Mondragon

commune française du département de Vaucluse
(Redirigé depuis Derboux)

Mondragon
Mondragon
Porte du village.
Blason de Mondragon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Carpentras
Intercommunalité Communauté de communes Rhône Lez Provence
Maire
Mandat
Christian Peyron
2020-2026
Code postal 84430
Code commune 84078
Démographie
Gentilé Mondragonnais, Mondragonnaises
Population
municipale
3 679 hab. (2021 en diminution de 4,89 % par rapport à 2015)
Densité 91 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 21″ nord, 4° 42′ 49″ est
Altitude 23 m
Min. 34 m
Max. 217 m
Superficie 40,65 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mondragon
(ville isolée)
Aire d'attraction Bollène
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bollène
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Mondragon

Mondragon est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie modifier

La commune de Mondragon est située au nord-ouest de Vaucluse.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Accès modifier

 
L'autoroute A7 au niveau de Mondragon.

La route nationale 7 est sans aucun doute la plus connue des routes qui traversent la commune. On trouve aussi les routes départementales 26, 44 et 152 qui arrivent toutes au bourg. La route départementale 12 traverse la commune à l'est sur un axe nord-sud.

L'autoroute la plus proche est l'autoroute A7 qui passe d'ailleurs sur la commune et la sortie 20 "Mondragon" existe dans sens sud-nord grâce au demi-échangeur entre Piolenc et Mornas. Les autres sorties les plus proches sont la sortie 19 au nord sur la commune voisine de Bollène et la sortie 21 au sud sur la commune d'Orange.

L'accès vers le sud peut se faire, au nord par l'échangeur de Bollène, au sud par le demi-échangeur de Piolenc (entre Mornas et Orange).

Relief et géologie modifier

La commune se situe entre le massif d'Uchaux à l'est et la vallée du Rhône à l'ouest. Son point le plus bas avec une altitude de 34 mètres est donc situé au sud-ouest de la commune et son point le plus haut, avec une altitude de 217 mètres, à l'est de la commune et du bourg.

Le massif d'Uchaux constitue une unité anticlinale dissymétrique axée est-ouest, à cœur crétacé, avec deux synclinaux, l'un au sud et l'autre au nord. Les sols de la commune au niveau du massif (à l'est du bourg) sont principalement composés de calcaires quartzeux, avec quelques sols marneux, sols gréseux et formations résiduelles ou faiblement remaniées, indifférenciées. La partie à l'ouest du bourg est une plaine alluvionnaire[1].

Sismicité modifier

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[2].

Hydrographie modifier

Selon un axe nord-sud, on trouve à l'ouest du bourg et en limite, le Rhône, puis le canal de Donzère-Mondragon, le Lez qui touche le bourg à l'ouest et enfin le canal de Pierrelatte qui le traverse. On trouve aussi sur la commune le ruisseau le Valadas (en bordure de commune au sud), un plan d'eau au niveau de l'Ile Vieille (au sud-ouest de la commune) et divers petits canaux d'irrigation.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 783 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pont-Saint-Esprit », sur la commune de Pont-Saint-Esprit à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 829,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −12,7 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Mondragon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mondragon, une unité urbaine monocommunale[13] de 3 792 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bollène, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,9 %), zones agricoles hétérogènes (31,7 %), cultures permanentes (22,6 %), eaux continentales[Note 4] (9 %), zones urbanisées (4,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Du latin Mons : Montagne, qui peut désigner une simple colline, en pays de plaine. Mondragon (on a aussi écrit Montdragon) provient, plus précisément, d'un nom à valeur militaire, « mondraconis » (1137)[19].

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

Des débris de céramiques néolithiques ont été trouvés dans la grotte de la Roque-Chien[20].

La colonisation romaine a laissé des traces importantes au quartier Saint-Jean. Outre différentes fondations aux murs arasés, y a été trouvée une statue d'un guerrier gaulois (1,8 mètre de haut) qui se trouve maintenant dans les collections du musée Calvet d'Avignon[20].

Moyen Âge modifier

 
Le centre du village médiéval sommé de son château.

En 1144, l'empereur Conrad III donna Mondragon, avec droits de haute et basse justice, à l'archevêque d'Arles et lui accorda le titre de prince du Saint-Empire[21],[22]. Une famille seigneuriale existait déjà, les Dragonet de Mondragon. En 1143, Guillaume de Mondragon, fils de Dragonet, prêta hommage à l'archevêque[20].

