Discussion:Les Lesbiennes dépassent les frontières

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Nattes à chat dans le sujet Guerre d'édition
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Retrait d'informations sourcées modifier

Bonjour @Salsero35 je ne suis pas d'accord avec tous les retraits effectués sur l'article, notamment ce que je viens de remettre et qui était dûment sourcé par Komitid entre autres. Il n'est pas interdit de faire recours à une source primaire de temps en temps pour certain type d'informations. Pourrais-tu annuler ta dernière modification? — Nattes à chat [chat] 4 juillet 2020 à 15:33 (CEST)Répondre

Bonjour. Il n'est pas interdit de prendre du recul avec ce qui est écrit : « Faïna Grossman, la co-fondatrice et coordinatrice de l'association, « Lesbienne d’intérêt général » en hommage à son travail dans l'association ». Un réseau se transforme en association ??? De plus, cet article est bâti avec des sources communautaristes : alors on peut se dire, c'est normal de n'avoir que ce sourçage puisque cette communauté est minoritaire et manque de notoriété au niveau national. On peut se dire aussi que ce n'est pas le rôle de WP (cf WP:TRIBUNE) et rappeler la dérive promotionnelle inévitable pour des sujets moins nobles : avec ce relâchement du degré d'exigence sur le sourçage, rien n'empêche un wikipédien de créer un article sur un réseau, collectif ou association d'extrême droite raciste, bâti uniquement avec des sources d'extrême droite (désolé de donner cet exemple extrême sur une pdD d'un réseau de solidarité qui prône au contraire la tolérance, mais plus on abaisse la qualité de sourçage, plus on s'expose à cette dérive). Cdlt, Salsero35 5 juillet 2020 à 10:39 (CEST)Répondre
Des "sources communautaristes", c'est nouveau, on l'avait jamais faite encore. Encore une fois, je colle ce que j'ai dit par le passé: "Sachant que Komitid est un média pertinant sur son domaine, déjà utilisé (j'ai trouvé une centaine de lien sur wikipedia en francais, et 2/3 sur d'autres langues), qu'il y a des pigistes comme dans plein de redactions, que le site web affiche son numéro de la CPPAP sur la page prévu pour, je ne vois pas en quoi c'est non pertinent". Changer les règles en fonction du vent ne me parait vraiment ne pas faire preuve de neutralité, et qualifier un média spécialisé de "communautariste" me parait assez franco-francais comme remarque, et je rappelle quand même que la francophonie n'est pas la France. Je rappelle aussi que les études de sociologie sur le domaine LGBT (ou gender studies, etc) existent en France ( https://genre.univ-paris8.fr/ ), au Quebec ( depuis 1995: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1158136012001089 ), en Suisse ( https://www.genderstudies.de/fr/#ch ) donc l’adjectif "communautariste" me parait assez fort peu à propos. Par exemple, jamais on utilise ces termes sur les libristes (alors qu'on parle de communauté du libre), ou sur les gamers, alors que les 2 ont aussi leur propres magazines. Est ce que Femme Actuelle ou Jeune et Jolie sont aussi communautariste ?
Et la comparaison avec l’extrême droite est assez choquante, parce que finalement, l'argument va mettre au même niveau le fait de parler d'une assoce de lesbienne, ou être un partie d’extrême droite. Ça peut sembler anodin, mais je rappelle quand même que c'est aussi le genre de pirouette réthorique qu'utilise une partie justement de l’extrême droite (exemple Lobby_gay#Gaystapo, et personne ne va dire que la Gestapo n'était pas une organisation fachiste ). C'est donc quand même la plus maladroite des comparaison possible, et je pense vraiment que ça n'aide pas à calmer le jeu, et venant d'une personne ayant autant de modification au compteur, c'est assez surprenant.
Au delà de la rhétorique, c'est assez intéressant de comparer ça avec la réalité sur le terrain, à savoir que personne n'a rien dit quand la page Dissidence française a été faite par un compte du même nom, compte vérifié par OTRS.
Donc bon, quitte à comparer une assoce de lesbiennes à un partie d'extreme droite, peut qu'il faut aller jusqu'au bout et laisser autant de libertés à ces derniéres. --Misc (discuter) 5 juillet 2020 à 15:18 (CEST)Répondre

