Discussion:Distribution de films

Dernier commentaire : il y a 15 ans par Mielle gris dans le sujet Formation à la distribution
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À la télévision modifier

Question qui n'est pas abordée par l'article : la diffusion à la télévision, d'abord sur les chaînes thématiques à péage (câble / satellite / ADSL) puis sur les chaînes généralistes (hertziennes) est-elle considérée comme faisant partie du circuit de distribution ? Si oui il faudrait l'ajouter. /845/25.02.2008/09:32 UTC/

A mon sens, il y a un peu de confusion sur le sens du mot :
  • Au sens strict, la distribution, c'est le métier effectué par le distributeur (achat des droits - duplication de copies - établissement d'un plan de promotion - activité de relation-presse - négociation avec les salles de cinéma pour exploiter le film).
  • La distribution n'est qu'une des étapes de la filière cinématographique. En aval de la distribution, on trouve l'exploitation en salle (étape éventuellement squizée pour les sorties directes en vidéo), puis l'édition et la diffusion vidéo (édition - duplication - location - puis vente de vidéos)
  • Encore plus en aval, on trouve la diffusion cablée, puis celle sur les chaines en clair.
  • Parallèlement, mais ce n'est pas directement lié, se trouve l'activité de négoce de droits. L'ayant droit ultime est le ou les producteurs. La plupart des producteurs confie la gestion des droits de leurs films en mandat à des gestionnaires de droits (comme par exemple : les vendeurs internationaux ou les distributeurs - d'ou peut-être une confusion sur le métier de distributeur).
Pour être précis, il faudrait donc également définir les différents droits existants sur un film (salle, TV en clair, VOD, home-video, public-video, cable, etc.) et leurs modalités d'une part et la chronologie des médias d'autre part. J'y reviendrais plus tard (pas le temps maintenant).
--Mielle gris (d) 7 mars 2008 à 15:22 (CET)Répondre
En effet la distribution n'est pas la diffusion pour moi non plus. La distribution pourrait (à mon sens) au mieux s'étendre jusqu'à l'acquisition ou l'accès à la bande d'un film par une chaîne de télévision, ensuite la distribution n'intervient plus - je pense - mais je demanderai à mon beau-frère qui est responsable des programme d'une chaîne câblée. Mythe - parle avec moi - Angers, le 10 mars 2008 à 15:07 (CET)Répondre
Ok, merci pour vos éclaircissements à tous les deux. Dans ce cas, cette étape pourrait faire l'objet d'un autre article, à ajouter à {{Navigation réalisation|yes}}. Mais on s'éloigne du sujet du présent article...   /845/10.03.2008/14:39 UTC/

Copie conforme de la section citée en titre, avant réécriture et implantation dans l'article Distribution de film.

La distribution concerne la location des copies (tirages des pellicules positives à partir du négatif mère) par les salles de cinéma, et de leur acheminement.

Les grandes compagnies de production (majors) disposent souvent de leur propre réseau de distribution, avec également un réseau de salles. Les principaux distributeurs sont :

La France dispose d'une multitude de distributeurs indépendants (BAC Films, Ciby 2000, Diaphana, Les Films du Losange, Les Films du Paradoxe, MK2, Pyramide…), qui permet d'alimenter un réseau de salles parallèles, elles aussi indépendantes. C'est un des piliers des salles Art et Essai.

En France, la location de la copie comprend un pourcentage des recettes (en général 50 % pour un film en première sortie), ainsi qu'un minimum garanti (MG, par exemple 1 000 euros pour un film en première sortie), qui assure un revenu minimum au distributeur si le film fait peu d'entrées. Le distributeur envoie les copies vers un cinéma, puis les copies transitent de cinéma en cinéma, sous le contrôle du distributeur. Auparavant, les copies revenaient au distributeur pour contrôler leur qualité, mais cela ne se fait plus pour des raisons de rentabilité. Lorsque les films sont sortis plusieurs années auparavant, ils peuvent être loués à un prix fixe, notamment pour des séances non-commerciales.

Si l'on compte la part qui revient au distributeur (qui en reverse une partie au producteur), la TVA, la taxe spéciale additionnelle (TSA) et la SACEM (pour la diffusion de la musique dans le hall), un billet à 8 euros rapporte peut-être 1 ou 2 euro au cinéma (avec lesquels il faut payer les salaires, les charges…), ce qui explique que les multiplexes axent leur politique sur la vente de produits annexes (nourriture, boisson, jeux vidéo) et réduisent les effectifs par rapport au nombre de spectateurs (un seul projectionniste s'occupe d'une quinzaine de salles). D'ailleurs, l'organisation des halls de multiplexes montre bien que le film passe en second ; c'est en fait devenu un produit d'appel, un prétexte pour faire venir et consommer, d'autant plus intéressant que ce n'est pas le cinéma lui-même qui fait la promotion, mais le producteur, le distributeur et les media (en invitant les réalisateurs et acteurs aux journaux télévisés par exemple).