Mais une charte du début du XIIe siècle indiquait que ce fief était sous la suzeraineté de Raymond de Toulouse, marquis de Provence. Les Toulouse n'y admettaient comme vassaux que les Dragonet, qui avaient donné leur nom à la colline sur laquelle avait été édifié leur castrum, le Mons Dragonis, et l'enclave de Derboux était reconnue comme une baronnie de la principauté d'Orange[21]. Une charte de la principauté d'Orange, datée de 1128 confirma que les feudataires de l'enclave de Derboux rendaient hommage au prince d'Orange[23]. La lutte d'influence entre le comte de Provence et l'archevêque d'Arles continua durant des siècles. En 1178, pour contrer la mainmise de l'archevêque, le comte de Toulouse donna Mondragon en paréage à plusieurs coseigneurs. Au XIVe siècle, ils étaient quatre : les Mondragon, les Cabris, les Montaigu et les Cavaillon[20].

En 1224, un Dragonet de Mondragon devint le podestat de la république d'Arles pour une durée de trois ans[21]. La présence pontificale à Avignon atténua le conflit entre la première maison capétienne d'Anjou qui avait hérité du comté de Provence, et les archevêques. Pour calmer les tensions, les Chalons, qui ont succédé à la maison des Baux comme princes d'Orange, nommèrent comme barons de Derboux des co-seigneurs de Mondragon. Ce fut le cas de Bertrand de Cabris qui en rendit hommage en 1404[23].

Renaissance modifier

Cette politique d'apaisement continua au siècle suivant, puisqu'en 1510 Derboux fut donné en fief à Almaric et Dragonnet de Mondragon qui en rendirent hommage au prince d'Orange[23].

En 1536, quand Charles Quint envahit la Provence, les parlementaires d'Aix se réfugièrent à Mondragon[24]. La même année, François Ier annexa la principauté au royaume de France. François II reporta cette décision en 1560 et les coseigneurs continuèrent à porter le titre de prince de Mondragon jusqu'à la Révolution[23].

Au cours du XVIIe siècle, les seigneurs de Suze et de Rochegude s'ajoutèrent à la liste des tenants fief à Mondragon[20]. Derboux fut donné en fief à Paul II de Mistral, coseigneur de Mondragon, qui en rendit hommage en 1619[23],[25].

Période moderne modifier

En 1710, les deux syndics qui dirigeaient la principauté au nom de l'archevêque d'Arles et des autres coprinces laïcs, se donnèrent le qualificatif de maires et de consuls[24]. Dix-neuf ans plus tard, six coseigneurs se partageaient le titre de prince de Mondragon[26] : l'archevêque d'Arles (seigneur principal : Jacques de Forbin-Janson) ; le marquis de Coulanges (de la famille de Gallet de Mondragon[27],[28], sans doute par achat de la moitié de la part des Bimard ; un Gallet de Mondragon acquit aussi le marquisat de St-Chamond en 1768) ; le baron de Mantin (les Mantin furent aussi barons d'Allier et Montbrun en Vivarais, coseigneurs de Rochegude)[29] ; Pierre de Bimard (père de Joseph[30]) ; le marquis de Fogasses (ou Fougasse ; Paul-Charles III de Fougasse, † 1751, par une récente acquisition) ; et les héritiers de François Le Centenier.

Par ailleurs, le dernier baron de Derboux fut Gaspard Marie de Mansin de Guyon de Saint-Marcel, colonel de la cavalerie pontificale, qui en rend hommage en 1775[23].

Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Au XIXe siècle, dans la plaine alluvionnaire le long du Rhône, la commune produisait du blé, de la garance, des légumes et des cocons de vers à soie. Dans les collines, sur la partie est du territoire communal, des mines de lignite étaient exploitées ainsi que des carrières fournissant du grès[21].

Période contemporaine modifier

L’appellation côtes-du-rhône fut acquise dès 1937, puis, en 1983, les vins de la commune purent postuler à l'appellation côtes-du-rhône villages. Ce fut enfin le , que ce terroir accéda au classement en côtes-du-rhône villages avec nom géographique massif-d'uchaux.

La conclusion du pacte germano-soviétique fin août 1939 et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale suscitent une chasse aux communistes, à la fois dans l’espace politique (le parti est interdit, les maires suspendus) et dans l’espace symbolique : le 15 mars 1940, Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, envoie une circulaire aux préfets leur enjoignant de mener la chasse aux noms de rues évoquant le communisme, ce qui est un tournant, car normalement le gouvernement n’intervient pas dans ce domaine qui relève traditionnellement du pouvoir des communes[31]. C’est ainsi qu'à Mondragon, la rue Alexandre Blanc, nommée en l’honneur du député communiste et pacifiste de la circonscription, est débaptisées[32].

