Discussion:Conférence de Yalta

Dernier commentaire : il y a 3 ans par 109.133.132.93 dans le sujet 11,5 millions d'allemands "déplacés" ?
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Source de citation modifier

Je lis dans dans la version actuelle de l'article (31 août 2019) " La version officielle soviétique, après guerre, est fondée sur le souci de « préserver l'Union soviétique de futures attaques, comme en 1914 et en 1941, en la protégeant par un glacis territorial et politique ». Que signifient ces guillemets? Le terme de "glacis" ne me semble pas faire partie du vocabulaire soviétique. S'agit-il d'une citation d'un historien postérieur, mais alors pourquoi attribuer cette citation à la version officielle soviétique et pourquoi ne pas citer la source?

Et dans tous les cas, comment cet historien ou cette "version officielle soviétique" peut-elle parler d'une attaque de l'Union Soviétique en 1914?

Tout cela me porte à croire que cette citation est construite de toutes pièces, ou sortie de son contexte, et devrait être supprimée (et, ceci dit, contribue au ton anti-soviétique qui nuit à la neutralité de point de vue de la totalité de l'article).

Neutralité de point de vue modifier

Salut,

Roosevelt est dépeint dans l'article comme "extrêmement naïf". Or, dans mes cours à distance de la communauté française de Belgique, il y est précisé que c'est une conception que l'auteur du cours ne partage pas. Pour lui, dans le contexte de l'époque, Roosevelt ne pouvait faire autrement. Ne faudrait-il pas nuancer l'article à ce niveau ?

D'autre part, qualifier d'"infâme" l'accord germano-soviétique de 1939 me paraît extrêmement partial. -- yoplait

A. Conte parle de la « candeur de l'Occident » à Yalta (Yalta ou le partage du monde, R. Laffont, p. 364) et A. Fontaine de « l'espoir insensé qu'il (i.e. Roosevelt) nourrissait de voir la patrie du socialisme s'associer à la garantie d'un ordre international dont celle du capitalisme aurait été pour longtemps le véritable leader. » (La Guerre froide 1917-1991, Éditions de la Martinière, 2004, p. 87) Quant au pacte de non-agression germano-soviétique qui écarte de l'Allemagne hitlérienne la menace d'une guerre sur deux fronts et dont le protocole secret prévoit le partage de l'Europe de l'est, comment le qualifier sinon d'« infâme » ? Schmit 13 décembre 2006 à 19:09 (CET)Répondre
Bon, à la relecture, mon cours est un peu ambigu en fait. Il commence comme ceci : « Yalta est synonyme de partage du monde [...] ; Yalta, c'est aussi, chez beaucoup de gens, la conférence des grandes concessions dangereuses, qu'aurait lachées un Roosevelt naïf et affaibli (il est effectivement alors très malade) à un Staline roué et déterminé. En réalité, dans un contexte bien particulier, Yalta fut, non pas un accord général sur toutes les questions du monde, mais l'aboutissement d'accords ponctuels déjà en voie de règlement, chacune des parties prenantes y trouvant son compte d'avantages et de gains. »

Il précise ensuite qu'effectivement Staline est le grand vainqueur, mais détaille ce que le camp occidental a gagné. En particulier la Déclaration sur l'Europe libérée qui garantit des élections libres sur tout le continent. À cette étape de l'Histoire, je pense que c'est faire une appréciation (ce qui est incompatible avec un travail encyclopédique) que de décider que l'URSS devait forcément faillir à ses engagements. Ne faudrait-il pas, pour éviter à Wikipédia de donner en son nom cette appréciation, préciser que c'est le point de vue des historiens que vous citez ? Idéalement, il faudrait trouver une source présentant l'opinion de l'auteur de mon cours (non publié) afin de mettre en opposition les deux conceptions.

Pour vous répondre quant au pacte germano-soviétique, je pense qu'on peut tout au plus le qualifier d'« intéressé ». Je suppose que vous le qualifiez d'infâme car il a au final aidé Hitler dans sa progression vers l'extermination des juifs, mais je ne pense pas que c'était le but de l'URSS et c'est de toutes façons hors du contexte qui nous occupe. Àmha, l'adjectif est à effacer. yoplait 13 décembre 2006 à 23:00 (CET)Répondre
J'ai référencé les passages que vous venez de mettre en discussion. Cdt Schmit 14 décembre 2006 à 15:19 (CET)Répondre

Lien externe mort modifier

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 31 janvier 2006 à 00:02 (CET)Répondre

Rapport de forces modifier

J'ai ajouté la référence à A. Beevor, qui replace la conférence dans son contexte stratégique. Il pense aussi que les Américains ont été largement dupes du jeu de Staline, mais que, comme il le dit à propos d'Eisenhower (p. 179), ils ont "pris la bonne décision pour les plus mauvaises raisons". Une rupture avec Staline aurait été désastreuse pour les Occidentaux, qui n'avaient pas les moyens de lui disputer ses conquêtes. Il valait mieux l'intégrer dans le système pacifique de l'ONU, en espérant que l'URSS finirait par jouer le jeu. Churchill, plus lucide sur ce point, a dû lui aussi se résigner. Verkhana (d) 31 janvier 2010 à 01:06 (CET)Répondre

11,5 millions d'allemands "déplacés" ? modifier

Un euphémisme ? On aimerait avoir quelques précisions :

- déplacés par qui, comment ? En vélo, en train ou a pied ? - combien de morts ?

Là vous mettez simplement le mot "déplacés", je pense que les victimes méritent au moins que leur sort soit connu, ne serait-ce qu'en une ligne.

109.133.132.93 (discuter) 29 août 2020 à 11:38 (CEST)Répondre

Revenir à la page « Conférence de Yalta ».