Décor dans le théâtre en Nouvelle-Zélande

Le décor dans le théâtre en Nouvelle-Zélande s'est développé dans les années 1950 lorsqu'une troupe fait venir un décorateur du Royaume-Uni. Le style qui se répand alors semble être celui des décors illusionnistes à trois murs.

Maquette de décor pour La Flûte enchantée à l'Opéra de Nouvelle-Zélande en 2016.

Années 1950 modifier

Ce n'est qu'au cours des années 1950 que la décoration théâtrale a commencé à se développer en Nouvelle-Zélande, surtout grâce à l'établissement des New Zealand Players (en), une troupe professionnelle qui fit venir d'Angleterre le décorateur Raymond Boyce (en) (1928-2019). Ce dernier fait preuve d'imagination notamment dans l'Amour des quatre colonnes, l'Invitation au château et le Songe d'une nuit d'été et réalise avec ingéniosité l'atmosphère de Ned Kelly. Ces décors furent un stimulant pour les autres compagnies, parfois dans le sens d'une recherche excessive et de la surabondance. Néanmoins, cette influence encourage la rupture avec cette coutume trop répandue de reproduire servilement les décors de la création.

Hors les New Zealand Players (en), aucune troupe n'avait les moyens de s'attacher un décorateur (deux à trois seulement ont un metteur en scène appointé).

Le New Zealand Drama Concil a mis sur pied [Quand ?] un plan d'aide financière pour toute compagnie qui désire dans ce domaine une aide professionnelle.

L'existence théâtrale s'est enrichie au contact de compagnies professionnelles originaire d'Australie et même d'Angleterre. Sans doute y prédomine le traditionnel décors à trois murs, de style illusionniste, mais avec cependant des exceptions notables : ainsi l’École de la médisance de Cecil Beaton présenté par l’Old vic et Laurence Olivier en 1948, de même que le Comme il vous plaira de Motleys et l’Othello de Tanya Moiseiwitsch (en) amené en 1953 par le Shakespeare memorial theatre et Anthony Quayle.

Notes et références modifier

Voir aussi modifier