Discussion:Critiques du communisme

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Pertinence/ neutralité modifier

Bonjour,

À mon avis, cet article, en cours de traduction, pose déjà des problèmes divers.

1-Pour que l'article ait une valeur encyclopédique, il ne doit évidemment pas se limiter à une énumération des critiques du communisme (le nombre de morts, le goulag, la bureaucratie etc.) mais bien distinguer les différents types de critiques et leurs postulats idéologiques ce qui, a part pour le cas des trotskistes, n'est pas fait : la critique du communisme, si elle est faite par Friedrich von Hayek ou Karl Polanyi, n'a pas le même sens. Il serait par exemple intéressant de distinguer les penseurs de "l'école totalitaire" des autres. À l'opposé, les "défenseurs" du communisme doivent être aussi distingués, d'autant plus que certains "critiques" sont aussi "défenseurs" (comme les trotskystes). Une grande partie des régimes communistes, comme l'URSS sous Staline ou la Chine de Mao ne sont aujourd'hui pratiquement plus défendus par personne, mais plusieurs historiens pensent que la critique de ces régimes ne doit pas s'articuler uniquement au travers du prisme de l'idéologie communiste (cf. Robert C. Tucker pour l'URSS). D'autres régimes communistes sont encore défendus dans une plus ou moins grande mesure aujourd'hui, comme la Russie soviétique d'octobre 1917 à la fin de la NEP (voir par ex Jean-Jacques Marie, Pierre Broué, Edward Hallett Carr, Moshe Lewin ou Arno Joseph Mayer) ou dans un contexte différent Cuba.

2-Il réunit critique des régimes communistes et critique théorique du marxisme, ce qui n'est pas le cas dans la wp anglais qui présente deux articles séparés 1 et 2. Ce n'est pas anodin, de nombreux auteurs se sont revendiqués de la pensée de marx sent être liés au régime communiste, voir sans se dire communistes eux mêmes : par exemple en économie l'école de la régulation ou certains post-keynésiens (comme Michał Kalecki ou Joan Robinson).

3-le point de vue trotskyste est mal présenté : « Les trotskistes et autres léninistes estiment que les Etats communistes n'ont pas, après la mort de Lénine, suivi la voie du marxisme, mais de perversions largement infuencées par le stalinisme. » Outre que la phrase est mal construite, les trotskystes ne font pas une séparation aussi nette avant Staline/après Staline (même si cette séparation a une importance). Ils analysent après Trotsky (notamment dans Cours Nouveau, La Révolution trahie ou Défense du marxisme) le processus qui a conduit, dès la guerre, à la bureaucratisation progressive du parti et de l'état et finalement à la victoire du stalinisme. Il serait par ailleurs important de distinguer les critiques "trotskystes" de celles des "communistes libertaires" ou des "anarchistes" qui qualifient l'URSS et d'autres états dits communistes de "capitalismes d'état".

4-Certains passage sont clairement POV. Par exemple : « Le régime léniniste est comptable de l'exécution sommaire de centaines de milliers d'"ennemis de classe", de la création de la Tchéka, d'avoir créé ce qui devint le goulag, et d'une politique de réquisitions alimentaires qui entrainèrent une famine causant de 3 à 10 millions de morts pendant la Révolution russe. [12][13][14][15] Emma Goldman a critiqué Léon Trotsky en raison de son rôle dans la répression de la révolte de Kronstadt et pour avoir ordonné l'incarcération à grande échelle dans des camps ainsi que l'exécution de nombreux opposants, tels que les anarchistes. ».

  • Il reste à prouver que des centaines de milliers d'"ennemis de classe" ont été éxécutés sous Lénine quand l'historien britannique Chamberlain chiffre le nombre de victimes de la terreur rouge à 50 000, et que même Richard Pipes, historien conservateur et controversé utilisé en référence ici, rapporte comme plus haute estimation 140.000 victimes (Richard Pipes, La Révolution russe, p.776). Le contexte de la guerre civile n'est même pas mentionné alors que de nombreux historiens en font une des explications principales de la violence des bolcheviques sous Lénine, et du caractère brutal du régime soviétique par la suite. Ce problème se pose aussi pour la Tchéka.
  • Il est très contestable, et contesté, que les "camps de concentration" créés par les bolcheviques lors de la guerre civile constituent l'ancêtre du Goulag. Je rappelle ici que dans cette guerre, les premiers belligérants à avoir mis en place des "camps de concentration" (le terme ne désignait pas nécessairement à l'époque le même type de camps que ceux qui marqueront sinistrement par la suite l'histoire du XXeme siècle) ont été les blancs finlandais. D'autres acteurs de la guerre civile ont utilisés des camps pendant cette période, comme la Pologne de Pilsudski ou les troupes françaises du général Niessel.
  • Il est encore plus critiquable d'affirmer que la famine de 1920-1921 a été entrainé par les réquisitions des bolcheviques. l'institut du monde slave a par exemple publié il y a quelques années une étude du démographe Serge Adamets, Guerre civile et famine en Russie : le pouvoir bolchevique et la population face à la catastrophe démographique, 1917-1923, en montrant que « l'ampleur des réquisitions apparait très faible en 1918-1919 » et qu' « il est clair que par leur ampleur, les réquisitions ne pouvaient ni amener la famine, ni ruiner l'économie des paysans. Au contraire le marché noir et spéculatif offrait à ces derniers des avantages largement supérieurs aux frais à payer  ». Il rappelle aussi que le gouvernement tsariste et le gouvernement provisoire avaient aussi pratiqué les réquisitions, que les famines étaient fréquentes en Russie (1872, 1874, 1883, 1891, 1906, 1909 et 1911) et que la guerre avait ruiné l'économie paysanne. Il montre aussi par ailleurs que la secheresse (les bolcheviqes ne métrisaient pas le temps) et l'embargo imposé par les grandes puissances (notamment européennes) constituent des facteurs d'explication bien plus importants. Enfin une analyse est consacré aux politiques mises en place par le pouvoir bolchevique pour porter secours aux victimes de la famines, politiques volontaristes et sincères malgré leurs ambiguité (notamment du fait de la bureaucratie et de la volonté du régime de réprimer l'Église orthodoxe, encore influente).