Héraldique modifier

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'argent au monde d'azur, ceintré et croisé d'or.

Devise : concordia amica pacis (la concorde est l'amie de la paix).

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

 
Hôtel de ville de Mondragon.
Liste des maires successifs[33]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1967 Léon Fauritte    
1967 mars 2001 Hubert Pradier   Enseignant
mars 2001 En cours Christian Peyron PS Retraité
6e vice-président de la CC Rhône Lez Provence

Fiscalité locale modifier

L'imposition des ménages et des entreprises à Mondragon en 2009[36]
Taxe part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 8,80 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 10,32 % 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 40,41 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 21,88 %* 0,00 % 22,59 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[37]).

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 3 679 habitants[Note 5], en diminution de 4,89 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8501 7871 9762 2452 3212 5932 5952 8112 842
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9422 8822 7462 6432 5852 5162 4082 3682 241
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1392 0982 0841 9051 7951 8021 7131 6511 845
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 9452 5922 3992 9133 1183 3633 5233 5743 745
2018 2021 - - - - - - -
3 7543 679-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

 
Champs de lavande et vignoble du massif-d'uchaux (AOC) sur la commune de Mondragon.

Tourisme modifier

Le tourisme joue un rôle dans l'économie locale comme le montrent les chambres d'hôtes, hôtels et le camping.

Chaque année, une fête médiévale est organisée par le comité des fêtes. Cette fête, qui perdure depuis plus de 49 ans est nommée fête du Drac.

En voici la légende : Il était une fois dans un village du bord du Rhône, un dragon qui hantait le fleuve. Il apparaissait de temps en temps et faisait disparaître des jeunes filles... Toute la journée on s'amuse, on se balade dans le marché médiéval, on traverse le camp de guerriers, on l'attend ! À la tombée de la nuit, défilé de chars, joyeuses bandes de saltimbanques, jongleurs, acrobates, musiciens, danseurs, et chevaliers, et enfin le dragon... vert de toutes les algues millénaires qui le recouvrent, des yeux jetant des flammes, une crête dorsale sur un corps très long terminé par une queue de serpent. Il traverse la ville, fier de l'hommage qui lui est rendu.

La fête du Drac se caractérise par la participation de nombreux villageois en tant que créateurs d'animation, mais aussi en tant que figurants dans la journée et pendant le défilé. Des troupes professionnelles nous aident à plonger le village dans une ambiance médiévale : campements, jeux en bois, déambulations d'échassiers et de troupes musicales, lanceurs de drapeaux, gueux, et bien d'autres...

Vers 22 h, le défilé aux flambeaux prend place et arpente les rues du village avec bourgeois, paysans, chevaliers, elfes, gueux, musiciens...

Agriculture modifier

Le vignoble produit des vins classés en massif-d'uchaux (AOC). Ceux qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays de la Principauté d'Orange.

Lavandes et lavandins sont cultivés sur les contreforts septentrionaux des collines.

Culture locale et patrimoine modifier

Culture modifier

 
Le château de Mondragon.
  • À la fin de la pièce Ubu roi (1896) d'Alfred Jarry, c'est au château de Mondragon que le père Ubu choisit de se retirer[42]. En effet, Charles Morin (auteur avec son frère Henri du texte initial, Les Polonais[43]) fut élève du collège d'Arles, et connaissait le château[44].
  • Un épisode de Minuscule : la Vie privée des insectes (saison 2, épisode 1) a été tourné à Mondragon.
  • L'espace culturel de la ville porte le nom du chanteur Jean Ferrat depuis 2011[45].

Patrimoine civil modifier

Patrimoine religieux modifier

  • L'église Saint-Trophime de Mondragon ;
  • La Chapelle des Pénitents blancs ;
  • La chapelle Notre-Dame-des-Plans ;
  • La chapelle de Derboux.
  • La chapelle Saint Nicolas dans la parie mondragonaise d'un pilier du Pont de Pont Saint Esprit.

Équipements ou Services modifier

Enseignement modifier

La commune possède une école primaire publique Jean-Moulin. Ensuite les élèves vont au collège Paul-Éluard à Bollène [46] puis au lycée Lucie-Aubrac à Bollène [47].

Santé modifier

On trouve sur la commune des médecins, une pharmacie, etc.

Les hôpitaux les plus proches sont à environ cinq kilomètres, à Bollène et à Pont-Saint-Esprit.