Guerre d'édition modifier

Bonjour, c'est la première fois que je suis face à un article en guerre d'édition. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé avant mon arrivée sur l'article donc je ne modifie pas en relation de cette guerre d'édition. De plus, j'ai trouvé quelques sources secondaires qui traitent de l'association Les Lesbiennes dépassent les frontières et vu que l'article a un bandeau indiquant que des sources doivent être rajoutées cette année, je me permet d'ajouter des informations sourcées. Si je fais quelque chose de faux (cf. guerre d'édition), veuillez me l'indiquer. Merci.Galahmm (discuter) 16 juillet 2020 à 00:17 (CEST)Répondre

Bonsoir @Galahmm il est interdit de reverter trois fois de suite et on peut apposer un bandeau R3R WP:R3R en cas de guerre d'édition, voir déposer une requête aux administrateurs WP:RA en cas de manquement aux règles.— Nattes à chat [chat] 19 juillet 2020 à 23:44 (CEST)Répondre
ok, merci. Galahmm (discuter) 20 juillet 2020 à 08:16 (CEST)|Répondre
Les ajouts réalisés après l'ajout de la balise R3R par @JohnNewton8 me semblent légitimes. En général il faut passer proposer les changements en Pdd quand il y a une balise R3R.

Pour ma part voici ce que je vois à faire, car il me semble que la structure de l'article peut être améliorée. Par exemple on peut se baser sur cet article de qualité pour voir ce qui est admis Mouvement pour les droits des personnes autistes avec le plan suivant

  • Définition et description
  • Histoire
  • Actions et concepts
  • Protagonistes
  1. il reste un délistage à faire (en général on préfère la rédaction à l'ajout de listes sur Wikipedia. Le refnec ajouté pour l'utilisation d'une source primaire basée sur une interview peut être enlevé aussi (il n'est pas interdit d'utiliser une source primaire pour ajouter une information).

au lieu de ceci (qui ressemble un peu trop à ce qu'on pourrait trouver sur un flyer) "Les Lesbiennes dépassent les frontières proposent notamment les aides suivantes:3

   Mise à disposition d'appartements solidaires
   Paiement de psychothérapies
   Collaboration avec des avocates lors de l'appel à une décision de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) à la Cour Nationale du Droit d'Asile (CNDA)"

Je propose ceci :

   L'association met à disposition des logements, assure le financement de psychothérapies, et collabore avec des avocates au cours de la procédure d'appel à une décisison de l'Office Français de protection des réfugiés et apatrides (OFFRA) à la Cour Nationale du Droit d'Asile (CNDA).
   A mon avis on supprime la sous section "aides" qui rentre dans les "activités".  
  1. Est-ce qu'on peut d'ailleurs enlever la balise étant donné qu'il semble que la GE soit terminée?
  2. mettre un point après les refs ici au début de l'article Le réseau «Les lesbiennes dépassent les frontières est un réseau lesbien et féministe basé sur le principe d'autogestion, créé en 20111,2,3»
  3. la section Lesbiennes exilées" me parait aussi de trop et ce paragraphe pourrait être mis en début d'article dans une section "Description et fonctionnement". Il faudrait d'ailleurs creuser la partie "historique" et en ajoutant des infos sur l'histoire de l'asso (en général on s'intéresse à l'histoire d'une asso dans une encyclopédie plus qu'à son fonctionnement actuel). en plus cela permet de séparer l'histoire de la structure actuelle de l'asso, histoire qui reste en général alors que la structure peut changer.

bloc à déplacer :  «En 2018, le réseau Les Lesbiennes dépassent les frontières rassemblait 270 lesbiennes dont plus de 160 réfugiées[source secondaire nécessaire]. Les lesbiennes exilées membres du réseau viennent, entre autres, d'Algérie, Arménie, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Géorgie, Guinée, Iran, Kenya, Mali, Maroc, Mauritanie, Nigéria, Ouganda, Russie, Sénégal, Sierra Leone, Tanzanie, Tunisie.»

Nattes à chat [chat] 20 juillet 2020 à 16:57 (CEST)Répondre

Du coup cela donnerait ça avec les changements (et quelques corrections)

Les Lesbiennes dépassent les frontières est un réseau et collectif féministe et lesbien visant à aider les lesbiennes de l'immigration créé en 2011 et basé à Paris, en France. Faina Grossman en est la coordinatrice.

Description modifier

Les lesbiennes dépassent les frontières est un réseau lesbien et féministe basé sur le principe d'autogestion, créé en 2011[1],[2],[3].

Les activités du réseau sont financées uniquement par des dons individuels. Elles ont lieu en français et en anglais, un tiers des lesbiennes réfugiées membres du réseau étant anglophones. Elles sont soutenues par des associations féministes et lesbiennes telles que la Coordination lesbienne en France, la Maison des Femmes de Paris, Cineffable, les Dégommeuses, Bagdam Espace Lesbien[4].

En 2018, le réseau Les Lesbiennes dépassent les frontières rassemblait 270 lesbiennes dont plus de 160 réfugiées. Les lesbiennes exilées membres du réseau viennent, entre autres, d'Algérie, Arménie, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Géorgie, Guinée, Iran, Kenya, Mali, Maroc, Mauritanie, Nigéria, Ouganda, Russie, Sénégal, Sierra Leone, Tanzanie, Tunisie[4].

 
les lesbiennes dépassent les frontières

Faïna Grossman est la co-fondatrice et coordinatrice de l'association[5],[2].

Actions modifier

Le réseau est devenu un safe space pour partager son histoire et s'impliquer, les membres du réseau interviennent ainsi lors de rencontres publiques [6],[7],[8] ou d'émissions radiophoniques[9],[10],[11].

Les Lesbiennes dépassent les frontières aident les lesbiennes demandeuse d'asile en France. Ces femmes, persécutées dans leur pays d'origine pour leur orientation sexuelle intériorisent parfois la lesbophobie, le fait de cacher leur lesbianisme et le nier. Le collectif Les Lesbiennes dépassent les frontières aide ces femmes lesbiennes à indiquer leur lesbianisme aux autorités[12] pendant leurs démarches administratives de demande d'asile,. Le collectif les aide à écrire leur récit et à le traduire si nécessaire[3].

Les lesbiennes qui demandent l'asile et celles qui l'obtiennent n'ont plus accès aux réseaux communautaires de leurs pays d'origine, d'où l'importance d'être accueillies par le collectif Les Lesbiennes dépassent les frontières. Elles risquent au sein des communautés de leur pays d'origine de subir des violences, des chantages, ou encore le risque que leur famille soit avertie du lieu où elles se trouvent[13].

Selon Faïna Grossman, les couples de lesbiennes ne sont pas considérés comme des couples à part entière par les autorités lors de leur arrivée dans le pays où elles cherchent l'asile. Elles sont notamment séparées à leur arrivée dans leur pays d'accueil. Selon Faïna Grossman, le collectif se doit de soutenir également les lesbiennes migrantes qui font face au racisme, à la misogynie et la lesbophobie quotidienne de la part des professionnels de la santé et de l'aide sociale. Le collectif est actif également dans la détection de stéréotypes dans les dossiers de demande d'asile des lesbiennes qui le consultent[1],[13].

L'action du collectif s'inscrit dans une dynamique de renversement de la dichotomie assistante-assistée. Les lesbiennes réfugiées du collectif, et celles qui ne le sont pas, peuvent autant les unes que les autres soutenir les femmes qui approchent le collectif pour obtenir de l'aide[3].

L'association met à disposition des logements, assure le financement de psychothérapies, et collabore avec des avocates au cours de la procédure d'appel à une décision de l'Office Français de protection des réfugiés et apatrides (OFFRA) à la Cour Nationale du Droit d'Asile (CNDA)[3].

Participation au rapport sur les LGBTIphobies 2020 modifier

Le collectif Les Lesbiennes dépassent les frontières a participé au Rapport Annuel sur l'Homophobie, dans sa version de 2020, publié par l'association SOS homophobie. Sous les prénoms de Lilly et Faina, deux membres de Les Lesbiennes dépassent les frontières expliquent les difficultés spécifiques rencontrées par les lesbiennes lors de leur départ et pendant leur migration. Le collectif se conçoit comme un lieu accueillant pour les lesbiennes ayant souvent vécu des violences dans leur pays d'origine en raison de leur orientation sexuelle. Les Lesbiennes dépassent les frontières accueille les lesbiennes qui ont pu fuir les violences physiques et psychiques tel que les viols correctifs, les mariages forcés, l'enfermement familial, la prison et la torture. Les Lesbiennes dépassent les frontière peuvent également documenter, à travers les témoignages des lesbiennes qui ont pu émigrer et qui sont les compagnes de femmes restées dans leur pays d'origine, sur le fait qu'une partie des lesbiennes dont la vie est en danger dans leur pays ne parviennent pas à fuir.[13].

Distinctions modifier

En 2017, le fonds de dotation féministe et lesbien nomme Faïna Grossman, la co-fondatrice et coordinatrice de l'association, « Lesbienne d’intérêt général » en hommage à son travail dans l'association, expliquant que « Ce travail au quotidien a permis à chacune d’entre elles de ne pas être seule face aux difficultés de la demande d’asile, et de trouver soutien et amitiés »[14].

Références modifier

  1. a et b « Collectif "Les Lesbiennes dépassent les frontières" - C.L.F. », sur www.coordinationlesbienne.org (consulté le )
  2. a et b « Faina Grossmann « European Lesbian* Conference », sur europeanlesbianconference.org (consulté le )
  3. a b c et d « les lesbiennes dépassent les frontières - RADIORAGEUSES », sur www.radiorageuses.net (consulté le )
  4. a et b « Zoom sur le réseau de solidarité : Les Lesbiennes dépassent les frontières », sur Jeanne Magazine, (consulté le )
  5. « Journée "Portes ouvertes" de l'Ofpra | OFPRA », sur www.ofpra.gouv.fr (consulté le )
  6. Jean-Philippe Cazier, « Politiques LGBT ? : Entretien avec Alix Béranger et Gwen Fauchois », sur DIACRITIK, (consulté le )
  7. « Table ronde le 9 mars : « Lesbiennes en exil » – Résistance là-bas, Résistance ici | FIT Une femme un toît » (consulté le )
  8. news, « VDF — Les Lesbiennes dépassent les frontières 31 mars 2017 », sur Unidivers, (consulté le )
  9. « Merci aux lesbiennes dépassent les frontières », sur Radio rageuses (consulté le )
  10. (en) « Gouinement Lundi 4.8 – Exilé-e-s LBT en France et Rroms LGBT en Europe from HomoMicro - Podcast Gay Francophone », sur www.stitcher.com (consulté le )
  11. « Mardi 24 avril 2018 : A l’apéro Politique du CICP, « Les Lesbiennes dépassent les Frontières » - Singuliers au Pluriel », sur singuliers-au-pluriel.net (consulté le )
  12. Johanna Luyssen, « A Vienne, un congrès pour toutes les voies lesbiennes », sur Libération.fr, (consulté le )
  13. a b et c SOS Homophobie, Rapport 2020 sur les LGBTIphobies, France, SOS Homophobie, , 183 p. (ISBN 978-2-917010-35-8, lire en ligne), pp.161-162
  14. « Et la Lesbienne d'Intérêt général de l'année 2017 est... », sur KOMITID, (consulté le )
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