Certains, dont George Lucas, voient l'avenir de la distribution dans le tout numérique, les cinémas téléchargeant les films via une connexion satellite. On remarquera que ceci va dans le sens d'un report des coûts du distributeur vers la salle de cinéma (le distributeur ne supporte plus le coût de tirage des copies, mais le cinéma paie un investissement dans du matériel de réception et de projection et la connexion satellite).

Les films peuvent bénéficier successivement de plusieurs fenêtres de diffusions :

  • sortie en salle de cinéma
  • vente sous forme de DVD ou de cassettes vidéo
  • location sous forme de DVD ou de cassettes vidéo
  • diffusion en paiement à la séance (pay per view)
  • diffusion sur une chaîne de télévision payante
  • diffusion sur une chaîne hertzienne gratuite

Les diffuseurs calculent l'ordre de parution sur chacun de ces circuits de façon à optimiser la rentabilité du film.

Avant la distribution, les films sont visionnés par une commission pouvant émettre une restriction d'âge pour les mineurs si les films comportent des scènes portant atteinte à la dignité humaine, notamment des scènes de sexualité ou de violence. En France, les films peuvent être sans restriction, interdits aux moins de 12, 16 ou 18 ans (cette dernière catégorie est le classement X). Il existe un équilibre délicat entre

  • la liberté de création artistique ;
  • la nécessité de donner une image non idéalisée de la société : notamment, un film montrant une violence esthétisée (sans goutte de sang ni blessure visible, avec de belles explosions), pourrait donner l'impression que la violence est un jeu et abaisser certaines barrières morales ; à l'inverse, un film montrant une violence crue pourrait dégoûter et détourner de cette violence, et jouer un rôle cathartique ;
  • la nécessité de ne pas choquer un jeune public qui n'a pas encore un recul suffisant ni un esprit critique bien formé ;
  • la suspicion de censure ; même si un film ne peut pas être censuré par la commission, un classement X provoque une censure économique de fait (notamment une interdiction de passage aux heures de grande écoute à la télévision).

Quelques films ont été véritablement censurés en France, notamment des films ayant trait à la guerre comme Les Sentiers de la gloire (Paths of Glory, Stanley Kubrick, 1957, sur un procès en désertion lors de la Première Guerre mondiale) et Le rendez-vous des quais (Paul Carpita, 1955, sur une grève de dockers refusant d'embarquer des armes pour la guerre d'Algérie).

Position dans la filière cinématographique modifier

La filière cinématographique, dont la distribution fait partie, est elle-même prolongée et intégrée économiquement à la filière audiovisuelle. En aval de l'exploitation, on trouvera donc le métier d'éditeur vidéo (édition de VHS, DVD..., puis location ou vente de ces supports vidéo), avec laquelle le métier de distributeur ne doit pas être confondu.

Mais aujourd'hui, avec la concentration du secteur de plus en plus de distributeurs offrent les deux prestations que sont l'édition et la distribution. Dans ce cas, y a t'il deux contrats distincts? ou est ce le même contrat? sachant que le contrat de distribution contient une clause d'édition, et que l'édition comprend la distribution. Ne peut on pas penser que l'édition et la distribution, qui sont à la base deux métiers différents, n'ont pas tendances à se rejoindre, notamment à travers les nouveaux contrats qui les sous-tendent?
Non, les deux métiers sont toujours distincts. En général, le distributeur, séduit par un film, en achète tous les droits pour son territoire et pour une durée déterminée. Ceci signifie qu'il est à la fois la tête chercheuse et le preneur de risque principal. Ensuite il distribue lui-même le film, puis essaie de revendre certains droits (TV payante, TV gratuite, vidéo, VOD, etc.) à d'autres opérateurs (via un sous-contrat, donc)
Par ailleurs, même si l'évolution des modes de vie et de consommation (Internet, partage de films, etc.) entraîne une nécessaire réflexion sur la redéfinition des frontières du métier, rares sont les distributeurs à être eux-même éditeurs. En général, seuls les groupes sont assez puissants pour maitriser les deux métiers (MK2, Gaumont, etc.)
Pour finir, attention à ne pas confondre les termes en usage dans les filières de jeu vidéo et de la musique, dans lesquelles, le terme distributeur ne signifie pas la même chose qu'en cinéma... --Mielle gris (d) 15 juillet 2008 à 13:05 (CEST)Répondre

Formation à la distribution modifier

A ma connaissance, il y a peu de formation aux métiers de la distribution de films. Si une sous-section était dévolue a ce sujet dans cet article, voici quelques infos à réécrire : La fémis a ouvert, en septembre 2003, une filière de formation initiale aux métiers de la distribution de films et de l’exploitation de salles de cinéma. La filière distribution/exploitation est un programme de 16 mois dont l’accès par concours est réservé à des étudiants déjà diplômés du second cycle (minimum Bac +3) et âgés de moins de 27 ans. Modalités du concours --Mielle gris (d) 2 mars 2009 à 23:40 (CET)Répondre

Distributeur indépendant modifier

Pourquoi le premier distributeur indépendant français, à savoir Mars distribution n'est pas cité ? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 83.204.132.158 (discuter)

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