Daniel Daviaud

personnalité politique française

Daniel Daviaud
Fonctions
Député français

(5 ans, 6 mois et 5 jours)
Élection 25 novembre 1962
Réélection 12 mars 1967
Circonscription 4e de la Charente-Maritime
Législature IIe et IIIe (Cinquième République)
Groupe politique RD (1962-1967)
FGDS (1967-1968)
Prédécesseur André Bégouin
Successeur Louis Joanne
Conseiller général de Charente-Maritime

(32 ans)
Circonscription Canton de Montguyon
Successeur Pierre-Paul Boisvert
Maire de Saint-Aigulin

(47 ans)
Successeur Pierre-Paul Boisvert
Biographie
Nom de naissance Antoine Jean Daniel Daviaud
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Aigulin, France
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès Libourne, France
Nationalité Française

Daniel Daviaud, né le à Saint-Aigulin (Charente-Inférieure) et mort le à Libourne (Gironde), est un homme politique français.

Biographie modifier

Fils d'une lignée de vétérinaire de Saintonge, Daniel Daviaud décide, lui, de faire son droit à Bordeaux, puis de poursuivre à l'école notariale de cette ville. Diplômé, il ouvre une étude à Saint-Aigulin, en 1930.

En 1945, il est élu maire de cette ville et, dans la foulée, conseiller général, dans le canton de Montguyon. Il adhère alors au Parti radical.

Il devient rapidement un notable local, président de l'office départemental des HLM et administrateur de la coopérative de Cognac et des vins charentais (car il possède une exploitation viticole).

En 1958, il est candidat aux élections législatives dans la circonscription de Saintes et Jonzac, où s'affrontent deux sortants, le socialiste Roger Faraud et le député de droite André Bégouin. Arrivé en tête de la gauche au premier tour, avec 20,8 % des voix, il bénéficie du désistement de Faraud, qui est insuffisant pour emporter le siège, qui reste à Bégouin.

De nouveau candidat en 1962, avec la double investiture des radicaux et de la SFIO, il bénéficie cette fois du désistement du candidat communiste, qui s'était maintenu en 1958, et bat Bégouin au second tour.

Elu député, il siège au groupe du Rassemblement démocratique, et suit les votes de sa famille politique. N'intervenant jamais dans les débats, il se consacre à la défense des intérêts de sa circonscription.

C'est d'ailleurs cette masse d'interventions individuelles qu'il met en avant dans la campagne pour sa réélection, en 1967, où, investi par la FGDS, il l'emporte face au « parachuté » gaulliste, l'ancien ministre Pierre Ferri.

Mais, en 1968, il ne résiste pas à la poussée de la droite, et perd son siège au profit de Louis Joanne, républicain indépendant soutenu par l'UDR.

Il se consacre ensuite exclusivement à ses mandats locaux.

Après sa mort, son fils, Pierre-Jean Daviaud, sera maire de Saint-Aigulin, et député, suppléant Philippe Marchant nommé ministre de l'intérieur.

Détail des fonctions et des mandats modifier

Mandats parlementaires

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier