Discussion:Crise des subprimes

Dernier commentaire : il y a 9 ans par Lamiot dans le sujet Problème de redirection
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copyvlo modifier

De sérieux soupçons de copyvlo. Exemple :

L'extrême frilosité des marchés a également entraîné une très forte remontée du taux d'emprunt interbancaire au jour le jour en zone euro, qui a atteint un pic à 4,70% jeudi, très au-dessus du taux de refinancement de la Banque centrale européenne (BCE), actuellement à 4%.

Je veux bien que cela ait été copié par de nombreux site d'information, cf [1], mais faut pas pousser...

NicDumZ ~ 11 août 2007 à 09:13 (CEST)Répondre

Discussion sur la masse monétaire. modifier

La crise des subprime est la matérialisation de l'éclatement de la bulle immobilière US. Cette dernière a été mise sur pied pour se substituer à la bulle des télécommunications.

La bulle immobilière a été créée artificiellement par la FED en 2001, en plaçant les taux d'intérêts directeurs en dessous du taux d'inflation. Elle se nourrit des réserves de liquidités abondantes en dollars US, présentes de part le monde mais surtout dans les pays exportateurs nets, comme en Asie et chez les producteurs de matières premières. Ces réserves sont si importantes aujourd'hui, que les taux d'intérêts (surtout en asie) proposées par les banques pretteuses, sont très faibles.

Cette quantité importante de liquidités, et son extrême disponibilité, sont le résultant d'une production immodérée de la masse monétaire par la FED. Cette dernière ne publie plus d'ailleurs directement l'agrégat monétaire M3.

Cette production avait une raison principale : permettre de réaliser les transactions internationales libéllées en USD, dans un contexte de croissance mondiale. Mais la FED a aussi trouvée un avantage pratique à cette création monétaire ne s'accompagnant pas d'une création d'activité directe sur le sol US : le renforcement artificiel de l'économie américaine par la consommation.

La question indirecte que pose la crise des subprime est alors de savoir si la quantité de liquidités en USD est bien le reflet des transactions internationales dans le contexte de croissance mondiale soutenue, ou bien s'il n'y a pas risque de déflation à court terme par la constatation d'une trop grande quantité monétaire disponible malgré un accroissement des prix tiré par la croissance des pays émergents.

Causes modifier

Il manque une description de la titrisation des prêts, et du financement par des capitaux étrangers. --Gribeco 13 août 2007 à 20:39 (CEST)Répondre

Dans les causes, j'ai l'impression que le problème est abordé à l'envers : il est dit en gros que la hausse des taux directeurs est la cause principale, et que la baisse du marché immobilier a amplifié le phénomène... alors que c'est exactement l'inverse. Le système américain était parfaitement rodé même en cas de faillite des emprunteurs (lesquelles ne sont pas apparues seulement en 2006) puisque les organismes préteurs gagnaient de toutes façon sur la plus-value immobilière. La cause, c'est donc bel et bien la chute de l'immobilier qui a rendu caduque ces plus-values, et la hausse des taux directeurs combinée au système de prêts à taux variable, a augmenté le nombre d'emprunteurs en faillite et donc amplifié les dégâts. --Kremtak (discuter) 20 septembre 2007 à 23:01 (CEST)Répondre

je suis d'accord avec toi, l'article mérite d'être retravaillé. —MACROECO me parler 21 septembre 2007 à 11:22 (CEST)Répondre

Il convendrait également d'expliquer pourquoi le taux de la FED a été augmenté. A ce titre, je propose ceci : http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopic.php?f=7&t=8724&p=225823&hilit=fed#p225823 (graphe + explication du graphe dans le lien)

Un comptage de l'occurence du mot "energy" dans les minutes de la FED, mis en rapport avec la variation du taux.

Ceci montre sans aucun doute que c'est "les yeux fixés sur le prix du pétrole" (l'expression est de moi) que la FED a augmenté ses taux (rappel, le baril de brut est passé de 20 à 60$ sur la période d'augmentation des taux)

Opposition en raison de la source qui me semble faire ce qu'on appelle sur Wiki du TI. Source à priori en fonction de ce que j'ai pu voir non fiable.-- fuucx (d) 11 mai 2010 à 15:27 (CEST).Répondre
Ou je tombe des nues en lisant cet article, c'est qu'à aucun moment la hausse massive et rapide des prix du pétrole qui précédèrent cette crise n'est abordée comme cause. En fait, ce sujet semble tabou car il n'est pas abordé du tout. A lire l'article, on peut croire que la bulle immobilière a éclaté toute seule dans un marché au beau fixe...--Dominique Michel (d) 10 juin 2013 à 01:39 (CEST)Répondre

BNP Paribas modifier

Je trouve que l'enchainement des phrases prête à confusion quand à l'implication de la banque dans la crise. Que la banque ai eu des soucis concernant ces 3 fonds,ok ; que la BCE est injectée des fonds uniquement à cause de cela, non. des sources??? je repasse ce soir pour voir si il a eu une source, autrement je suis bien tenté de refaire la mise en page... un avis d'un admin? merci

--Mawzi 16 août 2007 à 11:06 (CEST)Répondre

cf les pages listées Discuter:Crise des subprimes/Droit d'auteur qui servaient de base à l'article de départ. Je pencherais pour http://www.infosjeunes.com/La-crise-du-subprime-force-la-BCE-a-intervenir_a57990.html?voir_commentaire=oui, mais je ne peux pas vérifier depuis cette connection-ci, cela attendra ce soir (Your request was denied because of its content categorization: "Leisure;Music;Press" ) NicDumZ ~ 16 août 2007 à 11:10 (CEST)Répondre

j'ai modifié un peu le texte, reste à voir si cela vous convient en terme de sources, ... mais je ne m'était pas connecté. oups. désolée. --Mawzi 16 août 2007 à 20:15 (CEST)Répondre

Recyclage modifier

Il faudrait recycler l'article en distinguant clairement 1. l'explication de la crise (Le subprime, la titrisation, etc), de 2. son déroulement et de ses conséquences (premières frayeurs, le mois d'août, Northern Rock & co, profit warnings des grandes banques). Par ailleurs, la distinction US/Monde est pertinente uniquement si l'on ne parle que du marché immobilier et du marché primaire des subprimes. A partir du moment où l'on part sur la titrisation et les ABS, isoler les US est illusoire puisque de nombreuses banques étrangères se sont lancé dedans, UBS par exemple. Enfin des termes comme "naufrage" ne sont pas vraiment à leur place dans un article encyclopédique.

Pour retoucher tout cela, pour moi ce sera au mieux vendredi, donc si quelqu'un a le temps de gérer cela avant..--Bombastus [Разговор] 10 octobre 2007 à 01:35 (CEST)Répondre

J'ai fait des ajouts pour expliquer (le plus pédagogiquement possible, dites le moi si celà reste obscur) les enchaînements de ce qui s'est passé. Je suis d'accord avec toi, la partie sur les effets internationaux est à redispatcher dans les mécanismes de la crise et il y a beaucoup d'éléments à revoir dans cette partie qui mélange encore un peu tout. Il faudrait dater les premières interventions de la Fed, etc. Certains passages (sur les politiques) ne me semblent pas essentiels, d'autant que la situation évolue sans cesse. Pour le terme naufrage (utilisé par la presse à l'époque), je vais essayer de trouver mieux. Mais la valorisation de l'un des deux hedge est tombée à zéo et l'autre est tombée à presque rien. Faillite serait trop fort, chute, pas assez. Effondrement peut-être. A bientôt,--Dauphiné 10 octobre 2007 à 02:15 (CEST).Répondre

J'ai réorganisé l'article. Restent à mes yeux 2 principaux pbs. 1) L'intro est trop longue et ne synthétise pas tout le sujet. 2) Il faut que j'actualise les conséquences sur les banques avec les chiffres publiés les dernières semaines. A mon avis, évitons au maximum les estimations car elles constituent des données trop périssables. Et aussi expliquer mieux Northern Rock. A+--Dauphiné 10 octobre 2007 à 11:07 (CEST)Répondre

Globalement d'accord avec les modifications effectuées, il faut encore reprendre le paragraphe avec les fonds BNP qui donne une vision trop rose des dégats sur certains fonds. Par exemple ceux d'Oddo & Cie ont été bien plus affectés sur Paris. --Bombastus [Разговор] 11 octobre 2007 à 14:58 (CEST)Répondre
OK. En France, il y a aussi la réaction d'Axa. Concernant Oddo (je les avais eu au téléphone à l'époque) ça me gène de les enfoncer tant que l'affaire est en cours. Tu va dire que c'est POV, mais il y a actuellement dans le milieu assez de grands établissements qui rient des malheurs de cette petite banque privée qui leur taillait des croupières pour que je ne veuille pas en rajouter. Mais c'est seulement mon point de vue et n'importe qui peut décider de rajouter l'info. A+--Dauphiné 11 octobre 2007 à 15:29 (CEST)Répondre