Vie locale modifier

 
Entrée du cimetière.

Cultes modifier

La paroisse catholique fait partie du diocèse d'Avignon, doyenné d'Orange Bollène[48].

Environnement modifier

La communauté de communes Rhône-Lez-Provence a dans ses compétences la « Protection et mise en valeur de l'environnement ». On trouve sur la commune une déchèterie.

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. [PDF] Ministère de l'Industrie et de l'aménagement du territoire - étude préliminaire d'un gisement de sable dans le massif d'Uchaux (Vaucluse).
  2. Zonage sismique règlementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Mondragon et Pont-Saint-Esprit », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pont-Saint-Esprit », sur la commune de Pont-Saint-Esprit - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Pont-Saint-Esprit », sur la commune de Pont-Saint-Esprit - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Mondragon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bollène », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. de A. Dauzat et Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France
  20. a b c d et e Robert Bailly, op. cit., p. 276.
  21. a b c et d Jules Courtet, op. cit., p. 226.
  22. É. Baratier, G. Duby et E. Hildelsheimer, Atlas historique de Provence, Paris, 1969.
  23. a b c d e et f Robert Bailly, op. cit., p. 277.
  24. a et b Jules Courtet, op. cit., p. 227.
  25. « Famille Mistral de Montdragon, p. 154-155 », sur Dictionnaire de la Noblesse, t. X, par François Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, chez Antoine Boudet, à Paris, 1775.
  26. « La principauté de Mondragon et l'archevêque d'Arles », sur Mondragon de Provence, par Etienne de Smet, Librairie Roumanille, à Avignon, 1977.
  27. « Gallet de Mondragon, p. 166-170, notamment p. 167 pour Coulanges », sur Annuaire de la Noblesse de France, par André Borel d'Hauterive, chez Emile Plon, à Paris, 1877.
  28. « Fonds de Gallet de Mondragon, p. 7 notamment, par Isabelle Girard », sur Archives départementales d’Indre-et-Loire (sous-série 150 J), à Tours.
  29. « Famille de Mantin, p. 229-232 », sur Histoire de la Noblesse du Comté venaissin, t. II, par Jean-Antoine Pithon-Curt, à Paris, 1743.
  30. « Joseph de Bimard, p. 227 », sur Dictionnaire historique, biographique et bibliographique du département de Vaucluse, t. Ier, par Casimir François Henri Barjavel, chez Léon Devillario, à Carpentras, 1841.
  31. Richard Vassakos, « Une revanche symbolique dans le Royaume du maréchal. La toponymie urbaine sous Vichy : premiers bilans d’une recherche », Nouvelle revue d’onomastique, 2019, no 61, p. 244.
  32. R. Vassakos, op. cit., p. 245.
  33. « Les maires de Mondagon - Liste des maires depuis la Révolution française », sur mairie-mondragon84.fr.
  34. Jean-Jacques Reboul, maire de Mondragon
  35. La fiche biographique de FAURITTE Léopold sur le Maitron en ligne
  36. « Impôts locaux à Mondragon », taxes.com.
  37. Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance)
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Alfred Jarry, Ubu roi, sur gallica.bnf.fr, Paris, Mercure de France, 1896, acte V, scène 4, p. 169.
  43. Charles et Henri Morin ont écrit ensemble Les Polonais, une tragédie parodique dont le héros s'inspire de leur professeur de physique au lycée de Rennes, Félix-Frédéric Hébert, dit le « père Ébé », ou le « père Héb », ou « le P. H. ». Un condisciple d'Henri, Alfred Jarry, eut l'idée de faire jouer la pièce, d'abord sur un théâtre amateur, puis en théâtre de marionnettes, puis en théâtre d'ombres. Quelques années plus tard, il la fit représenter sur une scène parisienne en changeant les noms des personnages. Le père Ébé devint le père Ubu, et Les Polonais devint Ubu roi.
  44. Charles Chassé, Sous le masque d'Alfred Jarry : les sources d'Ubu-Roi, Paris, Floury, 1921, p. 51.
  45. « Ville de Mondragon : Centre Culturel Jean Ferrat », sur mondragon-plus.com (consulté le ).
  46. carte scolaire 2009
  47. Éducation en Vaucluse
  48. doyenné d'Orange-Bollène

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986. (ISBN 2903044279)
  • Etienne de Smet, Mondragon de Provence.
  • Henry Isnard, Mondragon, évolution à travers les âges.
  • Marquis de Ripert-Monclar, cartulaire du Tricastin.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier