Discussion:Histoire de la philosophie (discipline)

Dernier commentaire : il y a 15 ans par Apokrif dans le sujet Centrage
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Histoire et histoire de la philo modifier

"Qu'est-ce que l'histoire de la philosophie ?" je m'interroge sur la pertinence du titre. Cela veux dire : "Histoire de la philosophie", "Philosophie et histoire" ou "Historiographie de la philosophie" ? Treanna 15 fév 2004 à 18:00 (CET)

Déplacé depuis Discuter:Critique de l'histoire de la philosophie. Yann 25 jul 2004 à 18:04 (CEST)
Juste un début de réponse d'un praticien de l'art - j'entend l'histoire - il n'y a aucune incompatibilité. On peut bien faire l'histoire des sciences. Et parler d'Einstein et la relativité ne signifie pas que la relativité n'existait pas avant ni que ses prédécesseur s'étaient trompé dans le sens où ils ne l'avait probablement pas envisagé. Cependant l'article est interessant par sa comparaison avec le religieux. Je me suis toujour demandé ce qui justifiait les gourous modernes dans leurs révèlations. Comment a-t-on pu autant se tromper avant leur arriver et qu'est-ce qui prouve que leur message ne sera jamais démontré pour faux par les futurs gourous. Treanna 15 fév 2004 à 18:20 (CET)
L'exemple de l'histoire des sciences est discutable, car la théorie de Newton, en toute rigueur, est réfutée par Einstein. Les historiens des sciences du XXe siècle ont remis en cause la validité des vérités scientifiques. Pour ma part, je pense que la différence entre l'esprit scientifique et la religion, c'est que dans la science il y a des méthodes qui exigent la plus grande honnêteté, ce qui est très difficile. Les philosophes hésitent souvent entre la science et la religion, et je crois que de là vient la méfiance légitime que l'on peut éprouver à leur égard. Le but de tous gourous, c'est de dominer. Caton 15 fév 2004 à 18:33 (CET)
L'histoire fait partie des sciences humaines s'opposant aux sciences exactes... c'est peut-être pour ça que je suis + tolérant à juger les erreurs passées... les historiens n'étant pas exempts sur ce sujet. Treanna 15 fév 2004 à 18:36 (CET)
Peux-tu me préciser ce que tu entends par opposition entre sciences humaines et exactes, car je ne suis pas certain d'avoir compris ce que tu voulais dire ? Caton 15 fév 2004 à 18:47 (CET)
Les sciences dites humaines (histoire, socio, psycho, ethno,...) n'ont pas prétention à être exactes car elle ne sont pas réductible à des formules mathématiques absolu. Elles évoluent avec l'homme et avec la connaissance qu'on a de lui. Treanna 15 fév 2004 à 18:51 (CET)
Mais on peut estimer que les sciences exactes sont des sciences qui dépendent pour leur validité de l'entendement humain ; donc les sciences exactes sont des sciences humaines. C'est là le problème que je dois développer dans cet article : pour que les sciences exactes soient exactes, il faut que leurs vérités soient a-historiques, semble-t-il... Je ne sais pas quelle conception tu en as ? Caton 15 fév 2004 à 19:00 (CET)
Ce n'est pas une question d'estimation. Sur la page d'accueil de cette encyclopédie tu remarqueras une distinction entre "science humaine" et "Sciences naturelles et mathématiques" (comprend sciences exactes), et sur yahoo "Sciences et technologies" opposé aux "sciences humaines". Et fréquemment les fac de lettre sont plus exactement qualifiées de "lettres et sciences humaines/sociale" par oppositions aux fac de sciences ou de médecine. Treanna 15 fév 2004 à 19:09 (CET)
Je ne crois pas que ce genre d'arguments soit vraiment scientifique. Caton 15 fév 2004 à 19:13 (CET)
Prenons un exemple : pour étudier la guerre des Gaules nous avons le texte de César que l'on ne saurait qualifié de certain. Il faut donc interpréter ce qui est vrai chez César et ce qui est de la propagande ou de la méconnaissance. Il s'agit de sciences interprétative, aucune certitude n'est acquise. Treanna 15 fév 2004 à 19:25 (CET)
J'ai bien compris l'argument, mais pourquoi la science physique ne pourrait-elle pas être comprise elle aussi comme une connaissance interprétative, avec ses méthodes propres ? Sur la nature des choses, Newton dit qu'il ne veut pas formuler d'hypothèse. Et en ce qui concerne la formalisation de ces sciences, ayant étudié la logique, je vois qu'il s'agit de conventions et donc de jugements de valeur, même en mathématique, comme le soutient Lakatos. C'est justement à cause de cet aspect interprétatif de la connaissance humaine que je me demandais s'il y avait vraiment une différence entre sciences exactes et humaines, et non pour nier pour la valeur de la science. 81.248.234.31 15 fév 2004 à 19:49 (CET)
L'énorme différence entre les sciences dites exactes et les autres, c'est l'expérimentation. La validité d'une théorie dans ces domaines n'est pas acquise par sa cohérence, nécessaire, mais par sa vérification. Enfin, elle doit avoir un caractère prédictif, mesurable par quiconque suit ses préceptes. Manu 15 fév 2004 à 20:33 (CET)

