Critiques de Facebook

critiques

Le réseau social Facebook a essuyé un bon nombre de critiques et controverses incluant la vie privée, la sécurité infantile et l'incapacité de supprimer un compte sans préalablement en supprimer le contenu manuellement. En 2008, plusieurs compagnies ont retiré leurs publicités du site car elles étaient dangereusement exposées à plusieurs groupes ou individus[réf. nécessaire]. Les pages d'utilisateurs, groupes et forums ont été critiqués à cause de sujets parfois hautement sensibles. Plusieurs censures ont été imposées dans et en dehors du site[réf. souhaitée].

Pictogramme représentant le logo de Facebook barré d'un trait rouge.

Doutes modifier

Liberté d'expression (vis-à-vis de l'employeur d'un utilisateur) modifier

À la suite de divers procès, dont un en novembre 2010, il apparaît que Facebook est un espace public, et que dans le cadre de la relation employé-employeur, « le droit d'expression existe dans et hors du lieu de travail, mais il y a ensuite appréciation faite par le juge sur le caractère abusif ou non des propos » et que « la jurisprudence rappelle que la liberté d'expression a pour corollaire la responsabilité de ceux qui en usent. Il s'agit de l'exécution loyale du contrat, qui impose la discrétion tant vis-à-vis des tiers que des collègues : les internautes ont le droit de s'exprimer sans que cela conduise à des abus[1] ».

Concurrence malhonnête modifier

Le 12 mai 2011, le journal The Daily Beast a révélé un accord visant à discréditer Google. L'entreprise Facebook a payé l'agence Burson-Marsteller dans l'intention de rallier de nombreux blogueurs et personnalités de la toile pour dénoncer un problème fictif de vie privée concernant Google. Un internaute a refusé de relayer ses accusations, avant que des journalistes du USA Today ne décident d'enquêter sur les responsables de ces accusations et c'est finalement Facebook qui a avoué en être l'auteur[2].

Respect des conditions d'utilisation modifier

Officiellement, les conditions d'utilisation de Facebook interdisent aux utilisateurs de publier des contenus à caractère haineux ou discriminatoire. Cependant, dans les faits, de tels contenus sont régulièrement publiés dans la plus totale impunité, et quand un utilisateur signale un contenu enfreignant les conditions, il a pour seule réponse que le contenu en question n'enfreint pas les conditions d'utilisation même si c'est effectivement le cas.

En mai 2017, le Guardian publie une enquête indiquant que les modérateurs de Facebook ont reçu pour instruction de tolérer les posts négationnistes et contestant la véracité de la Shoah sauf si ceux-ci sont signalés et publiés à partir de pays (France, Allemagne, Autriche, Israël) où de tels propos sont illégaux et punissables de peines d’emprisonnement, et ce seulement afin d’éviter le risque de procès et d’amendes contre Facebook qui engagent sa responsabilité en tant que plateforme médiatique[3].

Vie privée modifier

Vente d'informations personnelles modifier

Depuis sa création, Facebook fait l'objet d'une controverse concernant le respect de la vie privée des utilisateurs. L'application web utilise en effet les informations personnelles des utilisateurs afin d'introduire des publicités ciblées qui sont adaptées à leur profil[4] et vend les informations livrées par les utilisateurs à des entreprises privées, comme c'est indiqué dans sa charte concernant la vie privée[5]. Cette charte indique par ailleurs que Facebook peut aller récolter des informations sur les membres à partir de sources extérieures comme les journaux, les blogs et d'autres sources sur Internet[6].

Les informations sur les utilisateurs sont également collectées par Facebook pour améliorer ses bases de données et permettre à ses clients de mieux cibler les publicités, en connaissant les comportements de consommation des utilisateurs de Facebook. Les sites tiers peuvent, grâce à Facebook Social Ads, utiliser les informations amassées par Facebook pour envoyer des publicités ciblées en fonction des différentes caractéristiques des profils[7]. Ceux-ci pouvant par exemple contenir des données sur : le niveau d'études, les opinions politiques, la religion, les emplois occupés[8]. Depuis le 17 janvier 2011, l'adresse et le téléphone mobile ont été ajoutés.