Il manque encore des infos, certes (de toutes façons, la crise n'est pas finie à mon avis (POV), mais ne peut-on pas considérer que l'article est recyclé maintenant (découpage explicite, explication des grands enchaînements de la crise) et enlever le bandeau ?--Dauphiné 13 octobre 2007 à 02:00 (CEST)Répondre

Ok for me, je complèterai avec quelques détails quand j'en aurais le temps --Bombastus [Разговор] 13 octobre 2007 à 12:13 (CEST)Répondre

Bon, comme annoncé le 10 octobre 2007, j'ai réécrit l'intro. Il fallait juste un an de recul... --Dauphiné (d) 16 septembre 2008 à 17:48 (CEST)Répondre

Info supprimée de l'article modifier

Des actions de sociétés de placements de fonds chutent. Même la Banque de Chine se dit inquiète.[1] Cette crise frappe le milieu bancaire à l'échelle mondiale.

Cette info me semble de portée trop éphémère. Je le met là en attendant sa probable suppression.--Dauphiné 13 octobre 2007 à 01:32 (CEST)Répondre

citation supprimée modifier

J'ai supprimé la citation suivante qui n'apportait pas grand chose, si ce n'est un lien vers un article militant et le fait que la personne soit nommée dans un article Wikipédia.

Pour le libéral militant Vincent Bénard, si la loi n'est pas l'unique responsable, « il est aujourd'hui clair qu'elle a amplifié [la crise] »[2].

VincentB 21/01/2008

Merci modifier

Merci pour cet article clair qui permet de comprendre un phénomène complexe. Maffemonde (d) 15 février 2008 à 09:51 (CET)Répondre

Section « Liens avec la "crise alimentaire" » modifier

Ca ressemble fort à du travail inédit, cette section. Bradipus Bla 20 avril 2008 à 20:58 (CEST)Répondre

Je ne crois pas. Les références ont pourtant été fournies il me semble (dans la section), vous les avez regardées ? c'est un sujet dont le ministre des affaires étrangères français est précisément en train de se faire l'écho ces jours ci. Plusieurs articles, voir (par exemple) [2].

MalteseIslands (d) 20 avril 2008 à 21:05 (CEST)Répondre

Dire que les pénuries alimentaires sont dues à la spéculations est un POV...sourcé, mais ce serait intéressant d'en lire un autre. Mais par ailleurs, lier la spéculation sur les denrées alimentaires à la crise des subprimes est un POV non sourcé. Bradipus Bla 20 avril 2008 à 21:34 (CEST)Répondre

cf. Nourrir l'humain ou le 4x4", article paru dans le journal "canoe argent", édition du 17 avril 2008 : extrait "Puis il y a la spéculation financière qui, autrefois limitée à l’or, contamine non seulement le pétrole et les métaux de base mais aussi les denrées. Avec des marchés boursiers en déroute, les fonds d’investissement se ruent sur n’importe quoi qui peut rapporter vite et gros, quitte à provoquer la détresse alimentaire dans les pays les plus pauvres". MalteseIslands (d) 20 avril 2008 à 22:00 (CEST)Répondre

Recherche rapide dans la presse française... (je vais finir par penser que vous autres français vous ne lisez pas vos journaux et vous ne suivez pas ce que racontent vos hommes politiques ! Je suis le seul à le faire ?)

Je ne suis pas français, et je ne vois pas bien le lien. Bradipus Bla

cf. "La crise alimentaire, défi majeur du XXIe siècle", article paru dans le journal "Le Figaro", édition du 14 avril 2008 cf. "S'ajoute à cela le fait que le blé ou le riz ne sont plus seulement des produits agricoles, mais parfois des produits financiers tout court. L'inquiétude des marchés depuis la crise des subprime en a fait des valeurs refuges, donc spéculatives. À la City de Londres, sur les seuls mois de janvier et février de cette année, le volume des contrats à terme sur l'ensemble des matières premières a augmenté de 65 % par rapport à la même période en 2007."

Il faut continuer ou bien cela suffit ? MalteseIslands (d) 21 avril 2008 à 01:16 (CEST)Répondre

Qu'un journal écrive quelque chose n'interdit pas de réfléchir; si les cours ont augmenté de 65%, une augmentation du volume des contrats à terme du même ordre est quasi mécanique. Cela ne démontre donc aucunement un lien, à part pour des journalistes plus ou moins incompétents.--217.128.229.101 (d) 21 avril 2008 à 02:00 (CEST)Répondre
C'est un peu le sens de mon intervention: construire toute une section qui "établit" un lien entre les subprimes et la crise alimentaire sur base de quelques phrases lancées dans des journaux français non économiques, qui annonnent la bonne vieille doxa contre les vilains spéculateurs, c'est un peu limite...
Donc je propose de supprimer cette section, et de se contenter d'une petite phrase qui signale que certains analystes de la crise alimentaires pensent que celle-ci a été accélérée par les troubles sur le marché. Pour plus de détails, éventuellement dans l'article sur la crise alimentaire. Bradipus Bla 21 avril 2008 à 07:25 (CEST)Répondre

Cette section a été supprimée, vu son manque de lien clair avec l'article.

De même la section "Quelques uns ont pu s'enrichir malgré ou grâce à la crise", qui était plutôt mauvaise et hors de propos, a été supprimée, certaines de ses infos transférées dans la section relative aux fonds. Sans même parler du titre, non neutre, cette section était également non-neutre, et plutôt absurde: tout l'article dit bien que le subprime était basé sur une bulle de crédit et immobilière, mais cette section semblait dire que ceux qui ont eu le culot de le penser avant les autres sont des vautours. Bref, cetter section, outre qu'elle n'était pas à sa place, était purement et simplement mauvaise. Bradipus Bla 26 avril 2008 à 21:59 (CEST)Répondre

Piste modifier

Un article du monde qu'Apollon m'a souligné permet de compléter les développements plus récents. A lire ici. --Bombastus [Discuter] 13 septembre 2008 à 23:45 (CEST)Répondre

Un autre article sur la semaine passée : http://fr.biz.yahoo.com/20092008/202/la-semaine-qui-a-change-tout-jamais-wall-street.html --Jef-Infojef (d) 21 septembre 2008 à 18:50 (CEST)Répondre

Forme : longueur de l'intro° modifier

Je ne fais que passer sur cette article et j'ai cru un instant qu'il n'y avait pas de plan tant l'introduction est longue et la prsentation du plan tardive... Ne serait-il pas judicieux de réduire l'intro pour qu'elle se rapproche plus des «stadards» (ce mot est moche) de Wikipédia? — Lucio31 30 septembre 2008 à 10:43 (CEST)Répondre

Bon, je ne suis pas objectif puisque j'y ai largement contribué, mais je crois que l'intro n'est pas trop longue 1) au regard de la longueur de l'article lui-même 2) Au regard de la complexité du sujet : l'article offre 2 niveaux de lecture : la crise assez détaillée (le corps de l'article) et l'intro en qui la résume. 3) Elle est un peu plus longue - mais pas de beaucoup - à l'intro de l'article anglais. Cordialement,--Dauphiné (d) 30 septembre 2008 à 10:54 (CEST)Répondre
Si tu le penses... Comme je l'ai dit, ce n'est qu'un rapide aperçu de l'ensemble que j'ai fait... – Lucio31 30 septembre 2008 à 12:39 (CEST)Répondre

déplacé de "subprime" (et a priori inutilisable) modifier

(nota: j'ai abaisser de 2 les niveau de titres

Comment la titrisation a affaibli la solidité globale des banques modifier

La possibilité pour une banque de revendre une créance à une autre est appelée titrisation. Cette technique, développée depuis les années 1980 en réponse à des obligations règlementaires nouvelles, a mis fin à la traçabilité des créances. Le principal problème est le suivi de la créance immobilière. Comme elle n'est plus entre les mains de la banque qui l'a octroyée, le risque de non remboursement devient difficile à évaluer.

Le manque de clarté a été aggravé par le fait que la titrisation était à deux étages. Les créances immobilières risquées ABS ayant été mélangées avec d'autres obligations moins risquées par les rehausseurs de crédit, les banques ont pu vendre à leurs épargnants des produits garantis dont le risque était encore plus difficile à mesurer, et complètement masqué par la situation conjoncturelle très favorable. Par ailleurs, les banques les plus fragiles ont acquis des dérivés de crédit du type credit default swap, censés les protéger contre le risque de non remboursement. Mais le risque global est resté dans le milieu bancaire, ces dérivés de crédit étant fournis par d'autres banques.

L'échange de créances entre banques assainit le bilan des plus fragiles mais en reportant le risque sur l'ensemble du système : la chute est beaucoup moins probable, mais si elle se produit elle est beaucoup plus dure.

Le double effet domino venant des familles endettées et des épargnants modifier

Les organismes de crédit immobilier, ne sachant plus s'ils avaient une chance d'être remboursés, sont devenus suspects auprès des banques. Lorsque l'immobilier a commencé à baisser, ils n'ont plus réussi à refinancer leurs créances auprès de leurs banques, devenues d'autant plus regardantes que certains étaient en faillite.

Comme en 1929, la crise financière internationale a créé un "effet domino", les difficultés des banques spécialisées dans les crédits subprimes se répercutant sur les grandes banques de dépôt et les compagnies d'assurances.

L'effet domino a joué aussi dans l'autre sens, car ces banques et compagnies d'assurance ont été affaiblies sur le front de l'épargne. Grâce à la rentabilité élevée qu'ils procuraient, les CDO avaient été achetés massivement par les investisseurs, non seulement aux États-Unis mais dans le monde entier. Le risque de non remboursement augmentant, les investisseurs n'en ont plus voulu, provoquant un effondrement de leur valeur. Les épargnants s'en sont alors méfiés.

De la crise de liquidité à la crise de solvabilité modifier

Les dépréciations de portefeuille annoncées par les grandes banques, de façon très progressive, n'ont pas permis de savoir qui avait perdu quoi. Cette lenteur a créé à l'été 2007 un mouvement de défiance sur le marché interbancaire, où les banques se prêtent de l'argent entre elles. Cette défiance a déclenché une crise de liquidité. Les banques centrales sont cependant intervenues pour assurer la liquidité, offrant un répit, en attendant que les banques remédient à leur problème de sous-capitalisation.

Mais peu à peu, le temps passant, les augmentations de capital annoncées par les banques sont apparues globalement trop modestes pour éponger leurs pertes potentielles. Le problème s'est alors transformé en une crise de solvabilité: les banques ont non seulement évité de se prêter entre elles, mais ont cherché à reconstituer très rapidement des réserves. Elles ont commencé à diminuer les crédits octroyés aux entreprises et aux familles, fin 2007 et en 2008, entraînant un credit crunch.

L'autre cause de ce credit crunch est la baisse de la demande de crédits par les ménages et les PME. Les pertes d'emploi ou de logement, le sous-emploi des intérimaires, ont déprimé la consommation populaire et ainsi affaibli les perspectives commerciales des entreprises, les décourageant d'investir. Ainsi une spirale récessionniste s'est mise en place peu à peu, diminuant encore le nombre d'acheteurs sur le marché du logement, ce qui a empêché les prix de l'immobilier de se reprendre.

L'origine de la crise : le rôle central des rehausseur de crédit modifier

Les rehausseur de crédit sont au coeur du système, en créant une demande inespérée pour les créances hypothécaires risquées ABS, issus des subprime, qu'ils mélangent avec d'autres créances moins risquées, pour créer des CDO, placements présentés aux investisseurs sous la notation financière la plus sûre, le AAA. Le taux d'intérêt élevé des ABS, regroupements de subprime, augmente le rendement total du placement CDO, tandis que le caractère plus sûr des autres créances est censé suffire à garantir sa sécurité.

Du coup, les banques ont vu le système des CDO sous l'angle du succès très rapide d'un placement de père de famille, jugé à la fois sûr et rentable, et ont multiplié des produits dit "garantis", qui se sont vendus comme des petits pains chez les épargnants. La croissance de la demande a tiré à son tour celle des créances immobilières risquées (subprime), qui se voyaient offrir ainsi un débouché inespéré.

Les agence de notation financière( Moody's, Standard and Poor's, Fitch, etc.) ont pendant plusieurs années donné la meilleure notation financière (AAA) aux placements de type CDO avant de se rendre compte qu'il fallait brutalement l'abaisser. Le plus souvent, ces agence de notation financière se sont contentées de collecter les données communiquées par les créateurs des titres financiers: les organismes de crédit immobilier dans le cas des ABS, les rehausseur de crédit pour l'émission des CDO, et les banques dans le cas des contrats d'échanges censés protéger contre le risque de non remboursement, appelés CDS.

Cette indulgence peut s'expliquer par le fait que les rehausseur de crédit soient devenus du fait de leur croissance des clients importants pour les agence de notation financière, pour la notation des CDO qu'ils émettaient. Par ailleurs, ces CDO ont trouvé une clientèle importante dans les réseaux commerciaux des banques, elles aussi clientes stratégiques des agences de notation. L'analyste financier d'une agence de notation financière avait donc commercialement intérêt à ne pas se poser trop de question.

Les risques de liquidité pris en compte trop tard modifier

La notation financière effectuée par les agences reflétait le risque de défaut de crédit proprement dit, de manière plus ou moins fidèle car c'est le risque le plus simple à modéliser. Mais le risque de liquidité n'a été reflété que trop tard dans les notations. Ces produits financiers, nouveaux, étaient en fait très peu échangés, ce qui ne gênait personne au début, car il y avait essentiellement des acheteurs et leur prix montait.

L'obligation légale de valoriser les actifs des banques à leur valeur de marché n'a pas non plus été prise en compte par les agence de notation financière. Ceci les a amené à offrir des notes trop élevées, sans demander aux banques les capitaux propres nécessaires pour assurer le risque de liquidité.

La forte demande des épargnants pour les placements de type CDO a entraîné une augmentation parallèle de l'offre de ce genre de produit financier, créant par ricochet un débouché inespéré pour les ABS et une multiplication par dix des montants prêtés en subprime entre 2004 et 2007. A mesure que la demande stimulait l'offre, l'offre est devenue tellement énorme que la demande a d'un seul coup été insuffisante, ce qui a aggravé la crise de liquidité, causée également par la défiance envers l'immobilier américain.

Crise des subprimes vs crise des prêts hypothécaires à haut risque modifier

Il n'y a aucun motif valable d'imposer un seul terme. Les deux termes doivent avoir le même pied d'égalité. Ce n'est pas une question de démocratie à savoir quelle groupe de locuteurs est le plus nombreux à utiliser une expression, mais plutôt d'ouverture aux différences culturelles. Autrement, ça devient une forme d'homogénéisation des cultures que d'imposer un terme plus qu'un autre pour la seule raison que le nombre de locuteurs l'utilisant est plus élevé. En d'autres mots, c'est une tentative d'assimilation culturelle. Wikipédia est une encyclopédie internationale lue par divers groupes culturels. Donc, nous n'avons pas à se faire imposer un terme qui n'est nullement utilisé en Amérique.--Nicko (d) 8 décembre 2008 à 00:26 (CET)Répondre

ok, très bien. merci. Eumachia (d) 8 décembre 2008 à 10:29 (CET)Répondre
Pas vraiment d'accord. Un titre doit être le plus simple pour tous, ce qui passe certes en général par le terme français. Mais, dans le cas présent, tout le monde parle de la "crise des subprimes" (presse, professionnels de la finance, etc.).--Dauphiné (d) 8 décembre 2008 à 11:32 (CET)Répondre
Je crois que nous parlons de l'introduction de l'article. Je trouve logique que les différentes appellations soient données. Pour le titre de l'article, en effet, le choix doit être celui compréhensible par un maximum de locuteurs francophones. Eumachia (d) 8 décembre 2008 à 14:55 (CET)Répondre
Ah, pardon si j'ai répondu à côté. A bientôt, --Dauphiné (d) 8 décembre 2008 à 15:33 (CET)Répondre

Article au 22/02/09 modifier

L'article dans ses premiers chapitres est peu sourcé. Une partie (sourcée) déclare que certaines personnalités ont joué un rôle mais on ne sait pas lequel. Je trouve qu'à moins de dire de façon sourcée quel a été leur rôle, il faudrait retirer cette section qui actuellement me semble peu encyclopédique. -- fuucx (d) 22 février 2009 à 23:30 (CET)Répondre

Désaccord total modifier

La crise mondiale de 2008, qui serait le vrai titre cet article, ne peut pas être assimilé à la crise des subprimes qui n'en est qu'une manifestation. Les subprimes sont une mèche qui a fait sauter le baril de poudre. Mais c'est la baril de poudre qui est important. Les subprimes ne représentent que 7% du crédit immobilier et seule une faible fraction de ces crédits a connu un destin désagréable : à peine 100.000 mille milliards de dollars, sur plus de 10.000 Milliards de dollars de crédits aventurés.