Sur des sujets aussi polémiques que le communisme, il faut toujours prendre garde aux sources et penser à formuler d'une façon qui reflète le point de vue (par exemple « Selon Richard Pipes, le régime bolchevique a... »)

Cordialement, --Sol@l 5 août 2007 à 22:55 (CEST)Répondre

Renommage modifier

Il faudrait renommer le titre en "Critiques du communisme". Dès l'intro d'ailleurs le pluriel est utilisé. Cela permettrait en plus d'harmoniser avec les articles du même type : Critiques du socialisme et Critiques du libéralisme économique. Galoric 27 septembre 2007 à 18:32 (CEST)Répondre

J'interprète le silence comme une approbation, je renomme l'article donc. Galoric - 11 octobre 2007 à 22:37 (CEST)Répondre

Passages à intégrer modifier

Je place dans la boîte déroulante ci-dessous des passages extraits de l'article Anticommunisme qui font l'état des critiques envers le communisme comme idéologie et "système" politique, donc qui ont davantage leur place sur cet article. Ces passages permettront certainement de faciliter son recyclage. Galoric - 30 janvier 2008 à 19:23 (CET)Répondre

Le passage sur l'anarchie est faux:
Les anarchistes peuvent être communistes;
Les anarchistes peuvent ne pas être communistes;
L'anarcho-communisme (communisme libertaire) et l'anarcho-syndicalisme ne sont pas des idéologies intermédiaires entre communisme et anarchismes, mais sont des idéologies anarchistes 'et' communistes à la fois.
Le marxisme libertaire ne peut appliquer à la fois la dictature du prolétariat, l'avant-garde (parti unique) et l'anarchie durant la révolution (mais là on part dans un débat idéologique).
Peu d'anarchistes se sont battus contre la révolution en Espagne...justement parce que c'était une révolution anarchiste! Ceux qui ont combattu la révolution sociale étaient pro-staliniens (comme le ::gouvernement) ou soumis aux staliniens.--MrBananator (discuter) 11 août 2014 à 19:25 (CEST)Répondre

À scinder modifier

Je viens d'ajouter le bandeau à scinder pour qu'il soit coupé en deux parties : critique du marxisme et critique du communisme . --Benjamin al-Kajame (d) 22 juillet 2008 à 14:21 (CEST)Répondre

Pas convaincu, très loin de là. Les critiques des deux sont généralement les mêmes et séparer artificiellement ce qui revient dans les grandes lignes, au même, me parait inutile. --Bombastus [Discuter] 22 juillet 2008 à 21:36 (CEST)Répondre
En fait ca fait un an que j'ai proposé (avec d'autres), de scinder l'article dans la page « controverse sur la neutralité ». Il me semble t'avoir démarché à ce moment là pour exprimer ton avis, vu que tu contribue à l'article. Tu m'as dit que tu n'avais pas le temps... par contre tu as continué à intervenir sur la page... La wp anglaise scinde les deux articles (même si ça ne nous engage pas) 1. Pour le reste il vaut mieux discuter sur cette page.--Everhard (d) 25 juillet 2008 à 13:59 (CEST)Répondre

Moi pas comprendre modifier

Bonjour,

Question : Pour quelle raison utilise-t-on le terme -Communiste- dans "Critique des régimes communistes" (ainsi qu'a d'autres endroits dans l'article) alors que dans l'introduction de l'article il est dit:

"Aucun état ou pays ne s'est réclamé de ce terme, mais de nombreux pays ont donné un rôle particulier au parti communiste dans leur constitution ou texte fondamental (Parti unique) et dit être en marche « vers le communisme ». Un terme plus approprié pour les caractériser serait « état socialiste »."

Alors pourquoi ne pas utiliser ce terme? Par exemple -Critique des états socialistes-

