Discussion:Christian Jacquiau

Dernier commentaire : il y a 2 ans par Eddy04072 dans le sujet Sources ?
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OBSERVATIONS AUX REMARQUES D'UN SALARIE DÉFENDANT LES INTÉRÊTS DE SON EMPLOYEUR modifier



J'ai lu les ouvrages de Christian Jacquiau et ai assisté à plusieurs de ses conférences. Il est connu dans les milieux de la consommation responsable, du commerce équitable et de tous ceux qui cherchent à œuvrer pour un monde meilleur. Je suis très étonnée de voir que l'article qui lui est consacré fait l'objet d'un bandeau de controverse de neutralité, bandeau placé ici à la demande d'un salarié d'une marque dont l'ouvrage de Christian Jacquiau, justement, a révélé plus d'un travers. Quelle crédibilité mais surtout quelle neutralité accorder au chargé de communication de Max Havelaar en dehors, bien évidemment, de la défense des intérêts de son employeur ?

Dès sa sortie, le livre Les coulisses du commerce équitable, manifestement dérangeant, et son auteur, ont fait l’objet d’agressions et de tentative de décrédibilisation (voir à cet égard http://www.christian-jacquiau.fr/category/10/laffaire-max-havelaar-2 mais aussi http://www.christian-jacquiau.fr/?p=17171 ou encore http://www.christian-jacquiau.fr/?p=17182). Les sentinelles de la marque Max Havelaar ont dès ce moment pisté tous les sites parlant de Christian Jacquiau et de son livre pour aussitôt le dénigrer et tenter de le décrédibiliser. Cette discussion de neutralité fait partie de cette démarche systématique, rédigée par un salarié de Max Havelaar dont les modérateurs de Wikipédia apprécieront la « neutralité ». Reprenons quelques uns de ses arguments :

« Un comptable n'est pas un journaliste ! », écrit avec véhémence le salarié de Max Havelaar. Sait-il que Christian Jacquiau a publié de très nombreux articles dans la presse : Marianne, Marianne2, Le Monde Diplomatique, Politis, L’Écologiste, Le Sarkophage, Nature & Progrès, Combat Nature, Que Choisir, La Décroissance… ?

« Je tiens à votre disposition les emails que nous avons échangés pendant la réalisation du livre dont vous parlez. Il ne s'agit que de demandes de pièces et de chiffres, et non d'un entretien de la part de quelqu'un qui cherche à comprendre, ce qui serait le début de la méthode journalistique », écrit encore le salarié de Max Havelaar.

Veut-il laisser entendre que l'enquête de Christian Jacquiau comportant plus de mille notes de bas de page et de références se serait limitée aux seuls échanges avec ce Monsieur qui se cache derrière un bien commode anonymat ? Le livre traite-t-il des seuls chiffres et données de Max Havelaar ? Est-ce sérieux ?

« Le journaliste d'investigation part d'une supposition et examine de manière la plus neutre possible plusieurs points de vue ou hypothèses contradictoires », professe-t-il encore. C'est exactement ce que Christian Jacquiau a fait. Il expose l'idée première du commerce équitable, son évolution et puis ses dérives, ses abus et ses travers, dont Max Havelaar - et c'est bien ce qui dérange - a été l'un des acteurs essentiels.

Comment expliquer l'excellent accueil réservé à ce livre par les autres acteurs du commerce équitable, ceux qui s'impliquent dans la démarche sans être tombé dans l'appât du gain et la dérive de la chasse aux parts de marché ? Réformiste vraiment Max Havelaar, dont Christian Jacquiau a révélé les ententes avec les MacDo, Starbucks, Nestlé, Dagris et les géants de la grande distribution qui ruinent les petits paysans et les salariés partout sur la planète ?

Il est à noter d'ailleurs que ce discours complètement dépassé n'est plus du tout celui de la nouvelle direction de Max Havelaar, bien décidée à recentrer l'association sur ses fondamentaux, ce qui au passage donne raison aux alertes lancées par Christian Jacquiau.

L'individu anonyme qui conteste cet article reconnaît d'ailleurs lui-même «  Pour avoir lu la plus grande partie de son ouvrage » ! Aveu qu'il conteste, par principe, ce qu'il ne connaît pas.

« Je doute même personnellement qu'il ait jamais rencontré un producteur », écrit-il encore. Mais de tels « arguments » ont-ils leur place ici sur Wikipédia ? Ses doutes, sa méconnaissance du sujet lui permettent-ils de faire apposer ainsi un bandeau générant d'autres doutes autrement plus graves ?Permettez-moi d'en douter. La ficelle est un peu grosse.

