Wikipédia

Combat de Tabankort (2014)

(Redirigé depuis Deuxième combat de Tabankort)
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Bataille de Tabankort.

Combat de Tabankort

Informations générales
Date
Lieu Tabankort, près d'Anéfis
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France France Al-Mourabitoune
Commandants
Ahmed al-Tilemsi †
Forces en présence
inconnues ~ 15 hommes[1]
Pertes
Aucune[2] 7 morts[3]
3 prisonniers[3]

Guerre du Mali

Batailles

Batailles de la guerre du Mali
Intervention militaire au Mali
(Opération Serval, puis Opération Barkhane
MISMA, puis MINUSMA)
Liste de massacres de la guerre du Mali
Liste d'attentats de la guerre du Mali
 
Coordonnées 17° 43′ 46″ nord, 0° 12′ 22″ est
Géolocalisation sur la carte : Mali
(Voir situation sur carte : Mali)
Combat de Tabankort
Géolocalisation sur la carte : Afrique
(Voir situation sur carte : Afrique)
Combat de Tabankort
Géolocalisation sur la carte : Monde
(Voir situation sur carte : Monde)
Combat de Tabankort

modifier Consultez la documentation du modèle

Le combat de Tabankort se déroule pendant l'Opération Barkhane, lors de la guerre du Mali.

Déroulement modifier

La nuit du 10 au , à la suite d'un « renseignement d’opportunité », l'armée française lance une opération contre un groupe de djihadistes repérés dans la région de Gao[4],[5]. L'affrontement a lieu dans la zone de Tabankort, près de la ville d'Anéfis[2],[6].

Selon le Ministère malien de la Défense, les armées françaises et maliennes mènent une « opération conjointe »[2]. Cependant, si les Français indiquent que l'opération a été conduite en « coordination avec les autorités maliennes »[5], ces derniers précisent qu'aucun Malien n'a participé à l'assaut[7].

L'affrontement s'engage à l'aube, les forces spéciales françaises attaquent le campement où sont rassemblés une quinzaine de djihadistes. Ces derniers tentent de résister mais ils sont presque tous mis hors combat[1],[7].

Les pertes modifier

Selon le Ministère français de la Défense, une dizaine de djihadistes sont « neutralisés »[4],[5]. D'après le communiqué du Ministère malien de la Défense, le bilan est plus précisément de 7 morts et 3 prisonniers[2],[3]. Parmi les morts, figure Ahmed al-Tilemsi, un important responsable d'Al-Mourabitoune[8],[5]. Les Français ne déplorent quant à eux aucune perte, ni aucun dégât matériel[2].

Le , Al-Mourabitoune confirme la mort d'Ahmed al-Tilemsi et de six autres combattants, dans un message remis à l'agence de presse mauritanienne Alakhbar[9],[10].


Références modifier

  1. ↑ a et b Tanguy Berthemet, « La France élimine un émir djihadiste malien », sur Le Figaro (consulté le )
  2. ↑ a b c d et e « Malijet Neutralisation d’un groupe armé terroriste au Mali par une opération conjointe des forces maliennes et Barkhane Bamako Mali », sur malijet.com (consulté le )
  3. ↑ a b et c « Mali : la mort d’Ahmed el-Tilemsi, un coup dur pour le Mujao et Belmokhtar », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  4. ↑ a et b « Barkhane : point de situation du 11 décembre 2014 », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
  5. ↑ a b c et d « Opération Barkhane : neutralisation de terroristes », sur www.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. ↑ Lignes de défense : Mali: l'un des chefs du Mujao et dix de ses hommes "neutralisés" par l'armée française, par Philippe Chapleau.
  7. ↑ a et b « Mort d’Ahmed al-Tilemsi: les détails de l’opération française », sur RFI, (consulté le )
  8. ↑ « La France élimine un important dirigeant djihadiste au Sahel », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  9. ↑ « Mali : les forces françaises tuent le chef jihadiste, Ahmed Telmissi », sur fr.alakhbar.info (consulté le )
  10. ↑ « Au Mali, le mouvement jihadiste al-Mourabitoune confirme la mort d’Ahmed al-Tilemsi »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), RFI


Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Combat_de_Tabankort_(2014)&oldid=201897996 ».