Cordialement

J'ai adapté. Apollon (d) 15 janvier 2009 à 15:40 (CET)Répondre
Hum... Apollon, tu n'as pas "adapté", tu dis complètement l'inverse. De "Aucun état ou pays ne s'est réclamé de ce terme" tu passes à "Aujourd'hui encore, quelques Etats persistent à se réclamer du communisme" (avec ce verbe, "persistent", qui convient mieux à un blog libéral qu'à Wikipédia). D'autre part, le passage suivant n'est vraiment pas clair : "La plupart de ces États n'a pas affirmé avoir atteint le communisme". Enfin, tu supprimes l'indication : "Aucun de ces États ne l'a finalement atteint...", sans aucune raison. Galoric - 15 janvier 2009 à 17:51 (CET)Répondre
1/"Aucun état ou pays ne s'est réclamé de ce terme" est faux. On peut soutenir à la limite que aucun Etat ne s'est qualifié par ce terme mais il y a sans doute au moins quelques Etats qui se sont bien qualifiés communistes.[pas clair]
L'Etat se réclame du communisme/L'Etat se qualifie de communiste. Apollon (d) 16 janvier 2009 à 00:40 (CET)Répondre
2/"La plupart de ces États n'a pas affirmé avoir atteint le communisme" Pour les même raisons que le point 1, il fallait corriger. Si tu n'aimes pas le mot "persister", tu peux le remplacer.
3/"Aucun de ces États ne l'a finalement atteint" est pov. Pour ma part je pense au contraire que ces Etats avaient parfaitement atteint le communisme. Evidemment cela dépend de la façon dont on définit le terme : comme ce qu'il devrait être ou bien comme le produit, régulier, de la mise en oeuvre des politiques communistes. Je me suis contenté de supprimer la formule, de même que la dernière phrase, inintelligible. Apollon (d) 15 janvier 2009 à 18:18 (CET)Répondre
Premier point sur la méthode : au lieu de dire « J'ai adapté », tu aurais pu avoir l'honnêteté de dire : « J'ai transformé le passage de manière à lui faire dire le contraire de ce qu'il disait avant ».
Ensuite : la complexité provient du fait que le même terme, « communisme », recouvre selon les cas et les auteurs : un mouvement politique, un système étatique (le régime soviétique et les autres régimes construits à son image, avec un Parti communiste qui exerce le pouvoir), une idéologie (plus précisément une certaine version du marxisme), ou encore une réalité sociale et culturelle. Il faut donc se mettre d'accord pour savoir, à chaque fois, de quoi on parle. Le problème est que, par le biais de formulations floues et orientées (« La plupart de ces États n'a pas affirmé avoir atteint le communisme » ; « Aujourd'hui encore, quelques Etats persistent à se réclamer du communisme »), tu sèmes la confusion entre les différentes significations du terme, manière pour toi de faire passer ton POV de wikiberalien, du genre idéologie communiste = Goulag. Je révertes donc ta modification, les propositions se font ici, et merci d'élever un peu le débat au-delà des propos de comptoir. J'ajoute que les phrases commençant par « Pour ma part je pense au contraire que... » sont à proscrire, car ce n'est pas les opinions personnelles de quelques utilisateurs qui doivent servir de matériau à la rédaction de l'article. Galoric - 16 janvier 2009 à 11:28 (CET)Répondre
Tu me fais un procès d'intention dans la moitié de ton intervention, il faut arrêter de chercher de la propagande libérale partout. Tu me reproches aussi d'entretenir le flou sémantique alors que très précisément je cherche à utiliser des formulations qui évitent d'employer le mot "communisme" pour désigner directement l'acception dont on parle. (au passage je ne parlerais pas de "réalité sociale et culturelle" mais d'état ou de projection utopique sociale et culturelle).
Des deux phrases que tu me reproches, la première consiste simplement à relativiser l'affirmation (de "aucun" à "la plupart" assorti de la négative), on peut d'ailleurs aussi bien la supprimer ; en ce qui concerne la seconde, j'ai trouvé plus précis d'indiquer que des Etats aujourd'hui encore se réclament de l'idéologie plutôt que d'indiquer qu'aucun Etat n'a finalement réalisé l'état utopique et qu'aucun ne semble en mesure de pouvoir le faire. J'ai bien du mal à voir ce que cela peut appeller comme contestation. Apollon (d) 16 janvier 2009 à 12:37 (CET)Répondre
Le vrai problème, Apollon, est que tu ne cherches pas à t'appuyer sur des auteurs ou des sources sérieuses pour améliorer l'article, tu t'appuyes sur tes idées préconçues (et tu n'as pas de compétences particulières dans le domaine) : voilà pourquoi tes interventions prêtent le flanc aux critiques. J'ai donc réverté ta modification : copie à revoir. Galoric - 16 janvier 2009 à 13:42 (CET)Répondre
J'ai surtout l'impression que peu importe l'argument tu as décidé de révoquer. Je t'ai répondu et ta réplique n'est pas satisfaisante. Je te prie de commencer par trouver des griefs objectifs et de cesser tes attaques politiques. Apollon (d) 16 janvier 2009 à 17:21 (CET)Répondre
Et tu peux éviter d'entrer dans une guerre de révocation. Je t'ai répondu à plusieurs reprises ; tu as changé le fusil d'épaule au fur et à mesure jusqu'à te contenter de faire des attaques politiques sans me répondre. Pour l'instant je suis le seul à discuter ici. Apollon (d) 16 janvier 2009 à 17:30 (CET)Répondre
En fait j'attendais juste une argumentation au lieu de POV non encyclopédiques, bon je crois qu'il va falloir faire avec (et au fait, puisque tu t'intéresses depuis peu à la critique du communisme, nous attendons depuis un an et demi tes remarques éclairées sur la page de LANN).
« Généralement ces États n'ont pas affirmé avoir atteint le communisme » : il y aurait donc des États qui auraient affirmé avoir atteint le communisme. Lesquels s'il te plaît ?
« Aucun de ces États ne l'a finalement atteint » est un passage que tu as supprimé : il y aurait donc des États qui seraient parvenus à mettre en pratique l'utopie communiste. Petite contradiction là : la mise en place du communisme est censée s'accompagner de la disparition de l'État, non ? Galoric - 16 janvier 2009 à 18:48 (CET)Répondre
Comme disait Bossuet, « l'illusion que les choses sont ce qu'on veut qu'elles soient est le pire dérèglement de l'esprit. » Permet-moi de définir le communisme comme ce qu'il a partout été quand on ne l'a pas contrarié et non comme ce qu'il devrait être à savoir l'état utopique dans lequel tout le monde est égal, tout est abondant et tout le monde est heureux. (note que ça parait évident pour tout projet politique, sauf pour le communisme) Je ne te le dis que pour te sensibiliser au problème, pas pour faire adhérer wikipédia à une des conceptions en jeu.
En ce qui concerne ton premier point, un intervenant avait auparavant signalé que c'était le cas dans son pays d'origine. Apollon (d) 16 janvier 2009 à 19:49 (CET)Répondre
De toute façon cet article est une perle en terme d'accumulation de POV unilatéraux et de contre-vérités. Il est temps de le scinder en deux comme cela a été fait pour la wp anglophone (critique de l'idéologie marxiste/critique des régimes). Tout a déjà été dit dans la page consacré qui n'a jamais reçu de réponse.--Everhard (d) 18 janvier 2009 à 14:10 (CET)Répondre
Je n'avais pas suivi cette page. Une scission me convient (bon courage quand même) mais il faut s'accorder d'abord sur les titres. Est-ce que les suivants te conviennent : "critique du marxisme", "critique des régimes communistes". Apollon (d) 18 janvier 2009 à 14:26 (CET)Répondre
ps : au sujet des pov, je suis d'accord sur la plupart et j'en rajouterai un : le §2 Critique des régimes communistes est pov en ce qu'il confère une égalité de valeur entre les différents pdv. Apollon (d) 18 janvier 2009 à 14:30 (CET)Répondre

Restructuration complète de l'article modifier

J'ai chamboulé tout l'article (déplacement de sections en tous sens. J'espère ne rien avoir perdu au passage) en tentant de démêler clairement les critiques du régime soviétique et les critiques du marxisme. Les deux thèmes ne sont cependant pas totalement indépendants à travers la question de l'application du marxisme qui soulève les passions. Je n'ai pas (encore) trop repris le fonds pour me focaliser sur la forme. Sur le fonds, les critiques évoquées restent donc encore souvent très partielles, vagues, non chiffrées, non sourcées, sans citation. Bon courage pour tout,--Dauphiné (d) 3 mars 2009 à 18:43 (CET)Répondre

Salut Horowitz : a) Pour le réformisme, OK. Il faut être plus clair que je ne l'ai été sur les différents marxismes et donc sur les différentes critiques qui leur sont adressées. Mais on ne peut pas tout faire d'un coup. b) Pour le Maccarthisme : pourquoi l'enlever ? C'est bien l'expression extrême d'un mouvement qui voit dans le PC de son pays un agent de l'URSS. On peut reformuler, mais l'exemple me semble pertinent.. --Dauphiné (d) 4 mars 2009 à 16:44 (CET)Répondre
C'est une critique des "communistes" - pas des marxistes révolutionnaires en général.
OK en reformulant complètement. --Horowitz (d) 5 mars 2009 à 16:48 (CET)Répondre
Comme tu veux. Je te laisse le faire si tu le souhaites, mais je ne vais pas le rajouter pour le moment : ce n'est peut-être pas un élément si fondamental pour cet article.--Dauphiné (d) 5 mars 2009 à 16:54 (CET)Répondre
@Horowitz : Ok avec ta "relecture rapide", sauf sur l'attitude de Marx face aux anars. Que les anars considèrent les marxistes comme intolérants et les accusent de les avoir viré de l'AIT est un fait avéré qui rentre dans le cadre des "critiques du marxisme" (j'y reviendrai avec source à l'occasion).--Dauphiné (d) 5 mars 2009 à 17:43 (CET)Répondre
Le travail de réorganisation est salutaire, mais il n'en reste pas moins que mêler critique du marxisme et critique des « Etats communistes » dans un même article pose problème et que justement, dans de nombreux cas, les deux critiques sont indépendantes (ne serait ce que parce que les marxistes ont joués un rôle non négligeable dans la critique des pays « communistes »). Si à l'inverse on découpe l'ensemble en deux articles distincts, on respecte la neutralité de point de vue puisque les positions des auteurs qui critiquent conjointement le marxisme et ses applications « réelles » pourront être développées dans chaque article.--Everhard (d) 7 mars 2009 à 16:09 (CET)Répondre

Ambiguité historique sur le terme communiste modifier

Le mot communiste dans l'histoire est parfois ambigu puisque à la fin du XIXème et début XX, les communistes étaient les anarchistes, alors que les communistes marxistes de Jules Guesdes du moins en France se nommaient les collectivistes. Lénine et Staline lors de la révolution d'Octobre d'aprés une anarchiste américaine (?) dont je ne sais plus non plus le nom a écrit qu'ils utilisaient des méthodes anarchistes (elle a qualifiait l'événement de "miracle") mais fortement critiquées par les anarchistes russes. Ainsi, selon les auteurs, les époques, l'affinité politique la signification change considérablement. Sebrider (d) 1 avril 2009 à 01:40 (CEST)Répondre

Titre ? modifier

Le titre "Critique du communisme et du marxisme" ne serait-il pas plus adapté à l'article ? (sachant que les deux notions sont voisines mais pas forcément toujours synonymes) Jean-Jacques Georges (d) 15 septembre 2009 à 16:17 (CEST)Répondre

Biblio modifier

Je note que sur Critiques du libéralisme économique il y a 8 ouvrages critiques, et 6 de défense. Ici, il y a 20 ouvrages, tous "critiques" - en fait c'est même pire que ça : en quoi un ouvrage sur Mao a sa place ici ? Pourquoi pas alors le "Staline" de Souvarine, qui était communiste lorsqu'il l'a écrit ? Un ouvrage de critique des bolcheviks écrit par un communiste qui considère que les bolcheviks ne sont pas communistes, ce serait donc une critique du communisme ???

Bref, biblio absurde. --Horowitz (d) 15 septembre 2009 à 18:18 (CEST)Répondre

En quoi un ouvrage sur Mao Zedong n'a-t-il pas sa place dans un sujet portant sur la critique du communisme, puisqu'il s'agit d'étudier les effets d'un régime se revendiquant du communisme ? De même, le Staline de Souvarine est tout à fait à sa place, s'agissant d'une analyse fouillée du stalinisme, qui est associé au "communisme" au sens large du terme. C'est plutôt l'article lui-même qui est à retravailler dans son objet (à commencer par le titre et l'intro) plutôt que la bibliographie, qu'il n'y a aucune raison de sabrer ou de contester (mais plutôt d'enrichir). Jean-Jacques Georges (d) 15 septembre 2009 à 18:44 (CEST)Répondre
La biblio est en effet à reprendre Horowitz, que suggères-tu? --Bombastus [Discuter] 15 septembre 2009 à 18:50 (CEST)Répondre
Il faut déjà éviter de sabrer, amha. Ensuite et avant tout, il faut bien définir de quoi parle l'article. Ceci dit, l'intro le fait déjà relativement bien; elle est peut-être à retravailler un peu sur le plan de l'écriture, pour que ce soit bien clair. C'est peut-être le titre qu'il faudrait élargir, sachant que l'article concerne les critiques du communisme et du marxisme au sens strict, soit les applications du marxisme-léninisme (couramment désignées du nom de "communisme") et la pensée de Marx elle-même. J'ai mentionné le souci dans la section ci-dessus. Jean-Jacques Georges (d) 15 septembre 2009 à 18:56 (CEST)Répondre
Soit dit en passant, il est ridicule de considérer que Boris Souvarine est resté "un communiste" : la lecture de ses textes d'après-guerre prouve bien qu'il est ensuite devenu un anticommuniste résolu et définitif (et il emploie bien le terme "communisme", pas celui de "stalinisme", pour désigner les régimes et les mouvances qu'il critique). Jean-Jacques Georges (d) 20 septembre 2009 à 22:14 (CEST)Répondre
A Bombastus : diviser la biblio en deux parties, 1) ouvrages historiques de référence sur les critiques du communisme (devant servir à écrire l'article), 2) quelques ouvrage importants de critique du communisme ("importants" étant établi dans les ouvrages du 1)). En l'état c'est n'importe quoi, sur la vingtaine de livres une bonne moitié n'a rien à faire là.
A Jean-Jacques Georges : tu ne lis même pas ce que j'écris - "le "Staline" de Souvarine, qui était communiste lorsqu'il l'a écrit" est parfaitement exact. 1935 ce n'est pas "après-guerre" (et même après-guerre, où il n'était certes plus communiste, il parlait très couramment de stalinisme en expliquant que c'était le contraire du communisme, et refusait le terme d'anticommunisme). --Horowitz (d) 21 septembre 2009 à 11:29 (CEST)Répondre
Oui.--Bombastus [Discuter] 21 septembre 2009 à 12:54 (CEST)Répondre

Cela n'a aucun sens : qu'il ait peu réfuter le terme exact d'"anticommunisme" (je veux bien voir une source et aller voir moi-même) ne change absolument rien au fait que dans ses textes, il critique explicitement et durement le systèmes communistes, en employant bel et bien ce terme, de manière répétée (de manière concurrente, mais non exclusive, à celle de "stalinisme", attendu qu'il se montre également particulièrement critique à l'égard de Lénine, Trotski, et des régimes communistes postérieurs à Staline. Ensuite, que par "communisme", il signifie "états totalitaires se réclamant du communisme et en pervertissant l'idéal", c'est possible : il n'empêche qu'il emploie le terme de communisme pour qualifier ses régimes, et que, pris dans ce sens, ses textes sont bel et bien anticommunistes, sans aucune ambiguïté possible. Jean-Jacques Georges (d) 21 septembre 2009 à 14:04 (CEST)Répondre