Compte tenu de l'audience et de la réputation de Wikipedia, il serait regrettable que les intérêts mercantiles d'une marque commerciale puissent être prédominants sur l'impérative nécessité d'information de ceux qui vous font confiance. Si vous l'acceptiez, ce serait alors la crédibilité de Wikipédia qui serait mise en cause puisque ce serait la démonstration que n'importe qui, se réfugiant dans un bien commode anonymat, peut, à tout moment et à tout propos, contredire – sans autre argument que la défense de ses propres intérêts – un article étayé publié sur ce site

Sachez que dans l'esprit de ce qui précède, Christian Jacquiau fait aujourd'hui l'objet d'http://www.christian-jacquiau.fr/a-laffaire-13199 de la part de l'employeur du rédacteur de cette « controverse », procès consécutif à la publication d'une interview bidonnée réalisée par un faux journaliste se reconnaissant lui-même comme imposteur professionnel.

De nombreuses personnalités, qui le connaissent et apprécient le sérieux de ses travaux, se sont engagées à ses côtés dans http://www.christian-jacquiau.fr/aaa-comite-de-soutien-a-christian-jacquiau-12367 qui entend bien que Justice lui soit rendue.

Pour toutes ces raisons, je demande à Wikipédia de supprimer le bandeau de controverse de neutralité, relevant davantage de la manipulation d'un chargé de communication d'une marque commerciale que du souci réel d'informer.

Avec mes sincères remerciements.


Remarques du salarié de Max Havelaar modifier

Les méthodes de ce monsieur sont très éloignées du "journalisme d'investigation", et plutôt proches de celles d'un commissaire aux comptes. Un comptable n'est pas un journaliste! Je tiens à votre disposition les emails que nous avons échangés pendant la réalisation du livre dont vous parlez. Il ne s'agit que de demandes de pièces et de chiffres, et non d'un entretien de la part de quelqu'un qui cherche à comprendre, ce qui serait le début de la méthode journalistique.

Le journaliste d'investigation part d'une supposition et examine de manière la plus neutre possible plusieurs points de vue ou hypothèses contradictoires. Ce que nous avons là est au contraire un livre à charge au service d'un présupposé: j'oppose une manière de faire du commerce équitable à l'autre, la bonne qui est révolutionnaire à la mauvaise qui est réformiste.

Pour ce livre de 500 pages, Christian Jacquiau n'a rencontré un membre de notre équipe qu'une fois pendant une demi-heure. Il ne connaît Max Havelaar que par les documents qu'il en a obtenus, et aucunement en ayant posé des questions et cherché à instaurer le moindre dialogue. Pour avoir lu la plus grande partie de son ouvrage, je doute même personnellement qu'il ait jamais rencontré un producteur.

C'est pourquoi, compte tenu de l'audience de Wikipedia, je vous demande d'être extrêmement attentif aux jugements de valeur que vous avancez ici. Puisque nous n'avons pas eu l'occasion de nous exprimer dans ce livre pour donner des réponses ("journalisme d'investigation"?), je me tiens à votre entière disposition si vous voulez en connaître davantage sur notre manière de pratiquer le commerce équitable.

Proposition de retrait du bandeau modifier

Bonjour à tous, Tout d'abord une petite rectification : c'est moi qui avais placé ce bandeau de controverse de neutralité (car la page était manifestement écrite par des salariés de Max Havelaar - démarche que j'ai trouvée très douteuse - et discréditait fortement le travail de M. Jacquiau). J'avais effectivement enlevé le bandeau une fois le problème à mes yeux résolu, mais sans toutefois suivre la procédure prévue qui suppose de prévenir une semaine à l'avance (mea culpa - toutes mes excuses).

Je propose donc maintenant le retrait du bandeau dans une semaine, si tout le monde est d'accord. Cordialement, --Castanea (d) 27 septembre 2011 à 01:10 (CEST)Répondre

Depuis le 27 septembre, personne ne s'est encore opposé à la suppression du bandeau de controverse de neutralité.
Mais je viens de découvrir qu'il fallait prévoir une date précise sur la page WP:LAAN : Je repousse donc le retrait du bandeau au 11 octobre - si tout le monde est d'accord bien sûr !
--Castanea (d) 9 octobre 2011 à 03:03 (CEST)Répondre

À recycler modifier

J'ai posé un bandeau À recycler. Je regrette le style fortement POV utilisé (« Après avoir consacré son temps et son énergie au monde de l'entreprise[...] »), ainsi que le manque de liens vers des sources qui parlent de Christian Jacquiau (et pas seulement des interventions de lui-même). Ll0zz (d) 29 décembre 2011 à 18:04 (CET)ll0zzRépondre

Les livres modifier

Cet article est beaucoup trop dense comparé à la notoriété de la personne. Les paragraphes sur ses livres sont beaucoup trop fournis, je me permets donc de couper le lard pour ne garder que l'essentiel et sortir cet article de l'autopromo. De plus, le deuxième livre possède déjà son article, donc pas besoin d'en faire une tartine ici. Ci-dessous les éléments retirés:

Cet ouvrage est une enquête méthodique sur les pratiques de la grande distribution et leurs conséquences sur le monde de l'entreprise, du travail et plus globalement sur l'évolution d'une société dont l'argument des prix bas sous-tend la destruction sociale (les salaires et la protection sociale sont la variable d'ajustement des prix bas exigés à la production) et le démantèlement programmé des États providence.
Il explique comment la France est le pays d'Europe qui compte le plus grand nombre d'hyper et de supermarchés par habitant et comment les richissimes groupes qui contrôlent la grande distribution ont prospéré dans un cadre législatif bâti sur mesure, qui les a protégés de la concurrence internationale et qu'ils se sont néanmoins permis de violer lorsque leurs intérêts se trouvaient menacés, avec la complicité d'élus trop souvent corrompus.
L'auteur nous invite à découvrir comment, au nom du mythe des "prix bas", les pousseurs de chariot à roulettes ont laissé se mettre en place une machine infernale, largement responsables du règne de la « mal bouffe », de la standardisation de la consommation et de l'appauvrissement économique. Il explique encore comment la grande distribution s'attaque à de nouveaux secteurs comme le voyage, l'informatique, la téléphonie et l'automobile, mais surtout la banque et les assurances, menaçant de détruire à nouveau des milliers d'emplois.
Christian Jacquiau explique que les enseignes de grande distribution et leurs poignées de centrales d'achats ont atteint une importance telle qu'elles sont devenues un passage clé pour la plupart des prestataires, et qu'elles abusent de leur position dominante en organisant ce qu'il appelle un « racket organisé ».
L'auteur analyse également les conséquences des méthodes de la grande distribution. Il étudie par exemple les conséquences de la production de masse, de la standardisation des goûts, de la délocalisation de la production ou de la flexibilité de l'emploi pratiquée par ce type d'entreprises. Christian Jacquiau défend l'idée selon laquelle la grande distribution favorise beaucoup trop un modèle agricole productiviste, mettant à l'écart les petits producteurs, ayant donc des répercussions sur le revenu et la vie des petits paysans mais aussi sur la qualité de la nourriture et donc sur la santé publique. Il affirme que chaque emploi créé dans la grande distribution détruit trois à cinq emplois dans le secteur des PME[1] et du commerce de proximité[2], ce qu'a confirmé la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP).
Son ouvrage est finalement une critique de ce qui est un des moteurs de la mondialisation libérale. Il est très didactique et se veut être utile pour tous ceux qui s'intéressent à un autre mode de développement, pour une agriculture moins productiviste et plus paysanne, pour la création d'emplois et la relocalisation de l'économie, un outil de réflexion pour tous ceux qui pensent que « la crise » n'est en rien une fatalité.
  1. Comment des hypers détruisent des emplois : article de Christian Jacquiau paru à l'origine dans l'hebdomadaire Marianne, nº 400, décembre 2004
  2. Racket dans la grande distribution « à la française » : article de Christian Jacquiau paru dans le mensuel Le Monde diplomatique, décembre 2002.

et

L'auteur critique la caution morale et l'alibi fourni à des entreprises peu vertueuses distribuant les produits issus du commerce équitable dans les circuits économiques classiques. Il cite des entreprises comme Starbucks, MacDo, Nestlé, Accor ou Dagris.
Au sujet des contrôles, l'auteur s'interroge sur le faible nombre de contrôleurs.
Christian Jacquiau compare les réseaux véritablement alternatifs comme Minga ou Artisans du Monde à Max Havelaar et ses concessionnaires. Il affirme aussi que la généralisation du commerce équitable par Max Havelaar et la grande distribution a permis au moins de faire prendre conscience à certains qu'une grande partie du reste du commerce reste très inéquitable.
Le magazine l’Expansion a salué les travaux de Christian Jacquiau, les comparant à ceux de Max Weber ou encore Jean Baudrillard.

--Adamsandle (d) 23 mai 2013 à 16:12 (CEST)Répondre

Sources ? modifier

Bonjour, Malgré les élagages nécessaires d'Adamsandle, il semble que cet article reste très pauvre en sources. En particulier je m'interroge sur l'absence quasi complète de sources autres que celles directement reliées à Christian Jacquiau. La liste des blogs (sources subjectives donc) qui prennent son parti sont légions (Mediapart, Le Lot en Action, EuroPalestine, etc) tandis que je ne trouve aucun blog du côté de Max Havelaar, ni aucune source journalistique qui aurait couvert cette affaire. Je propose donc une réécriture de la partie sur l'affaire, ne retenant que des éléments pouvant être sourcés. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Eddy04072 (discuter), le 8 juin 2021 à 10:34 (CEST)Répondre

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