Le contrat passé avec les utilisateurs de Facebook spécifie que toutes les données entrées sur le site (messages, éléments de profils, photos etc.) ont leurs droits concédés sous licence à Facebook qui a le droit de les utiliser pour ses publicités, de les revendre à des tiers, de les sous-licencier. Le 4 février 2009, Facebook a modifié ses conditions d'utilisation et a inventé le principe d'une « licence perpétuelle sur tout le contenu déposé » (articles, photos, vidéos...) par un utilisateur, y compris les contenus supprimés[9]. Devant le tollé provoqué, l'entreprise a fait marche arrière deux semaines plus tard[10],[11].

Beacon, le dernier logiciel publicitaire de Facebook en date permet à des sites Internet intégrant un script de Facebook d'envoyer des informations sur les actions d'un membre de Facebook sur leur site (un achat, un jeu, etc.) aux amis Facebook de ce membre, dans leur « newsfeed », ou de mettre ces informations dans son journal sur sa page personnelle[12]. Cette forme de marketing est considérée comme très efficace, car elle passe par les réseaux sociaux et non par l'interpellation directe des personnes par la publicité[13].

Voici un extrait particulièrement significatif des conditions de cession de droits au profit de Facebook :

« Pour le contenu protégé par les droits de propriété intellectuelle, comme les photos ou vidéos (« propriété intellectuelle »), vous nous donnez spécifiquement la permission suivante, conformément à vos paramètres de confidentialité et paramètres d'application : vous nous accordez une licence non exclusive, transférable, sous-licenciable, sans redevance et mondiale pour l'utilisation des contenus de propriété intellectuelle que vous publiez sur Facebook ou en relation à Facebook (« licence de propriété intellectuelle »). Cette licence de propriété intellectuelle se termine lorsque vous supprimez vos contenus de propriété intellectuelle ou votre compte, sauf si votre compte est partagé avec d'autres personnes qui ne l'ont pas supprimé[14] ».

Au début du mois de janvier 2014, deux internautes américains ont déposé plainte contre le réseau social, le soupçonnant d'analyser tous messages privés accompagné d'une URL, pour ensuite les compiler afin de dresser un profil détaillé sur l'auteur du message. Ce profil serait par la suite revendu à des tiers [15].

Le 1er avril 2015, à la suite d'une étude commandée par la Commission de la protection de la vie privée de Belgique, Facebook a été accusé de pister les internautes, même en dehors de Facebook, et même des internautes ne possédant pas de compte Facebook.

Utilisation abusive des données personnelles modifier

De nombreuses ONG de défense des droits de l'homme et de la vie privée des personnes, comme Electronic Frontier Foundation ou Privacy International, s'inquiètent de cette nouvelle manière de récolter des informations sur les internautes et de les utiliser. Elles la considèrent comme d'autant plus pernicieuse qu'elle se met en œuvre avec la parfaite collaboration des utilisateurs de Facebook, qui n'ont pas nécessairement conscience des dangers d'une telle concentration d'informations entre les mains d'une entreprise privée, de leur vente à d'autres entreprises[16], ou de leur mise à disposition aux autorités fédérales américaines à leur demande[17]. Il semblerait également que les employés de Facebook puissent avoir accès aux pages de tous les utilisateurs du service[18].

Fin novembre 2007, un réseau lancé par MoveOn a fait pression pour défendre la vie privée des utilisateurs du site, et a lancé une pétition en ligne[19]. De nombreux groupes se sont créés sur Facebook pour dénoncer ce viol de la vie privée des utilisateurs du site[20].

Le site de MoveOn.org proposait des liens vers une pétition pour mettre un terme au système Beacon, ainsi que vers un site décrivant comment, sur Mozilla Firefox, bloquer Beacon[21] : il faut télécharger l'extension (« addon ») BlockSite et faire une manipulation simple, expliquée sur le site mentionné.

