Discussion:Hapax

Dernier commentaire : il y a 9 ans par Tristan Isaac dans le sujet h aspiré
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons
Page du feu #20080814150026

Cachez cet hapax que je ne saurais voir modifier

Bonjour. Je suis un peu perplexe, dans la définition, sur la "rareté"; et plus encore sur son illustration : si l'on étend la "lemmatisation" aux expressions, les hapax seront innombrables; l'exemple donné met en valeur typographique (gras) le mot dive : au sens strict du terme, il n'est pas un hapax chez Rabelais (il est d'autres occurrences du mot dans son œuvre); il n'est pas non plus un hapax dans la langue française, puisqu'on en trouve des exemples (sans doute rares...) dans le dictionnaire de Godefroy; et bien sûr après Rabelais... Lym 19 janvier 2006 à 09:15

Gide, André - Les Caves du Vatican : "buciloque" ...aurait pu faire la buciloque sans qu'il le vit. ___

Ne peut-on pas considérer abracadabrantesque comme un bel exemple ? Avant notre président, je pense à Rimbaud (sauf erreur) 89.83.74.48 11 octobre 2006 à 21:19

___


Je viens de mettre en ligne un nouvelle version de l'article qui me semble répondre aux questions soulevées par les deux interlocuteurs précédents. Cyril 4 janvier 2007 à 10:05 (CET)Répondre

Le paradoxe des hapax modifier

À propos du lien entre "faire une liste d'hapax" et le "paradoxe de Russell" :


Scénario 1: Imaginons qu'un bibliothécaire veuille écrire une encyclopédie qui liste tous les hapax. Il commence sa rédaction et une fois sa tâche finie, il se pose la question : sont-ce bien des hapax ? Arg, non, car ils ont maintenant plusieurs occurrences ! Ecrire une telle encyclopédie est donc une tâche impossible ! (Mathématiquement, cela prouve qu'une telle encyclopédie n'existe pas).

Scénario 2: Imaginons qu'un bibliothécaire veuille écrire une encyclopédie qui liste toutes encyclopédies non auto-citées. Il commence sa rédaction et une fois sa tâche finie, il se pose la question : ah mais mon encyclopédie ne ce cite pas, donc dois-je l'à ajouter à ma liste ? Arg, non, car elle serait alors auto-citée ! Écrire un telle encyclopédie est donc une tâche impossible ! (Mathématiquement, cela prouve qu'une telle encyclopédie n'existe pas).

Le scénario 1 consiste donc à "faire une liste d'hapax". Le scénario 2 est appelé "paradoxe de Russell" (en fait, c'en est une reformulation par Gardner).

C'est cette similitude que je souhaitais souligner dans la phrase qui concluait (avant que quelqu'un prolonge l'article par un ajout intéressant sur l'hapax existentiel) mon article  : " Dans un autre registre, signalons un jeu auquel s'adonne les jeunes surfeurs : la "pêche à l'hapax" sous Google (il s'agit de trouver un mot ou une expression pour lequel Google ne renvoie qu'une seule page), demander d'en donner la liste ici ne serait pas sans rappeler le paradoxe de Russell."

Je trouve que l'article perd en style, mais aussi en profondeur, si l'on se contente de dire : "demander d'en donner la liste ici amènerait à ne plus en faire des hapax." et j'ai donc rétabli la formulation donnée ci-dessus.

Entre parenthèses, j'ai parlé dans cette discussion de "similitude", mais on notera que la phrase de l'article est plus nuancée encore ; en effet, ces deux paradoxes se font écho mais ne sont pas mathématiquement équivalents, en effet celui de Russell se formule : Ey Vx x R y, nxRx et le désormais célèbre "paradoxe des hapax" se formulerait plutôt Ey Vx Ev xRv => x R y. Au passage, cette formulation mathématique permet de lever le paradoxe de 2 façons différentes : soit l'objet n'existe pas, soit l'objet existe et le bibliothécaire a en fait *créé* lui-même *dans* son catalogue tous les hapax existant sur terre. Bref, cette discussion étant un peu trop technique, il me semble qu'un simple renvoi sur l'article "paradoxe de Russell" permettra à tout un chacun de comprendre par lui-même similitudes & différences des deux paradoxes.

En conclusion, on a donc vu que, bien que non équivalents, ces deux paradoxes sont de la "parentèse" (comme dirait la bonne de Proust) !

Parenthèse que je clos ici ;-)

Cyril --83.199.212.73 19 mai 2007 à 03:33 (CEST)Répondre

Bonjour, je viens de nouveau de retirer la ref au paradoxe de Russell, celui-ci comme le Paradoxe de Cantor, Paradoxe de Burali-Forti etc concerne les contradictions qui résultent de l'utilisation de la compréhension non restreinte. Leurs résolutions passe généralement par la considération que la classe de tous les ensembles n'est pas un ensemble. Lier ce paradoxe à la notion d'hapax c'est croire que le paradoxe concernerait la considération que la relation d'appartenance n'est pas réflexive (ce qui n'a rien à voir, on peut accepter q'un ens appartienne à lui même, cf Axiome d'antifondation ). Sinon je ne comprends pas ce que tu veux dire par tes formules. Cordialement. --Epsilon0 19 mai 2007 à 20:27 (CEST)Répondre


De l'origine du ptyx modifier

Bonjour. En réalité le mot "ptyx" n'est pas proprement un hapax: avant Mallarmé, Victor Hugo l'a utilisé dans La légende des siècles, XXII Seizième siècle, le satyre, au vers 19: "Sylvain du Ptyx que l'homme appelle Janicule". On dirait une indication géographique, mais je n'ai pas trouvé de correspondance. Ugoz 1 février 2008 à 13:20

___

Dans le dictionnaire de grec Belin, le mot ptyx est un pluriel qui a comme sens "inflexions ou modulations (des hymnes)" ou, en sens numéro 3, "tablette (pour écrire)", et l'on peut trouver d'autres sens avec des graphies proches. Mais la solution semble ailleurs, voici en effet un article qui fait le point sur la question du ptyx  : http://www.unice.fr/AGREGATION/ConfMallarme.html Ce qui est amusant avec cet hapax, c'est qu'il apparaît à 3 reprises, avec 3 sens non pleinement déterminés (chez Hugo, chez Mallarmé), et qu'une lettre de Mallarmé nous indique d'ailleurs que c'était bien là le "...sens" recherché ! Bien cordialement, --Cyril (d) 20 juin 2008 à 23:39 (CEST)Répondre

Limoger modifier

N'introduit-on pas une certaine ambiguïté en citant « limogé » en tant que « néologisme de Proust dont la plupart demeurent des Hapax » ? C'est un mot qui est passé d'usage courant, ou tout du moins dont on peut trouver des occurences très largement nombreuses. Peut-être quelque véritable Hapax trouverait-il mieux sa place ici ?

cf également http://fr.wiktionary.org/wiki/Wiktionnaire:Wikid%C3%A9mie#Hapax

Agbeladem (d) 19 avril 2010 à 00:43 (CEST)Répondre

En outre, le Trésor cite pour la première attestation du mot un roman de Léon Daudet - pas de Proust.

h aspiré modifier

En grec άπαξ veut dire : une fois ou encore une seule fois.Le premier alpha est surmonté d'un esprit rude, qui est automatiquement transcrit en français par un h aspiré. Le h de hapax est donc un h aspiré, et on ne devrait faire ni élision, ni liaison. C'est bien d'ailleurs ce que fait Michel Onfray, qui écrit "le hapax existentiel" et non "l'hapax". --82.124.125.113 (d) 8 avril 2011 à 12:25 (CEST)Répondre

J'en suis confus mais contrairement à ce qui est indiqué ci-dessus, la présence d'un esprit rude sur la première lettre d'un terme grec implique certes que les mots français dont il est l'étymon débutent par "h" mais pas par un "h" aspiré : l'exemple le plus probant est sans aucun doute le terme ἵππος (cheval) qui en est également frappé et dont l'ensemble des dérivés est prononcé en élidant l'article (l'hippodrome, l'hippopotame, l'hippocampe) et en effectuant la liaison. Le Trésor de la Langue Française, qui note d'ailleurs systématiquement les aspirations (http://www.cnrtl.fr/definition/hamac ; http://www.cnrtl.fr/definition/harpon), n'en fait pas mention à l'article "hapax" : http://www.cnrtl.fr/definition/hapax. Je crains par conséquent que Michel Onfray ne se soit une énième fois trompé... --Tristan Isaac (discuter) 21 août 2014 à 22:50 (CEST)Répondre
Puis-je modifier l'article en conséquence ? --Tristan Isaac (discuter) 22 août 2014 à 23:04 (CEST)Répondre
Revenir à la page « Hapax ».