Lui et ses biographes jugent de façon opposée à la tienne (tu as effacé la source que tu demandes à deux reprises sur son article). (même dans le seul livre que tu as de lui (une compil faite après sa mort, dont il n'aurait sans doute approuvé ni la sélection ni le titre), il parle clairement de "système prétendu communiste" (p. 152), de "capitalisme soviétique" (p. 151) ou encore de "pouvoir pseudo-communiste" (p. 230))
Mettre "article principal" en ouverture en renvoyant à autre chose n'est pas adapté, et peut montrer que tu n'as peut-être pas bien saisi la subtilité.
Bien évidemment, les trotskistes ne sont pas des marxistes-léninistes... --Horowitz (d) 23 septembre 2009 à 00:19 (CEST)Répondre
  1. Beaucoup de tapage autour de Cronstadt
  2. Emission The Open Mind, 7 décembre 1975, voir en ligne

Hayek modifier

Plus encore que sur la page de l'auteur, la citation est HS et trahit sa pensée comme l'esprit du texte (une seule phrase retenue bien sur...) Dans tous les cas, cela n'a aucun rapport avec la question. --Bombastus [Discuter] 21 septembre 2009 à 12:54 (CEST)Répondre

Ca a complètement un rapport, car Hayek est cité et cela met en perspective la critique : il est même d'accord avec les léninistes sur ce point de la dictature transitoire. C'est tout à fait pertinent. --Horowitz (d) 23 septembre 2009 à 00:20 (CEST)Répondre
Aucun rapport, il parle de dictature qui respecte les principes libéraux. Cf ceci par exemple : « Je préfère un gouvernement non démocratique limité par la loi à un gouvernement démocratique illimité (et donc essentiellement sans loi). » On est à des lieues d'écart. --Bombastus [Discuter] 25 septembre 2009 à 17:43 (CEST)Répondre
Tout à fait d'accord. Ce que soutient ci-dessus Horowitz est aberrant et ne pourrait être sourcé. Apollon (d) 25 septembre 2009 à 18:08 (CEST)Répondre
Pas convaincu ; mais ce n'est pas déterminant pour l'article... --Horowitz (d) 26 septembre 2009 à 11:34 (CEST)Répondre

Proposition renommer l'article "Critique du communisme" ou "critique du marxisme" ou critique du communisme marxiste ? modifier

Je pense que le nom de l'article devrait être repenser car le communisme ne se restreint pas au marxisme. Mencius et Platon en sont philosphiquement à l'origine alors que l'article ne critique aucunement leur pensée. De même l'anarchisme non-violent est un communisme alors que dans cette article on fait sur tout la critique du marxisme et non du communisme libertaire ou de l'anarcho-communisme.

Qu'en pensez vous ? J'attends vos réactions un temps et si pas de réaction je modifie le tire de l'article.

Bonjour. J’y suis fermement opposée, dans la mesure où le communisme platonicien est une filiation douteuse qui a été élaborée à l’époque contemporaine. D’autre part, réduire le titre à un sens marxiste alors que le « communisme » tel qu'on l’entend généralement a une origine marxiste viendrait à accorder par ricochet une importance démesurée à des interprétations ultra-minoritaires du communisme. Cordialement, Celette (d) 9 août 2012 à 15:22 (CEST)Répondre

Bonjour Celette,

Il n'y a pas de filiation douteuse, il suffit de lire La République pour s'en apercevoir. que la mise en commun (étymologie du mot communisme) est dedans. Popper considère lui-même Platon comme communiste avant la lettre dans ces écrits. De même chez Mencius ou Morelly Je précise que je ne me considère pas moi-même comme communiste la remise en cause de l'individualisme dans cette théorie me semble trop intrinsèque dans les termes, j'ai un côté proudhonien.

Il existe aussi un communisme chrétien :

   « Personne ne dit : « Cela, c’est à moi ! », mais ils mettent tout en commun. […] Parmi eux, personne ne manque de rien. En effet, tous ceux qui ont des champs ou des maisons les vendent, ils apportent l’argent de ce qu’ils ont vendu et ils le donnent aux apôtres. Ensuite, on distribue l’argent, et chacun reçoit ce qui lui est nécessaire. Il y a ainsi un certain Joseph, un lévite né à Chypre. Les apôtres l’appellent Barnabas, ce qui veut dire « l’homme qui encourage ». Il a un champ, il le vend, il apporte l’argent et le donne aux apôtres »
   (Actes des Apôtres 4, 32-37) 

Ou encore le communisme primtif qui était très majoritaire à l'époque ;-) .

Et si wikipédia considère que le communisme c'est : "Le terme de communisme désigne, dans son sens théorique initial, l'idéal d'une société sans classes et d'organisation sociale sans État, où la propriété privée serait abolie."

Il faut donc garder une cohérence. Ce qui est critique du communisme c'est ce qui est critique de sa définition et pas d'une partie.

De la même manière critiquer l'extrême droite ce n'est critique la droite dans son ensemble quand même l'extrême droite serait majoritaire à une époque donnée (3 ème Reich) Il faut distinguer comme on dit le tout de la partie. Pennons l'exemple du protestantisme, ultra-minoritaire dans certains pays (exemple l'Italie), critiquer le catholicisme (exemple les positions des papes dans certains périodes historiques) n'implique pas de critiquer le christianisme dans son ensemble ce que je me retiendrais personnellement de faire.

De même avec l'islam, l'islamisme et certains courants plus "ouvert" comme le soufisme même s'ils sont très minoritaire ils existent. Idem sur libéralisme et libertarien. Pour moi c'est une sorte de génocide culturel d'une pensée que de les oublier. Et même d'un point de vue critique du communisme ou du marxisme ce que je suis, c'est ne prendre en compte les critiques internes d'un courants de pensée c'est empêcher toute évolution d'un courant, le figer dans ce qu'il a de pire.

Il faut prendre le point de vue de Sun Tzu est qu'il faut permettre à l'ennemi de s'enfuir, sinon il se bat avec la « rage du désespoir »

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Art_de_la_guerre#cite_ref-1

Laisse tomber ton point de vue Napoléonien sur la question. (Humour) Un peu de coolitude.

Disons pour faire court que l’approche que tu prends est anachronique : l’idée de mettre en commun les matériaux de productions peut trouver des racines idéologiques anciennes, mais le concept même est contemporain. On peut trouver des précurseurs, mais le communisme en tant que tel est une idée récente. C’est un peu comme si tu parlais d’athéisme ou de capitalisme avant l’époque contemporaine (ou pour reprendre ton exemple, d’extrême-droite avant 1850). Cela ne veut pas dire que dans le passé il n’y avait pas des formes s’y rattachant, mais l’idée même a été forgée au XIXe siècle. J’espère être claire de ce point de vue : certains auteurs pourront toujours trouver analyser les origines de tel ou tel mouvement de pensée, mais ce mouvement de pensée en soi se rattache à une époque donnée. D’autre part, nous ne sommes pas ici sur Wikipédia pour confronter ce que l’on pense l’un et l’autre, mais pour restituer ce qu’ont dit telle ou telle sommité dans ce domaine : on n’ira donc pas analyser Platon sur sa pensée, mais écrire les avis des historiens faisant autorité sur tel ou tel courant de pensée. Cordialement, Celette (d) 9 août 2012 à 16:54 (CEST)Répondre


Re-bonjour Celette,

Tu peux à la limite trouver que mon approche est anachronique sur Mencius, Platon ou le communisme primitifs (L'utopie de Thomas More est aussi un communisme au passage), je ne suis pas d'accord mais sur WP, nous ne sommes pas tous d'accord sur tout ça se saurait ;-) Pas anachronique parce que si par exemple la notion d'ions n'existe pas dans l'antiquité à la différence peut-être de l'atome (même si Démocrite n'y mettait pas exactement le même contenu qu'aujourd'hui) les ions existaient déjà à cette époque, de même que le CO2, etc...

Mais même en dehors de cette "anachronicité" dont tu parles, les mouvements communistes chrétiens, le christianisme sociale ou l'anarchisme non-violent, ils existent encore, militent, écrivent dans des revues (exemple revue silence) il te suffit d'aller sur les liens suivant pour le constater :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Anarchisme_chr%C3%A9tien

http://anarchismenonviolence2.org/

Donc on est loin de précurseur du communisme mais de courants qui s'en éloigne et critique le marxisme. D'accord, ils ne font pas beaucoup de bruits mais on ne va pas leur reprocher de n'avoir fait aucun Goulag...

Quand tu dis : "D’autre part, nous ne sommes pas ici sur Wikipédia pour confronter ce que l’on pense l’un et l’autre, mais pour restituer ce qu’ont dit telle ou telle sommité dans ce domaine"

Je suis bien d'accord je ne vois donc pas pourquoi tu te cramponnes à cette idée qu'il n'y aurait pas d'autres communismes que marxiste.

Et pour citer des auteurs en voici 2 :

http://rocbo.net/poleis/anv/index.html

http://www.scribd.com/doc/9541545/Violence-Non-Violence

Alors oui, dans ce que l'on peut appeler le courant communiste, ils sont minoritaires je suis d'accord avec toi. Mais ce n'est pas parce que la majorité de la population française n'est pas végétarienne que les végétariens n'existent pas. De même sur les monarchistes d'extrême droite en France et ceux partisans d'une monarchie parlementaire (comme en Espagne ou en Angleterre).

C'est réduire le tout sur la partie. Je ne me permettrais pas de remettre en cause ton féminisme parce que tu es de droite et que la majorité des féministes sont de gauche. J'en parle d'autant plus que je le suis moi-même féministe et bien que je suis un homme. Et je le suis quand bien même la majorité des féministes sont des femmes.

Je rappelle encore une fois que je ne me considère pas comme communiste.

Et si un jour tu te trouves en face d'un communiste non-marxiste dit lui de façon proudhonienne que :

"La communauté viole l'autonomie de la conscience ". La propriété sert de contrepoids à l'autorité publique et en donnant toute puissance à l'Etat (ou la communauté) on fera disparaître l'individualité.

http://www.editionsbdl.com/CORCUFF.html

C'est cela la critique du communisme, la critique de la mise en commun, ce que devrait être l'article dont nous discutons.

Donc si, il faut faire la critique de Platon sur sa pensée et elle existe d'un point de vue philosophique.

Karl popper en a parlé : http://www.willeime.com/Democrite-Platon.htm

http://www.philocours.com/cours/cours-platonpolitique.html

Pour lui, il y a justement une filiation avec le totalitarisme (contrôle des artistes) du 20 ème siècle.

Et dans la façon dont l'article se nomme cela pose un soucis.

Ma proposition de renommage vient du fait que c'est l'article dont nous discutons ici qui est référencé dans l'article marxisme dans critique et défense du marxisme :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marxisme#Critique_et_d.C3.A9fense_du_marxisme

En toute rigueur à cette endroit là, on devrait nous proposer non pas un article "critique du communisme" mais "critique du marxisme".

Dans ton refus de voir renommer cette page j'y vois ce que dénoncer Karl Popper dans La Société ouverte et ses ennemis :

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Soci%C3%A9t%C3%A9_ouverte_et_ses_ennemis

Je crois que ces débats ont déjà eu lieu. Je vois deux raisons pour maintenir un titre visant le communisme plutôt que le marxisme. Si personne ne nie que le communisme ne se réduit pas au marxisme, il faut ajouter que sur les plans de l'histoire et des idées, le marxisme a nettement plus d'importance que toutes les autres variantes réunies. C'est pourquoi un titre général "critiques du communisme" couvrira quand même un contenu principalement axé sur le marxisme. Apollon (d) 9 août 2012 à 23:43 (CEST)Répondre

Cela s'appelle réduire le tout à la partie et agir sans discernement est-ce que WP ne vaut pas t-il plus que cela ? Ou si vous préférez faire preuve d'une pensée systèmatisante comme justement un certain marxisme réduisant tout en dernière instant à l'accumulation du capital. N'êtes vous pas vous même en train de réduire le communisme au seul marxisme ? Pensez aux victimes de l'union soviétique, des paysans pauvres vu comme des paysans bourgeois, des opposants au régime vu comme des hitlériens ou des espions états-uniens.ET en Chine Mao, des tibétins à assimiler de force, etc...etc... Donc d'accord pour qu'une critique du communisme soit aussi très axé dans une partie sur la critique du marxisme (vu comme courant dominant)

Cela devrait être logique si j'ai un article sur le Steakisme et qu'il y a dans cette article une critique du steakisme, on ne devrait pas renvoyer vers l'article critique du viandisme, même si le steak est la viande la plus mangé. Je vous ai répondu en sourçant vous m'avez répondu de façon idéologique. J'attends des arguments logiques et pas des "on pense que". Merci --Emile103 (d) 10 août 2012 à 04:05 (CEST)Répondre