rendons à Einstein... modifier

Encore une fois, merci de faire attention aux mots utilisés et à leur contexte : le mot relativisme utilisé dans l'article n'a rien à voir avec la théorie de la relativité. Pas la peine de mêler Albert à cela.

De plus, la théorie de la relativité ne réfute pas Newton, qui en toute rigueur est cohérente. La relativité englobe la théorie newtonienne qui en est un cas limite.

Dans l'article, j'utilise le mot relativisme uniquement dans son sens sceptique (cf. Sextus Empiricus), et il n'est pas question pour moi d'utiliser la théorie d'Einstein. Vous vous trompez donc sur le sens de mes propos. La théorie de Newton est cohérente, je n'en doute pas, mais Feynman indique dans son cours de mécanique, qu'en toute rigueur, du point de vue de la théorie d'Einstein, elle est fausse. Il ne faut pas confondre cohérence, concept de logique, et vérité, concept qui a des applications qui ne correspondent pas toujours au premier. Mais, je le répète, je fais de la philosophie, et je ne cherche pas à discuter les théories scientifiques, mais à comprendre les mots dans leur sens exact.Caton 15 fév 2004 à 20:06 (CET)


Pour répondre à Manu, entièrement d'accord. Mais je vois plusieurs problèmes : les mathématiques, sciences exactes, sont-elles expérimentables et prédictives ? Si oui, est-ce de la même manière que pour la physique par exemple ? Ensuite une théorie peut être fausse de notre point de vue (par rapport à nos connaissances actuelles), mais efficacement prédictive : la théorie de Newton, Copernic ("sauver les phénomènes"), etc. Donc, d'accord pour l'expérimentation, mais la vérité de la prédiction se confond elle avec la vérité de la théorie ? Si ce n'est pas le cas, les sciences exactes seraient interprétatives, comme les sciences humaines, mais plus "exactes" peut-être à cause de la nature de leur objet. En outre, on trouverait sûrement dans les sciences humaines des exemples de prédiction. Il y a peut-être simplement une question de gradation dans la certitude. Pour ma part, je ne sais pas, et si quelqu'un veut répondre à ces questions, cela pourra servir pour des articles sur la théorie de la connaissance. Caton 16 fév 2004 à 01:02 (CET)

Les mathématiques sont effectivement expérimentables. Des hypothèses, des conjectures sont prouvées ou infirmées en permanence (conjecture de Kepler, théorème de Fermat, quadrature du cercle, etc.). Cela peut se traduire par : tout énoncé mathématique n'est pas nécessairement vrai.
Quant à la véracité d'une théorie, il ne faut pas tomber dans le piège tendu par l'adjectif exactes. la science ne prétend pas détenir la vérité. Disons plutôt qu'une théorie est plus ou moins juste, ou pour être plus précis, qu'elle est plus ou moins en adéquation avec les phénomènes que nous observons. Newton n'expliquait pas certaines anomalie du comportement de Mercure par exemple.
Il est important de préciser que toute nouvelle théorie doit au moins contenir celle qu'elle prétend remplacer, sinon, il ne s'agit aucunement d'une avancée dans la connaissance, mais d'une régression.
Manu 17 fév 2004 à 20:43 (CET)