Je voudrais pas m'immiscer, mais c'est assez typique des problèmes de tout le monde avec les gros chifres. Bref (évidemment surtout dans l'article, il me semble que ne pas se tromper de 3 ou 6 zéros est un minimum quand on écrit en économie. Enfin, je dis ça, je dis rien... Mais du coup, j'ai rien compris à l'argument, sauf qu'il y avait plein d'argent en jeu dans les deux cas --Dfeldmann (d) 31 juillet 2009 à 04:46 (CEST)Répondre

L'explication par les subprimes est le principal contresens qui a conduit aux prévisions ridicules fournis par exemple par le FMI. La crise était seulement sur le marché hypothécaire américain mais le reste était sain. Zut toute l'économie américaine était en cause mais il y aurait découplage entre les Etats Unis et le reste du monde. Cette blague lancée par Goldman Sachs a fait le tour du monde. Quand le RU, l'Islande, l'Irlande, et l'Espagne furent touchées, on dit : ils ont un peu poussé sur les prêts immobiliers mais le reste de l'Europe est sain. Quand toute l'Europe fut touchée on précisa : mais le Bric nous sauvera. Quand la Chine, le Brésil, l'Inde, la Corée etc. furent touchées on crut encore que l'Afrique serait épargnée. L'explication par les subprimes a donc généré les plus extraordinaires sottises économiques qu'on ait jamais entendu.

La vérité est tellement plus simple. Le système des changes flottants provoquent des crises à répétition depuis 1971. A partir de l'arrivée de Greenspan, chaque crise nouvelle est traitée par une inondation monétaire et une manipulation du cours du dollar. Or la cause de chaque crise est l'apparition d'une énorme bulle de crédits du fait de l'anomalie du système moéntaire international qui voit les pays ayant des balances de paiements positives les replacer sur le marché monétaire américain. Chaque déficit est donc la source de deux pyramides de crédits et de création monétaire par le biais du multiplicateur. Comme en 1929, l'endettement global a fini par dépasser 350% du PIB. L'effondrement global de ces pyramides de crédit a foudroyé les systèmes bancaires partout dans le monde et électrocuté le commerce international. Tous les circuits d'échanges ont été bloqués. L'endettement subprimes est un des éléments de la pyramide mais il est loin d'être le seul ni le plus important. Les CDS ont dépassé les 50.000.000 milliards de dollars en 2007, venant de 6.000 milliards en 2003. Si les bateaux s'accumulent depuis la fin du printemps 2008 devant les ports faute de chargement ce n'est pas à cause des subprimes ; si le commerce entre le Japon et la Corée est arrêté, ce n'est pas à cause des subprimes. Les changes flottants ont aggravé la crise : tous les capitaux américains partis à l'assaut des pays de l'est, de l'Asie ou de l'Amérique du sud se sont rapatriés à toute vitesse par peur des dévaluations, renforçant le dollar et assassinant les monnaies de nombreux pays. Les emprunteurs de monnaie forte dans des pays à monnaie faible ne peuvent plus rembourser. Le prêteurs en monnaie faible venant de pays à monnaie forte ne récupèrent qu'une fraction de leurs prêts. Tous le système financier et commercial et international est arrêté.

Faire croire par je ne sais quel effet papillon que c'est le pauvre américain séduit par les subprimes qui a provoqué tout cela est risible autant que déplacé. Les subprimes ont joué un rôle majeur comme accélérateur. La crise commence dès la fin 2006, prend son essor en 2007, prend un virage important avec le blocage des CDO en juillet 2007, couve tout le début 2008 et explose en septembre 2008/ Le fond de la crise est donc ailleurs et d'ailleurs toutes les mesures basées sur le cantonnement des subprimes n'ont eu aucun effet.

