Discussion:Affaire Marković

Dernier commentaire : il y a 1 an par Jean-Paul Corlin dans le sujet Marković
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

A réécrire modifier

Le style n'est pas franchement encyclopédique, et l'article aurait à gagner à être réécrit. --Arnaudh 26 avril 2006 à 19:49 (CEST)Répondre

Version officielle modifier

Cet article ne fait que reprendre la version officielle d'un meurtre d'état, suite à une rivalité entre services secrets.

Les gens qui savent la vérité et qui sont encore en vie, sont en retraite. L'un d'entre eux a écrit ce qu'il savait, il n'a trouvé aucun éditeur pour en faire un livre. Ce n'est pas étonnant, il n'y a aucune révélation sensationelle à faire, juste une confirmation de ce qu'on savait depuis longtemps mais qu'il était intedit de dire... et dont tout le monde se fout...

Je ferais remarquer au passage que la version reprise ici salit la mémoire du Général de Gaulle. Si ce dernier et son premier cercle n'ont pas réagit à l'affaire, c'est que le Général n'avait tout simplement pas apprécié que son premier ministre se fasse "prendre". Pompidou se croyait "couvert", il a du déchanter.

Quant aux photos, elles n'ont jamais existé (qui les aurait prises ? qui les aurait laissé prendre) et c'est bien la seule vraie rumeur de cette affaire pour laquelle il n'y avait vraiment pas de quoi en faire un plat... de la petite partouse entre amis que la doctrine chrétienne réprouve mais qu'aucune loi n'interdit.

Evidemment quand quelqu'un raconte qu'il a des photos de la chose et qu'il commence à vouloir monnayer tout ça... son espérance de vie se raccourcit de façon spectaculaire...

Et l'affaire Markovic ce n'est que cela.

Hé non, ce n'est pas que cela ! modifier

Des photos furent réellement prises lors d'une "soirée" [une partouze] à la Tour de Nesle, une boîte échangiste huppée du 6ème arrondissement, par une personne qui se croyait intouchable. Et ce fut bien avant 1968 mais il n'y a pas de date sur des photos. Pompidou était alors encore chez Rothschild. Ces photos ne furent jamais retrouvées, bien entendu, et c'est pour les récupérer que des truands (probablement sur ordre de Marcantoni, truand corse patron de deux boîtes à Calvi et St Florent) ont exécuté un contrat. Ce n'est certainement pas Pompidou qui a donné l'ordre, du moins pas directement, mais Marcantoni étant une barbouze du SAC, comme beaucoup de truands, il y a sans doute eu un relais. Delon ? On l'a supposé, parce que Markovic était son garde du corps et agent des basses oeuvres, parce qu'il était ami avec les Pompidou et qu'ancien voyou il avait gardé des relations dans le Milieu... mais c'est peu vraisemblable, il y avait bien d'autres relais possibles dans la nébuleuse du SAC.

Selon deux sources différentes, dont je tiens les infos et qui participaient aux "soirées" es-qualités, dont celle-là, les photos auraient montré Mme Pompidou en grande débauche, son mari spectateur drapé dans une toge blanche et déclamant des vers en latin.

Markovic aurait tenté un chantage avec ces photos. Là j'ai du mal à y croire, parce que faire chanter un premier ministre, surtout celui-là, revient à signer son arrêt de mort. Mais utiliser un demi-sel comme Markovic pour déstabiliser un candidat à l'Elysée qui le connaît, là c'est vraisemblable. Markovic a été ce que dans le Milieu on appelle "un doulos". Une sorte de fusible, la piste s'arrête à lui.

Il n'y avait pas de lois protégeant la vie privée, à l'époque, et que fit Pompidou tout juste élu ? Il fit préparer une loi protégeant la vie privée, toujours en vigueur et qui est très bien faite, très efficace. On n'est jamais si bien servi que par soi-même. La diligence avec laquelle la loi fut élaborée est un indice très pertinent. Depuis, d'autres présidents ont été protégés par la loi, du moins en France, merci aux photos cochonnes prises à la Tour de Nesle.