--- Je vois que nous sommes en fait à peu près d'accord, et qu'il ne s'agissait surtout que d'un malentendu sur les mots.Caton 18 fév 2004 à 09:29 (CET)


Le dernier point ajouté, sur Marx et Engel, aurait plutôt sa place dans l'article sur l'histoire. Ou alors il faut le reformuler d'après le but de cet article : il s'agit de présenter d'une manière polémique (pour mettre en évidence les difficultés) l'histoire de la philosophie. La dialectique historique semble appartenir aux dogmes mis en cause par la diversité des doctrines. Je ne pense pas qu'il contribue, sous cette forme, à éclairer la problématique de l'histoire et de la pensée.Caton 16 fév 2004 à 21:22 (CET)


Le titre de l'article ne correspond pas aux conventions de nommage de Wikipédia. Si personne n'a mieux a proposer, je la renommerai en Interrogation sur l'existence d'une histoire de la philosophie. Aoineko 18 fév 2004 à 09:38 (CET)


philosophie continentale modifier

Qu'est exactement la « philosophie continentale » ? Est-ce uniquement un découpage géographique (philosophie française et allemande ?) ou s'agit t'il plutôt d'un courant de pensé ou d'un système de réflexions ? Aineko (discuter) 10 mai 2004 à 03:29 (CEST)Répondre

J'ai ajouté une précision. On peut dire que c'est au départ un découpage géographique qui se trouve correspondre en gros à deux courants de pensée. Mais maintemant il y aussi des philosophes continentaux américains (comme Rorty). Il ne s'agit pas vraiment de deux systèmes, mais plutôt de différences dans les méthodes. Mais je développerai tout cela bientôt. Caton 10 mai 2004 à 10:09 (CEST)Répondre

Changement de nom modifier

Je serais pour qu´on renomme cette page comme suit "Philosophie de l´histoire de la philosophie" ou "Etude de l´histoire de la philosophie" où il serait question des méthodes pour étudier l´histoire de la philosophie. Je serais pour la création d´une autre page Philosophie de l´histoire où on traiterait de l´evolution de cette discipline. Je prendrais l´histoire de la philosophie qui existe déjà sur la page Philosophie. si je n´ai pas de réponse je penserais que vous êtes d´accord. vos réponses sur ma page de discussion. Apierrot 23 mai 2006 à 17:30 (CEST)Répondre

Vous êtes bien compliqués. Pour le commun des mortels, une page comme ça s'appelle "Histoire de la philosophie". Et je ne vois pas ce que le mot "discipline" ajoute. --Henri de Solages 17 avril 2007 à 11:49 (CEST)Répondre


Ca s'arrête là ? modifier

Ne serait-il pas judicieux de souffler un mot, par exemple, de gens nommés Husserl ou Heiddeger ? --Henri de Solages 17 avril 2007 à 11:49 (CEST)Répondre

ou Wittgenstein  ?

catégorie:Historien de la philosophie modifier

Discussion sur la pertinence de cette catégorie => Discussion Projet:Philosophie/Catégorie#Catégorie:Historien de la philosophie. -- irøni(e) censeur 15 novembre 2007 à 16:35 (CET)Répondre

Centrage modifier

J'ai l'impression que cet article ne parle que de philosophes européens (ou mon rapide survol m'a-t-il fait manquer quelques auteurs ?); en tout cas, je pense qu'il faut le renommer, car il est loin d'englober l'ensemble de la philosophie. Apokrif (d) 21 avril 2009 à 01:51 (CEST)Répondre

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