Dalhousie (Québec)

village à Saint-Télésphore, Québec (Canada)
Dalhousie
Le château d'eau en bordure de la voie ferrée.
Géographie
Pays
Province
Région administrative
Municipalité régionale
Municipalité
Coordonnées
Carte

Dalhousie ou Dalhousie Station est un village ou quartier compris dans le territoire de la municipalité de Saint-Télesphore au Québec (Canada).

Toponymie modifier

Géographie modifier

Le château d'eau, vestige de l'activité ferroviaire foisonnante, de même que la rue principale sont considérés par la municipalité régionale de comté comme ayant un intérêt patrimonial[1],[2].

La localité est située à l'extrême sud-ouest du Québec, à quelques mètres de la frontière Ontarienne.

Les sols aux environ du village, profonds, ont un potentiel de rendement agricole élevé et sont appropriés pour une vaste gamme de cultures, ne présentant que des limitations modérées[3].

Histoire modifier

Le secteur s'est développé autour d'une gare du chemin de fer Canadien Pacifique[4].

Une église, la chapelle Sainte-Anne, est inaugurée en 1926. Avila Cuillerier dirige la construction[5]. Le lieux de culte, aujourd'hui désacralisé, est orné de vitraux réalisés par Guido Nincheri[6].

Un couvent est ouvert en 1938[7].

En 1962, les activités industrielles sont orientées autour de la transformation agroalimentaire. On recense une beurrerie-fromagerie (Milk Products inc.) ainsi qu'une boulangerie (Jean Dufort)[8].

Un bureau de poste[9] et une succursale de la Banque Royale desservent le lieu pendant un temps.

Déraillement de février 1977 modifier

Le 4 février 1977, un train de marchandise du Canadien Pacifique constitué de 79 wagons déraille en plein cœur du village. Un wagon-citerne se rompt et répand son contenu de 50 000 litres d'acide sulfurique[10],[11]. Le train déraillé endommage un bâtiment abritant un bar et un hôtel, et l'acide brûle le revêtement de son stationnement[12]. Une quinzaine de puits artésiens sont contaminés et doivent être condamnés. Le déversement atteint le ruisseau Saint-Patrice et l'acide fait fondre les joins d'étanchéité d'un ponceau. Le nettoyage est effectué en épandant de la soude caustique pour neutraliser l'acide[13].

Notes et références modifier

  1. Les Consultants en aménagement urbain et régional Inc., Schéma d'aménagement, Municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges, , articles 7.1.1-7.1.2
  2. Société technique d'aménagement régional, Schéma d'aménagement révisé de remplacement, Municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges, , article 11.3.2.2
  3. P. Lajoie et P. Stobbe, « Étude des sols des comtés de Soulanges et de Vaudreuil », sur sis.agr.gc.ca, Agriculture et Agroalimentaire Canada, (consulté le )
  4. Les Consultants en aménagement urbain et régional Inc., Schéma d'aménagement, Municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges, , article 6.3.11
  5. « Centre d'archives de Vaudreuil-Soulanges - Éphémérides du mois de décembre », sur www.archivesvs.org (consulté le )
  6. « Inventaire des lieux de culte du Québec - Fiche », sur lieuxdeculte.qc.ca (consulté le )
  7. « Academie St-Anne, Dalhousie Station, Que. », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  8. https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2989010?docref=BECBc6yLKqR1mKU1k_QShQ
  9. Ressources naturelles Canada Gouvernement du Canada, « Noms de lieux - Dalhousie Station », sur toponymes.rncan.gc.ca (consulté le )
  10. Gérald Robitaille, « Déraillement à Dalhousie : 11,000 gallons d'acide sulfurique se répandent » [PDF], sur numerique.banq.qc.ca, Montréal-Matin, (consulté le )
  11. La Presse Canadienne, « De l'acide sulfurique s'échappe d'un wagon lors d'un déraillement », Le Soleil,‎ , p. 8 (lire en ligne [PDF])
  12. La Presse Canadienne, « Déraillement d'un train à Dalhousie : on nettoie encore! », Le Droit,‎ , p. 15 (lire en ligne [PDF])
  13. Guy Roy, « Dalhosie reste marquée par le déraillement », Montréal-Matin,‎ , p. 5 (lire en ligne [PDF])

Annexes modifier

Ressource relative à la géographie  :