Ce qui est intéressant et nous met la puce à l'oreille, c'est que les explications vraies de la crise actuelles sont à peu près celles de la crise de 1929 par telles qu'expliquées par J Rueff. Le Gold exchange standard de la conférence de Gênes avait les mêmes défauts que le système de Bretton Woods qui a fini par s'effondrer en 1971 (à peine un peu plus de 25 ans d'existance). Lss changes flottants sous domination du dollar les ont conservés.

La véritable cause de la crise est monétaire et tient pour l'essentiel aux effets des changes flottants associés aux privilèges du dollar. Ceux qui liront l'article tel qu'il est rateront les éléments essentiels pour comprendre la situation. Ces propos seront considérés comme une thèse personnelle. Bien à tort. Mais c'est si simple de mettre tout sur le dos des subprimes, des agences de notation, de la comptabilité procyclique, de la défaillance de la régulation ! Alors j'écris ce petit texte à l'attention de ceux qui voudront aller un peu plus loin que le bout du doigt des trompeuses apparences... Leonchaix (d) 27 mars 2009 à 20:49 (CET)Répondre

colère des épargnants modifier

au sujet de la partie 1.2, elle :

1/ manque de sources, est évasive (généralités, exemples non sourcés)

- Ils découvrent que le concept de "dynamisme" recouvre en fait l'inclusion d'une partie du marché des crédits immobiliers américains à risque dans leur patrimoine "sans risque" sans qu'ils n'aient jamais été mis au courant.

-Des banques, notamment en France, ont racheté aux banques américaines, en contrepartie de très fortes commissions, des crédits devenus plus que dangereux.

- exemples de ODDO, UBS


2/ me semble non neutre exemples :

- L'accusation de cupidité rapace pour obtenir des bonus gigantesques sur des transactions douteuses mais sans risque direct pour la banque date de là

- C'est à cette date que les accusations d'irresponsabilité des banques et de perte de tout sens commun commencent à germer.

Pour un article d'actualité de cette importance, il me semble que véhiculer de telles accusations simplistes non sourcées tirées d'un JT de TF1 est terriblement dangereux et indigne de wikipedia. Rien n'est prouvé qd aux bonus "gigantesques", responsabilité de telle ou telle banque, commissions, transactions "douteuses" et "sans risque". C'est le système qui est responsable, non pas tel ou tel acteur ou transaction, accuser de manière non sourcée et évasive fait le jeu des croyances populaires. (Wikipédia:Neutralité de point de vue ; "La neutralité de point de vue requiert l'attribution des points de vue") D'une règle générale, le vocabulaire accusateur choisi et le contenu évasif et tend à rendre ce paragraphe non neutre.

3/ me semble faux, ou à justifier et sourcer,

- La panique et la colère des épargnants qui se voient floués est un multiplicateur de la crise de liquidité.

Si la colère des épargnants (au sens général, pas seulement les clients de la Northen Rock ou autre banque chinoise) et une panique généralisée est réellement un facteur multiplcateur de la crise de liquidité, je suis fortement intéressé par un développement de cette théorie. Jusqu'à présent il n'y a pas eu de retraits massifs et à l'échelle globale des épargnants, donc le problème de manque de liquidité des banques ne me semble pas lié aux épargnants, encore moins ayant un effet multiplicateur ou exponentiel. Cette panique ou colère aurait pu en effet avoir un effet dévastateur plus que multiplicateur sur la crise de liquidité, c'est le risque systémique. Evité car aux garanties apportées par les états. Pas de réelle crise de confiance des épargnants envers leurs banques.

--82.239.xxx.xx (d) 25 janvier 2010 à 00:52 (CET)Répondre

Problème de redirection modifier

Cet article porte aujourd'hui (aout 2014) le titre "La crise des subprimes", sujet indiscutablement d'intérêt encyclopédique. Mais une redirection y conduit à partir de l'item "crise de 2008", ce qui ne semble pas très pertinent car cette crise mondiale supposée "née" en 2008 ou qui disons s'est exprimée à partir de 2008 a touché la plupart des pays ou tous les pays et de nombreux secteurs d'activité et ne semble pas pouvoir se résumer à celle des subprimes. Je me propose donc de réorienter cette redirection vers l'article Crise économique mondiale des années 2008 et suivantes
--Lamiot (discuter) 26 août 2014 à 12:32 (CEST)Répondre

Notes et références modifier

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