Département de Boyacá

Le département de Boyacá (departamento de Boyacá, en espagnol) est une subdivision administrative de la Grande Colombie créée en 1824. Ce département comprend la partie est du territoire de l'actuelle Colombie ainsi que des territoires qui se trouvent aujourd'hui dans l'État d'Amazonas, au Brésil.

Département de Boyacá
Departamento de Boyacá

1821–1830

Drapeau
Drapeau
Blason
Armoiries
Description de cette image, également commentée ci-après
Localisation du département de Boyacá en Grande Colombie
Informations générales
Capitale Tunja
Langue(s) Espagnol
Religion Catholicisme
Démographie
Population 444 000 hab.
Histoire et événements
1821 Fondation de la Grande Colombie
1830 Dissolution de la Grande Colombie

Histoire modifier

Le Boyacá fut la terre des indigènes Chibchas qui exploitèrent les premières mines de sel de la région, dont celle de Pajarito[1].

C'est un haut lieu de la guerre d'indépendance de la Colombie. Simón Bolívar et ses troupes indépendantistes y remportèrent deux victoires importantes pour l'indépendance de la Grande Colombie et, par la suite, la création du District de Nouvelle-Grenade[1] : lors de la bataille du Pantano de Vargas, livrée le contre José María Barreiro, commandant des forces de la couronne d'Espagne, puis la bataille de Boyacá, menée par les troupes de Simón Bolívar et Francisco de Paula Santander contre les forces royales espagnoles, bataille qui se déroula au Pont de Boyacá en juillet et août 1819.

Le département de Boyacá est créé en 1824 par la Ley de División Territorial de la República de Colombia, qui réorganise le découpage politico-administratif du territoire de Grande Colombie.

Géographie modifier

Géographie physique modifier

Divisions administratives modifier

Selon la Ley de División Territorial de la República de Colombia du , le département de Boyacá est subdivisé en 4 provinces :

Notes et références modifier

  1. a et b Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Colombie 2014-2015, Paris, Petit Futé, , 432 p. (ISBN 978-2-7469-6964-3 et 2-7469-6964-5, lire en ligne), p. 128.