Discussion:Massif de Chambeyron

Dernier commentaire : il y a 8 ans par Nortmannus dans le sujet Toponymie
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Toponymie modifier

Comment dire que la pertinence de cette section doit-être remis en cause? La retranscription de la source est directe! Monsieur F. Arnaud n'est pas le couillon du coin! Il semblerait qu'il y en ai qui crois lui arriver à la cheville!... Discutons, discuta, discutez, discuterai on peu effectivement parler de détails!... Allons-y!

Celui qui remet en cause a oublié de nous expliquez en quoi il conteste!....

- Première proposition: déplacer la première hypothèse toponymique "Chanvrier" plus vers le bas. En effet elle semble peu fondée.


--007antoine (discuter) 12 juillet 2015 à 15:50 (CEST)Répondre

Hypothèses de Robert Luft: (toponymiste amateur productif, Club-Alpin NICE) A mon sens il s’agit à d’un mot composé de deux racines. La première “cham” signifie tantôt élévation, sommet, crête, tantôt plateau, terrain propre aux cultures en langue d’oc. La seconde peut avoir un lien avec un nom de personne. Pour se fixer les idées il faudrait pouvoir accéder à des archives de notaires et des cadastres. En consultant la carte IGN 1:25000 (c’est la carte officielle de la France) je constate sous le Brec l’existence, au niveau de Fouillouse, d’un grand vallon propre à des cultures si mes souvenirs sont exacts (ils datent d’il y a 30 ans), le Vallon de Plate Lombarde, le "cham" du toponyme Chambeyron ne pourrait-il pas y faire référence ? Je n’irai pas plus loin dans ma tentative d’interprétation. Dans tous les cas de figure, il ne faut pas négliger de vérifier sur une carte l’environnement du toponyme, car nos anciens, très observateurs s’en inspiraient souvent pour désigner un lieu. Voici un exemple : au bout de la combe du vallon de Plate Lombarde on trouve un col nommé col de Stroppia côté bas-alpin et colle Nubiera côté piémontais. Les paysans de Fouillouse pensaient essentiellement aux “estrops”, les lieux de rassemblement annuel des moutons en fin de transhumance, ceux de Chiappera, dans le val Maira, aux nuages qui entourent fréquemment ce col. Notons que le haut du val Maira s’appelle, lui-aussi "Montagna-di-Stroppia". En considérant toujours que le toponyme est formé de deux racines, je conserve la signification de champ, surface relativement plate, horizontale ou peu inclinée, mais crois avoir trouvé une meilleure explication pour « beyron ». Compte tenu de ce que je rappelle plus haut, il convient d'examiner les déformations possibles de la prononciation et d'envisager que l'on disait « peyron » initialement. Or Dans nos régions des Alpes du Sud on dit souvent peyre pour pierre (il y a des toponymes qui contiennent la racine peyre, peïre ou pierre). Si l'on adopte cette signification Brec de Chambeyron devient « la pointe rocheuse qui domine une étendue pierreuse », ce qui serait conforme à la réalité géographique. Mais encore une fois, cela n'est pas une affirmation, seulement une hypothèse raisonnée.

Tant qu'il n'y a pas de forme ancienne pour appuyer quoi que ce soit tout cela relève de la conjecture, c'est à dire de l'opinion. Quant au fait de découper un toponyme comme une tranche de saucisson, c'est une très mauvaise méthode issue des siècles antérieurs aux travaux des toponymistes et qui est battue en brèche par tous les travaux sérieux sur le sujet. En outre, on n'appuie pas un toponyme sur de vagues considérations géographiques, géographie à laquelle on peut faire dire tout ce que l'on veut bien, selon le point de vue qu'on adopte, il s'agit donc là encore d'une opinion pas d'une hypothèse. Toute hypothèse toponymique est fondée d'abord sur des règles linguistiques et il faut initialement une étude valable du toponyme à partir des formes anciennes. Les deux opinions ci-dessus ne sont pas des hypothèses. Un toponyme est rarement isolé et rarement unique, car les éléments ou l'élément dont il se compose doit se retrouver ailleurs. Donc, les deux seules hypothèses recevables en l'absence de formes suffisamment anciennes, parce qu'il s'agit bien dans ce cas d'hypothèses, sont de rapprocher d'une part Chambeyron de Chambéry et de toponymes analogues, bien analysés par des toponymistes reconnus ou de s'en tenir aux formes anciennes qui parlent d'un champ-béron, Bero étant un nom de personne germanique qui apparait dans cette perspective au cas régime, comme c'est très souvent le cas. Les sources que vous citez sont dépassées et non pertinente d'un point de vue scientifique vu qu'elles ont été formulées en l'absence de toute connaissance des règles élémentaire de la linguistique historique, totalement inconnues à l'époque. Il est totalement vain de prétendre que -beyron aurait pu être -peyron en l'absence de formes anciennes qui montrent ce fait de manière précise, c'est à dire un phénomène non régulier d'évolution phonétique car les séquences /jan/ et /chan/ ne se confondent normalement pas, à moins de trouver des exemples pertinents suffisamment nombreux appuyés par les formes anciennes qui montreraient que ce type d'évolution anormale aurait pu avoir lieu de manière récurrente, ce qui n'est pas le cas dans votre démonstration. En outre, les exemples que vous citez de type chambe, chamb- se rattachent fort probablement au mot cambo qui signifie « courbe d'une rivière » et par extension « prairie dans la courbe d'une rivière », cités par Delamarre, Dauzat, Nègre, etc.C. Cottereau (discuter) 19 juillet 2015 à 19:24 (CEST)Répondre
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