Discussion:Jean-Martin Charcot

Charcot et les préjugés de son siècle : antisémite ou non ( ou autre chose) ?

"On doit au professeur Charcot et notamment à ses célèbres “leçons du mardi”, la première conception théorique de la pathologie du Juif Errant. Le médecin imagine que les juifs souffrent d’un stress spécifique hérité au cours des siècles, résultant probablement des exclusions successives dont ils furent l’objet. D’autres après lui, identifient une pathologie liée au déracinement du voyage : En 1893, le docteur Henry Meige, l’élève de Charcot, entreprend de poursuivre l’étude médicale." cf http://egoblog.net/1998/04/09/la-legende-du-juif-errant-prototype-ideologique-de-limmigre-porteur-de-maladie/...? Plus fondé (?) : "C'est là encore dresser tout un programme de recherches à venir, par exemple sur la centaine de volumes de tirés à part envoyés à Charcot par ses collaborateurs du monde entier, et dont les thèmes, la provenance, les dédicaces et les notes personnelles sur l'exemplaire justifieraient une étude longitudinale, partiellement menée d'ailleurs sur des points spécifiques : misogynie et antisémitisme de Charcot," cf http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/revues/document-brut-46224Trente7cinq (d) 16 août 2012 à 15:14 (CEST)

paragraphe nécessaire sur les souces de cet article

Les sources biographiques sur JM Charcot étant surabondantes, il convient dans un article de cette envergure de consacrer une section préliminaire à une revue critique de ces sources en indiquant les critères justifiant l'utilisation de certaines plutôt que d'autres dans le présent article. Exercice délicat surtout si l'on vise à la précision et à la concision encyclopédiques. L'excellente thèse de Corniou de 2002 constitue à ce titre une source « tertiaire » (i.e. s'appuyant sur une compilation de sources secondaires apparemment exhaustive et pondérée) intéressante, intégralement consultable sur le web dont un contributeur actuellement actif sous IP semble avoir fait le choix d'en faire ici une sorte de résumé en suivant intégralement son plan. Une attitude parfaitement défendable, mais il faudrait expliquer pourquoi. Archibald Tuttle (discuter) 24 novembre 2014 à 22:48 (CET)

§ "Dans les leçons 18 à 22..." de la section 'Hypnose et hystérie'

Les Leçons de Charcot sont disponibles à la fois sur Google books, et sur gallica.bnf.fr (2 tomes à chaque fois).

Quand on parcourt l'un ou l'autre de ces 2 sites pour trouver confirmation de ce qui est dit dans ce §, on ne trouve *rien*, tout semble complètement erroné (il n'y a par exemple que 20 leçons, et non 22). Qui a rédigé ces lignes ? Peut-on ajouter des références précises ? Les deux volumes sont télédéchargeables en PDF àpd Google books, et on peut effectuer des recherches textuelles: rien ne semble corroborer ce qu'on lit sur des "choc[s] traumatique[s] provoquant une dissociation de la conscience..." etc. etc.

Peut-être y a-t-il eu des éditions ultérieures, qui auraient été augmentées d'au moins 2 leçons de plus ? Si c'est le cas, il faudrait apporter des précisions...

2A01:690:7:100:0:0:2:AFFC (discuter) 26 juin 2023 à 15:22 (CEST)

Cette section est effectivement non sourcée, et j'ai posé une balise ^{[réf. nécessaire]} sur le point litigieux. Dans WP, on ne peut pas utiliser directement Les leçons de Charcot pour vérifier ou interpréter car il s'agit d'une source primaire, tout au plus les donner en illustration/confirmation de ce que dit une source secondaire, donc la référence nécessaire est celle d'un auteur, historien de préférence, à qui on peut attribuer le résumé ou l'interprétation de ce que dit Charcot.
Je constate que vous avez mis le doigt sur un problème, car en allant chercher des sources éventuelles dans l'article ADQ (article de qualité) École de la Salpêtrière (hypnose) j'ai bien trouvé trois sources dans le passage suivant Sur la base de ses recherches effectuées en 1884 et 1885 sur les paralysies traumatiques46, Charcot déclare que les symptômes hystériques sont dus à un « choc » traumatique provoquant une dissociation de la conscience et dont le souvenir, du fait même, reste inconscient ou subconscient47. Pour Charcot, le choc nerveux consécutif au traumatisme représente une sorte d'état hypnoïde, analogue à celui de l'hypnose, qui rend possible un effet d'auto-suggestion48. (section l'hystérie et l'hypnose, sous-section lésions dynamiques). Si les deux premières sont des sources primaires elles ne sont pas confirmées par la source 48 (Ellenberger) car je peux vérifier moi-même qu'Ellenberger ne dit pas cela (ce qui fait ^{[source détournée]} ou mal comprise, très fâcheux pour un ADQ...).
Je pense que le ou les auteurs de ces passages surinterprètent le fait que Charcot est un point de départ de l'hystérie (synthèse entre hypnotisme et psychiatrie officielle) en lui attribuant des conceptions des auteurs suivants. Le mieux (d'un point de vue wikipédien) n'est pas de relire Charcot, mais de trouver des sources secondaires pouvant améliorer ou corriger ces passages.--Pat VH (discuter) 26 juin 2023 à 22:03 (CEST)