A propos de DeGaulle modifier

DeGaulle n'était pas aussi puritain que certains l'ont dit et il se foutait complètement des frasques de ses ministres, petites faiblesses humaines vénielles. Quand Maurice Dejean, ambassadeur à Moscou, fut piégé par le KGB qui avait mis une belle fille dans son lit, il demanda son rappel pour consultation et DeGaulle le reçut avec un goguenard "alors Monsieur l'Ambassadeur, on couche ?"

On voit mal en quoi la mémoire du Général serait salie par ce qui a été dit et écrit sur l'affaire Markovic et ses protagonistes. Comme tout politique étant arrivé au sommet, il avait magouillé, tiré des tapis sous les pieds de ses adversaires, délégué à des gens douteux des tâches pas très propres, il se plaçait "au-dessus des partis" mais c'était pour la galerie, pour soigner son image et sa légende. C'était en réalité un militaire, dur et sans pitié, un démagogue habile et un comédien de talent. Dans son sillage, DeGaulle a traîné pas mal de combinards, d'affairistes, de filous, quelques criminels aussi. Il avait le sens de l'Etat et les crimes d'Etat ne l'empêchaient pas de dormir. Pour les centaines de morts de la terrible répression de la manif du 17 octobre 1961, exécutée par Papon, il n'eut que ces mots : "c'est regrettable mais secondaire". En 1968 la répression fut tout aussi terrible, un ordre ECRIT avait été donné par Pompidou au préfet Grimaud. DeGaulle s'en foutait, il ne parla que de "chienlit" pour faire rigoler les foules et escamoter les crimes.

Imaginer qu'un petit truand yougoslave exécuté pour protéger son collaborateur l'aurait chagriné, c'est risible.

Viviane. Paris, 2 octobre 2008


Beaucoup de "il parait que" et de "on m'a dit que" dans ces commentaires, mais bien peu d'élèments probants...

Noël, aoüt 09


En réponse au paragraphe "Hé non, ce n'est pas que cela !" modifier

C'est sympa ce concept de photo qui montre un Georges Pompidou "spectateur drapé dans une toge blanche et déclamant des vers en latin"... c'est venu de là l'idée des pins parlant?

P!, Décembre 2009

Service 6 modifier

Dans l'article, je lis «Ceux-ci se servirent du SDECE (l'ancêtre de la DGSE) dans le cadre d'un complot le visant, en particulier son fameux service 6» ... tellement fameux qu'une recherche google de Pompidou "service 6" ne renvoie que cette page et des dérivés ... Il serait bon d'éclaircir ce point ou à défaut de le supprimer complètement. 81.56.95.241 (d) 5 novembre 2010 à 23:31 (CET)Répondre

Lieu de naissance de la victime modifier

Bruno Richard, fils naturel de la victime, dit que son père est né à Titograd, aujourd'hui Podgorica (République du Monténégro). Comme il n'est pas cité de source concernant l'information selon laquelle il serait né à Belgrade, en voici une pour une autre version. Voir : http://bruno.richard12.free.fr/f0207.htm#P_9

--Hc balestrieri (discuter) 4 avril 2015 à 20:08 (CEST)Répondre

Parenté de François Marcantoni avec Jean-Charles Marchiani modifier

Ce cousinage n'a jamais été sourcé, en dépit de la note "référence nécessaire". Il me semble donc judicieux de la supprimer, jusqu'à ce que des éléments précis soient apportés.--PG35 (discuter) 20 juin 2015 à 11:20 (CEST)Répondre

Mention de l'affaire Alègre en article connexe modifier

Quel est le rapport entre l'affaire Markovic et l'affaire Alègre ? --PG35 (discuter) 30 avril 2016 à 14:48 (CEST)Répondre

Marković modifier

Il n'y a que sur Wikipédia qu'on trouve un accent sur le "c"... -- Guil2027 (discuter) 13 octobre 2019 à 23:26 (CEST)Répondre

Oui mais surtout le Wikipédia croate à qui on peut faire confiance... --J-P C. Des questions ? 1 septembre 2022 à 20:49 (CEST)Répondre
Revenir à la page « Affaire Marković ».