Didier Brousse

militaire français né en 1960

 Didier Brousse
Didier Brousse

Naissance (63 ans)
Origine Drapeau de la France France
Arme Armée de terre - Troupes de marine
Grade Général de corps d'armée
Années de service 1980 – 2019
Commandement direction de la coopération de sécurité et de défense
8e régiment de parachutistes d’infanterie de marine
Brigade des forces spéciales terre
Conflits Guerre du Liban
Guerre de Bosnie
Guerre du Kosovo
Macédoine
Tchad
Crise de Côte d'Ivoire
Faits d'armes Observateur sur la ligne verte (Beyrouth) ; Extraction Force (Macédoine – Kosovo) ; Operation Determined comitment (Kosovo)
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Commandeur de l'ordre national du Mérite ; croix de la valeur militaire ; ordre du mérite libanais de 1ere classe ; chevalier de l’ordre du mérite gabonais ; officier de l’ordre du mérite de côte d’Ivoire

Didier Brousse, né le , est un général de corps d'armée de l'Armée de terre française, ancien commandant de la brigade des forces spéciales terre (2011), puis sous-chef d'état-major opérations aéroterrestres de l'armée de terre (2013).

Du à [1], il a été le directeur de la coopération de sécurité et de défense[2]. Le , la Direction de la coopération de sécurité et de défense a fait l'objet d'un article dans le Monde évoquant le tournant plus « opérationnel » de cette direction dans l’arsenal français contre la menace terroriste[3].

Biographie modifier

Famille modifier

Didier Brousse est issu d'une famille essentiellement implantée dans le sud de la France[4]. Elle se caractérise par un engagement politique républicain constant[réf. nécessaire].

Sous le Second empire, à l'issue du coup d'état du 2 décembre 1851, Édouard Brousse fut brièvement déporté aux travaux forcés en Algérie et son frère Victor emprisonné à la citadelle de Perpignan[5]. Dans ses ascendants directs se trouve notamment Émile Brousse, homme politique, magistrat et député des Pyrénées-Orientales en 1895[6]. Il est marié à Monique Dussin depuis 1987.

Carrière militaire modifier

Né en 1960, entré à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1980 (promotion Montcalm), breveté de l’enseignement militaire supérieur, 4e promotion du Collège interarmées de Défense, le général de corps d’armée Didier Brousse a passé la première partie de sa carrière au sein des parachutistes des Troupes de marine et des forces spéciales de l’armée de Terre (2e RPIMa, 6e RPIMa, 1er RPIMa et BFST), qui l’ont conduit sur la plupart des théâtres d’opérations des armées françaises[7].

À l’issue du commandement du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres, avec lequel il sautera au Kosovo le après une opération aéroportée à partir de la base aérienne d’Istres, il est affecté à l’état-major des armées où il coordonne les opérations africaines au sein du centre de planification et de conduite des opérations (CPCO).

Il intègre l’institut des hautes études de défense nationale (IHEDN – 59e session nationale)[8] et le centre des hautes études militaires (CHEM – 56e session) en .

De 2008 à 2010 il sert au cabinet du ministre de la Défense en tant que chef du bureau réservé qu’il quittera avec le grade de général de brigade[9].

Après une année passée à l’École de guerre comme directeur de l’enseignement, il assure le commandement de la brigade des forces spéciales de l’armée de Terre (BFST) de 2011 à 2013[7]. À compter du , il est nommé sous-chef d’état-major « opérations aéroterrestres » de l’armée de Terre[10] et général de division le . Durant ces trois années, il conduira notamment la montée en puissance de l’armée de Terre sur le territoire national à la suite des attentats de 2015, tout en préservant sa capacité opérationnelle au profit des OPEX.

Élevé au rang de général de corps d’armée le , il est nommé à cette date, directeur de la coopération de sécurité et de défense[11] au sein du ministère des Affaires étrangères et du Développement international. Durant son mandat, il inscrira résolument l'action de cette Direction dans le continuum Développement-Sécurité, au moyen d'une démarche interministérielle volontariste. En cohérence avec les priorité gouvernementales, il densifiera les projets de coopération structurelle de lutte contre le terrorisme en lien avec la consolidation d'une doctrine française de la réforme des systèmes de sécurité (RSS).

Il quitte ses fonctions de Directeur de la coopération de sécurité et de défense en pour réintégrer le ministère des Armées. Il rejoindra la 2e section des officiers généraux en .

Le général Brousse est commandeur de la Légion d’honneur[12] et commandeur de l’ordre national du Mérite [13], titulaire de deux citations et de plusieurs ordres nationaux étrangers

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. « Le général de corps d’armée Didier Brousse nouveau patron de la direction de la coopération de sécurité et de défense », congoactuel, (consulté le )
  2. « Coopération de sécurité et de défense », sur France Diplomatie : : Ministère des Affaires étrangères et du Développement international (consulté le )
  3. « L’antiterrorisme au cœur de la première visite à l’étranger de Macron », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  4. Généalogie FRANCE - SWIC / GENEALOGY Paris - 01 44 84 95 10, « LA FRANCE DU NOM DE FAMILLE DES BROUSSE en France entre 1891 et 1915 », sur www.geopatronyme.com (consulté le )
  5. « expulsion », sur www.jeantosti.com (consulté le )
  6. Assemblée Nationale, « Emile Brousse - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  7. a et b « Entretien avec le général Brousse, commandant la Brigade des Forces Spéciales Terre », sur Armée Média, le journal de l'Association des Forces Armées Réunies (consulté le )
  8. « Conseil d'administration | IHEDN », sur www.ihedn.fr, (consulté le )
  9. Décret du 19 décembre 2013 portant promotions et nominations dans la 1re et la 2e section, nomination au titre du congé du personnel navigant et affectations d'officiers généraux (lire en ligne)
  10. Armée de Terre, « Le CEMAT en visite Vigipirate », (consulté le )
  11. Arrêté du 20 juillet 2016 portant nomination (administration centrale) (lire en ligne)
  12. http://www.legiondhonneur.fr/sites/default/files/lh_2016_07_03.pdf
  13. Marc Champenois, « Ordre national du Mérite - Nominations, promotions et élévations du 03-05-2013 », sur www.france-phaleristique.com (consulté le )