La dette de sommeil est un terme qui conceptualise l'effet cumulé du manque de sommeil. Elle est évaluée par la différence entre temps de sommeil idéal et temps de sommeil en semaine : si cette différence est supérieure à 60 minutes, on parle de « dette de sommeil » ; si elle est supérieure à 90 minutes, de « dette de sommeil sévère »[1].

La restriction de sommeil est quant à elle la différence entre le temps de sommeil total en repos/24h et le temps de sommeil total en semaine/24h. Elle est évaluée par la différence entre temps de sommeil le week-end et en semaine : on parle de restriction moyenne si l’écart est situé entre 61 et 120 minutes, de restriction sévère s’il est de 2 heures ou plus[2].

Une grande dette de sommeil, par exemple, suggère qu'une personne est mentalement et physiquement fatiguée à cause d'un sommeil insuffisant.

La dette de sommeil est une des principales causes d'accidents de la route.

La dette de sommeil serait égale au manque de sommeil cumulé sur les 6 à 14 derniers jours d'un individu[réf. souhaitée]. Au-delà le corps semblerait ne pas tenir compte du manque de sommeil[réf. souhaitée].

Notes et références modifier

  1. (en) Leger D, du Roscoat E, Bayon V, Guignard J, Paquereau J, Beck F., « Short sleep in young adults: Is it insomnia or sleep debt? Prevalence and clinical description of short sleep in a representative sample of 1004 young adults from France », Sleep Med, vol. 12, no 5,‎ , p. 454-462.
  2. Damien Léger, Abdelkrim Zeghnoun, Brice Faraut, Jean-Baptiste Richard, « Le temps de sommeil, la dette de sommeil, la restriction de sommeil et l’insomnie chronique des 18-75 ans : résultats du Baromètre de Santé publique France 2017 », Bulletin épidémiologique hebdomadaire, nos 8-9,‎ , p. 149-160 (lire en ligne).

Voir aussi modifier