Je vous ai donné deux arguments et vous n'y avez pas répondu. J'ajoute que communisme est le terme le plus générique pour englober le sujet, ce qui nous permet d'éviter des débats improductifs sur l'articulation entre communisme, marxisme, bolchévisme, régime soviétique et émules. Ceci dit, pour me répéter, tout le monde ici sera d'accord pour rejeter la réduction du communisme au marxisme. Apollon (d) 10 août 2012 à 12:40 (CEST)Répondre


J'y ai répondu en disant que c'était un point de vue systèmatisant pour ma part, notons le désaccord et restons en là. Donc je reviens sur ma proposition de départ et propose une reformulation du début de l'article ainsi qu'une entête en début d'article pour critiquer le communisme comme mise en commun, comme doctrine.

J'ai commencé à le faire du point du libéralisme politique (référence à Lock) et du respect de la propriété par rapport au cadre collectif avec remise en cause de l'individualisme (référence à Proudhon) Reste à intégrer aussi les critique de Popper sur le platonisme.

Cette remise en cause du communisme d'un point de vue doctrinale me semble importante pour amorcer cette article.

Cela dit d'accord avec vous pour dire qu'une critique du communisme sera forcément plus accès sur le marxisme pour les raisons que nous avons évoqué précédement. De même, je peux comprendre que par "commodité" d'écriture le terme "communisme" soit plus facile à manier que les "émules" comme vous dites.

--Emile103 (d) 10 août 2012 à 14:43 (CEST)Répondre

Ce n'est pas systématisant, c'est empirique. Apollon (d) 11 août 2012 à 14:05 (CEST)Répondre
D'accord avec Celette et Apollon. Je ne vois pour ma part aucune raison de renommer la page, le tout étant de bien préciser en intro ce dont on parle. De toutes manières, l'article est dans un état lamentable, sur le fond et la forme - du moins c'était le cas la dernière fois que je l'ai regardé - et il faut le refaire de pied en cap, ce qui est bien plus intéressant que cette histoire de renommage. Jean-Jacques Georges (d) 12 août 2012 à 22:15 (CEST)Répondre

critique Chez Karl Popper du communisme de Platon modifier

reste à developper cette partie, j'ai quelques liens qui pourraient être intéressant avec des citations de la République de Platon et de Karl Popper cela pourrait servir de matériaux pour la suite de l'article.

Je laisse ça ici comme outil, mais je vais essayer de finir ça demain.

http://www.philagora.net/droit/droit13.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Soci%C3%A9t%C3%A9_ouverte_et_ses_ennemis

http://www.philocours.com/cours/cours-platonpolitique.html

http://www.willeime.com/Democrite-Platon.htm

http://www.morbleu.com/karl-popper-la-societe-ouverte-et-ses-ennemis-lascendant-de-platon/

Neutralisation modifier

Pour mémoire, les formulations neutres que je rétablis sont présentes depuis des années.

C'est à ceux qui veulent privilégier une formulation POV de justifier leur tentative de changement.

Cordialement. --Horowitz (d) 16 août 2012 à 17:29 (CEST)Répondre

Le fait que quelque chose existe depuis des années n'est pas un gage de qualité. Et puis, comment prétendre se présenter comme le chantre de la neutralité lorsque l'on essaie, par ce type de formulations, de nier que ces régimes étaient communistes ? C'est un non-sens historique. À quoi sert l'article État communiste, à votre avis ?
Que certaines personnes, très minoritaires, pensent, comme vous le faites, que ces états « n'avaient de communistes que le nom », selon la formule consacrée, n'est en aucun cas un gage de « neutralité ». C'est plutôt ça le POV, lorsque'une minorité essaie de mettre son point de vue en avant, alors qu'il est en terme de personnes le partageant, totalement illégitime.
Et si vous n'avez pas d'autres arguments à apporter qu'à répéter inlasssablement que vous êtes neutre, et que les autres font du POV, ce n'est pas vraiment la peine d'intervenir, on s'en passera, merci. Melancholia (d) 16 août 2012 à 18:28 (CEST)Répondre
J'ajoute que si j'en crois Celette, la question a déjà été abordée : [1] merci donc de cesser ce petit jeu, on a vraiment autre chose à faire. Melancholia (d) 16 août 2012 à 18:31 (CEST)Répondre
Je ne fais que plusseoir. Horowitz est donc acculé à l’argument : « c’est là depuis un bout de temps, ça doit être donc vrai… » ? Je tombe des nues, même si je devrais ne plus m’étonner de rien maintenant. La question a déjà été réglée. Cordialement, Celette (d) 16 août 2012 à 19:31 (CEST)Répondre
Pas grand-chose à ajouter à ce que disent Melancholia et Celette. Ce n'est pas parce qu'un article nul est en place depuis des mois, voire des années, qu'il est moins nul pour autant. Jean-Jacques Georges (d) 17 août 2012 à 13:26 (CEST)Répondre

Introduction modifier

"Certains, tels les trotskistes et les autres communistes antistaliniens, sont cependant d'accord avec les principes marxistes mais pas avec la politique menée par les États communistes." Cette phrase me paraît mal écrite :

  • pourquoi mettre en valeur le trotskysme alors que tant d'autres courants du marxisme ne soutenait pas l'état stalinien (Communismes de conseils, Luxemburgisme, Anarcho-communisme pour ne citer que ceux là) ainsi que de nombreuses personnalités communistes.
  • Le stalinisme n'est pas la seule idéologie se revendiquant du communisme (marxisme) et ayant gouverné un état se disant communiste. Par exemple, le Léninisme, le Maoïsme, l'idéologie du Juche sont d'autres courants (soi disant marxiste) qui ont exercé ou exercent le pouvoir ont tout autant été critiqués par d'autres courants du communisme.

Pour info : Trotsky à lui aussi gouverné sous Lénine dont l'idéologie n'es pas si éloignée et a lui aussi été critiqué. C'est pourquoi je propose la phrase suivantes pour remplacer celle citée plus haut : "Certains, tels les communistes antistaliniens, antimaoïstes ou antiléninistes ou encore les communistes anti-étatistes et communistes libertaires sont cependant d'accord avec les principes marxistes mais pas avec la politique menée par les États communistes."Malape (d) 3 avril 2013 à 23:03 (CEST)Répondre

OK. Alors pour préciser :
  • le trotskisme est le principal courant communiste antistalinien mais pas le seul, c'est ce que dit la phrase, qui parle bien des « autres communistes antistaliniens ». Si citer spécifiquement les trotskistes pose problème, on peut dire de manière générale les « communistes antistaliniens », voire même en énumérer quelques uns entre parenthèses, mais il ne faut pas supprimer le fait qu'on parle de ...... communistes!
  • aucun État ne se dit « communiste » (c'est d'ailleurs un problème dans cette phrase), mais des régimes sont dirigés par des partis communistes. Tous ces partis communistes sont staliniens ou dérivés, si ce n'est pour Cuba où c'est un peu plus compliqué.
Au final, d'accord avec toi que cette intro est très confuse, comme l'est d'ailleurs l'ensemble de l'article un peu fourre-tout et mélange-tout. Cependant l'idée de cette phrase, c'est surtout de dire que la critique du stalinisme (des régimes dirigés par des PC) est aussi portée par des courants communistes (en réalité tous les autres).
Après, si l'on commence à rentrer dans les critiques réciproques de tous les courants, ça va être vite fastidieux et encore plus confus...--Ian 4 avril 2013 à 00:59 (CEST)Répondre
D'autant que le conseillisme ou - surtout - le luxemburgisme sont loin d'être des courants majeurs en termes d'effectifs. Parler en intro des « autres courants communistes antistaliniens » me semble largement suffisant. Il faut bien sûr parler dans le corps du texte de la gauche communiste, du conseillisme, du bordiguisme, etc (ils ont tous leur importance historique), mais les énumérer en intro, ça me semblerait inutilement lourd.
De toutes manières, cet article est franchement insuffisant (du moins c'était le cas la dernière fois que je l'ai regardé) et doit être refait. Jean-Jacques Georges (d) 4 avril 2013 à 09:15 (CEST)Répondre
D'accord, si cela vous dérange de ne pas mettre les courants critiques de tous les états communistes (gouvernés par un PC) mais pour ceux qui ne savent pas que le communisme n'est pas qu'une seul idéologie sans courants, et bien la phrase n'est pas claire, il est difficile de comprendre (j’entends pour ceux qui ne le savent pas et qui cherchent à s'instruire grâce à wikipedia) que le trotskysme est anti-stalinien. Autre élément important, certains courants comme les communistes libertaires qui sont anti-stalinien voient dans le trotskysme qu'un dérivé du stalinisme. Beaucoup sont ceux ayant pointés l'hypocrisie de trotsky dans sa critique du régime stalinien puisqu'il considèrent que ses idées sont assez proches de Staline et que la politique qu'il a mené sous Lénine ne faisait qu'annoncer le supra totalitarisme stalinien, que le stalinisme n'est que le prolongement logique de l'action trotskyste et léniniste... C'est pourquoi je propose de changer cette phrase cité plus haut par :

"Certains, tels les communistes antistaliniens sont cependant d'accord avec les principes marxistes mais pas avec la politique menée par les États communistes, notamment en ce qui concerne l'utilisation de la violence et la bureaucratisation."Malape (d) 6 avril 2013 à 05:56 (CEST)Répondre

Je ne crois pas qu'on puisse dire des choses comme : « les communistes libertaires qui sont anti-stalinien voient dans le trotskysme qu'un dérivé du stalinisme ». Je ne pense pas que cette analyse soit générale à tous les communistes libertaires, et même je n'ai pas eu l'occasion de lire une analyse posée comme ça.
Au contraire, certains communistes libertaires posent le problème en sens inverse en considérant que le marxisme révolutionnaire (ou trotskisme) mène inévitablement au stalinisme. Mais ce point de vue n'est pas forcément unanime non plus.
Sur ta proposition, je pense que ta phrase n'est pas claire, car elle suppose que tous les communistes antistaliniens seraient « d'accord avec les principes marxistes », ce qui n'est justement pas le cas de beaucoup de communistes libertaires.
Une proposition de réécriture serait plutôt : « Certains, notamment la plupart des communistes antistaliniens, sont cependant d'accord avec les principes marxistes mais pas avec la politique menée par les régimes « communistes ». ». Ça devrait répondre à ton souci non?--Ian 6 avril 2013 à 18:36 (CEST)Répondre

les effets des famines gigantesques, organisées par les gouvernements modifier

Comment-Organisées-, Je n'ai aucune connaissance d'un gouvernement ayant organisé des famines.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 81.36.108.60 (discuter), le 3 octobre 2013 à 14:03 (CEST)Répondre

Disons plutôt que dans les cas de la famine de 1932-1933 en URSS et du grand bond en avant en Chine, il y a débat entre historiens sur le fait que ces famines aient été provoquées ou du moins instrumentalisées par les régimes staliniens ou maoïste. Par contre tous les historiens sont d'accord pour dire que les politiques agricoles et industrielles mises en place à cette époque ont a minima largement contribué au développement de ces famines. Il faudrait reformuler en conséquence.--Le Minotaure (discuter) 3 octobre 2013 à 20:44 (CEST)Répondre

Valeur travail modifier

Il est dit au début que le prix d'une marchandise est déterminé par l'offre et la demande et non par le temps de travail nécessaire à son entrée sur le marché, celui-ci déterminant la "valeur objective" de la marchandise. Ce n'est pas ce que dit Marx. Le prix est la "valeur d'échange" de la marchandise exprimée en monnaie (elle pourrait l'être en n'importe quelle autre marchandise). De plus, cette valeur d'échange est dite relative, une marchandise qui a nécessité plus de temps de travail pour entrer sur le marché a plus de valeur d'échange qu'une autre marchandise en ayant nécessité moins, donc le prix est déterminé non de manière absolu (une heure de travail supplémentaire n'ajoute pas vingt euros au prix d'une marchandise) mais relativement aux autres marchandises. Donc le terme "objectif" ne convient peut-être pas totalement, Marx ne l'emploie pas en tout cas. Enfin, cette valeur d'échange "naturelle" de la marchandise est une moyenne, l'offre et la demande n'expliquent, selon Marx, que les fluctuations autour de cette moyenne mais lorsqu'elles s'équilibrent la marchandise a le prix correspondant à sa valeur d'échange soit au temps de travail qu'il a été nécessaire de fournir pour la produire.
— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2a01:e34:ef37:fb90:31ae:f0a9:8f6a:1f72 (discuter), le 11 juillet 2015 à 13:26 (CEST)Répondre

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