Dinilysia patagonica

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Dinilysia · Dinilysiidae

Dinilysia patagonica
Description de cette image, également commentée ci-après
Crâne et colonne vertébrale.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Reptilia
Sous-classe Lepidosauria
Ordre Squamata
Sous-ordre Serpentes

Genre

 Dinilysiidae
Woodward, 1901

Genre

 Dinilysia
Woodward, 1901

Espèce

 Dinilysia patagonica
Woodward, 1901

Dinilysia patagonica, unique représentant du genre éteint Dinilysia, est une espèce fossile de serpents de la famille des Dinilysiidae, également éteinte. Daté d'environ 85 millions d'années (fin du Crétacé), c'est le plus ancien représentant connu des serpents sans pattes.

Anatomie modifier

Dinilysia patagonica était d'une taille comparable à celle d'un homme. Son squelette, particulièrement bien conservé, ne comporte aucun os des membres ni des ceintures scapulaire et pelvienne. Le vestibule de son oreille interne est particulièrement gros et en forme de ballon, comme chez les serpents fouisseurs actuels[1].

Éthologie modifier

Les squelettes de Dinilysia patagonica ont été trouvés dans les grès du plateau patagonien (en Argentine), ce qui suggère un habitat terrestre[1],[a].

La forme et la taille du vestibule de Dinilysia patagonica suggèrent qu'il s'agissait d'un animal fouisseur, parce que c'est un caractère commun à la plupart des serpents et des lézards fouisseurs alors que le vestibule des autres lézards et des serpents marins est au contraire extrêmement réduit. La petite taille de sa queue va dans le même sens[1],[a].

Publication originale modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Un habitat mixte ou même aquatique (en eau douce) n'est pas exclu. Les arguments en faveur d'un comportement de fouisseur ne sont pas non plus définitifs, car on connaît quelques serpents marins munis d'un gros vestibule et d'une courte queue, et a contrario d'authentiques fouisseurs avec un vestibule réduit[2].

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. a b et c Hongyu Yi, « Comment les serpents ont perdu leurs pattes », Pour la science, no 487,‎ , p. 66-73.
  2. Jean-Claude Rage, « L'origine des serpents modernes reste débattue », Pour la science, no 487,‎ , p. 72.