeure dans des proportions de vitesse inédites à l'échelle de l'histoire de la Tere. Si le PETM a déjà été catastrophique pour l'époque, il est logique de penser que la situation actuelle et future ne saurait être enviable et je pense bien qu'il s'agit là du message sous-jacent à cette anecdote.
    Je crains que le message actuel dans sa formulation soit interprété de façon assez fallacieuse par un certain nombre de personnes, et c'est bien là le problème de la tendance que l'on croise de plus en plus sur l'Internet : dire les choses avec le moins de mots possibles. Cela renvoit des messages en l'apparence simples, mais qui sont suffisamment vagues pour autoriser toutes les interprétations. Or, je ne pense pas que sur un sujet comme l'évolution du climat, on puisse se permettre la légèreté d'être flou. Faire le lien entre le PETM et le réchauffement climatique actuel, pourquoi pas, mais je pense qu'une autre formulation est souhaitable (j'y réfléchi, mais je n'ai pas encore la solution). Géodigital (Ici la Terre digitale) 28 décembre 2018 à 15:28 (CET).Répondre
    Je ne parviens pas à deviner ce que serait une interprétation « fallacieuse » de la proposition actuelle... --EB (discuter) 28 décembre 2018 à 18:44 (CET)Répondre
  • La formulation chiffrée me semble préférable à une généralité abstraite, même bien tournée. Le seul risque d'interprétation fallacieuse que je vois repose sur l'hypothèse d'un lecteur très distrait qui ne retiendrait que l'opposition entre 6°C et 1°C, alors que cette différence est évidemment surcompensée par celle des durées (le réchauffement actuel est plus rapide de deux ordres de grandeur). On peut peut-être retoucher pour mieux mettre en avant les durées, par exemple :    [...] a vu les températures mondiales augmenter de quelque 6 °C en vingt millénaires, contre environ 1 °C au bout du premier siècle du réchauffement en cours. Mais de toute façon c'est   bon pour moi. --Fanfwah (discuter) 5 janvier 2019 à 15:26 (CET)Répondre
    Aucun problème pour moi. --EB (discuter) 6 janvier 2019 à 01:27 (CET)Répondre
     . Je propose quand même de remplacer « observé sur Terre à ce jour » par « terrestre ». --ContributorQ() 6 janvier 2019 à 12:04 (CET)Répondre
    Bof. Ça ne me parait pas inutile de préciser qu'il s'agit des données observées à ce jour. --Fanfwah (discuter) 13 janvier 2019 à 10:20 (CET)Répondre
    Je valide la formulation qui me parait la plus consensuelle, ou la moins critiquée. De toute façon, il ne s'agit plus que de discussions de détail, qu'au pire on peut reprendre sur la page de préparation des publications. --Fanfwah (discuter) 15 janvier 2019 à 02:21 (CET)Répondre


Discussion de l'anecdote archivée. --GhosterBot (10100111001) 15 janvier 2019 à 13:01 (CET) Répondre

  Erik Bovin :   ton anecdote proposée le 2018-12-28 01:24:00 a été acceptée. GhosterBot (10100111001) 15 janvier 2019 à 13:01 (CET)Répondre

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