Pour l'étudiant autrichien Max Schrems, Facebook va jusqu'à créer des « profils fantômes » en collectant illégalement des données sur des personnes n'ayant jamais créé de compte sur le site[22]. USA Today détaille un mode opératoire comparable à la publicité en ligne[23].

Le Facebook a réalisé une étude sur les émotions des internautes, basée à partir d'informations d'utilisateurs manipulés. Cette étude récemment publiée a expliqué comment Facebook a modifié les informations de près de 700 000 utilisateurs anglosaxons pour d'étudier la « contagion émotionnelle » dans les groupes. Sheryl Sandberg, la directrice des opérations du réseau communautaire, a affirmé avoir « très mal communiqué sur ce sujet » et prendre « très au sérieux la question de la vie privée au sein de Facebook » [24].

En mars 2019, à New York, des procureurs fédéraux ouvrent une enquête pénale sur l'accès aux données des utilisateurs que Facebook a accordé à certaines grandes entreprises du numérique, Apple, Netflix, Spotify, Amazon ou Yahoo par exemple[25].

Le 13 aout 2019, Facebook reconnait avoir écouté et retranscrit des conversations privées tenues via Messenger afin d'améliorer le ciblage publicitaire. Mark Zuckerberg avait affirmé ne pas faire ça lors d'une audition devant le congrès en avril 2018[26].

Monétisation et société modifier

L'utilisation des données personnelles que Facebook collecte auprès de ses utilisateurs a permis la croissance soutenue de ces dernières années. Le revenu net de Facebook depuis 2010 est resté à la hausse, comme le montre le tableau[27].

Revenu net de Facebook entre les années 2010 et 2018
Année Revenu net

(en millions de dollars américains)

2010 606
2011 1 000
2012 53
2013 1 500
2014 2 940
2015 3 688
2016 10 217
2017 15 934
2018 22 112

La manière dont elle exploite et gère les données personnelles de ses utilisateurs permet au sociologue Shoshana Zuboff d’inclure Facebook dans ce que l’on appelle l’économie de la surveillance, définie par l’auteur comme suit: «Surveillance capitalism establishes a new form of power in which contract and the rule of law are supplanted by the rewards and punishments of a new kind of invisible hand»[28]. L’une des caractéristiques les plus importantes de cette nouvelle forme de capitalisme, qui a débuté approximativement à partir de la seconde moitié des années 2000, est l’introduction d’une nouvelle logique d’accumulation qui implique un changement des relations de pouvoir, où la prédiction et la modification du comportement humain jouent le rôle principal à travers l’analyse et le traitement de données obtenues grâce au fait que la vie quotidienne d'un tiers des êtres humains sur la planète est médiatisée par un ordinateur. Il a été révélé que Facebook et Google avaient participé à des expériences sur le Web visant à modifier le comportement de ses utilisateurs et à accroître la capacité de monétisation et de prévision[28].

Dans ce contexte, Facebook a amené les communautés à remplacer la confiance mutuelle, comme on pourrait la trouver dans une relation médecin-patient, dans un système de récompenses et de sanctions, car l'entreprise dispose de la capacité unilatérale de réglementer et de sanctionner, de sorte que Facebook au lieu de renforcer les liens entre les personnes, objectif largement diffusé officiellement, les minerait et renforcerait la concentration du pouvoir dans la mesure où les citoyens n’auraient aucun contrôle sur ce qu’ils font des données qu’ils fournissent, comme c’est arrivé dans le cas de Cambrige Analytica, car les options de gestion des informations personnelles sont limitées[28].

Surveillance modifier

Facebook est impliqué dans les révélations faites en 2013 par Edward Snowden concernant le programme de surveillance PRISM mis en place par la NSA. Il permet à l'agence américaine de collecter les données présentes sur le réseau social, incluant les contacts, les SMS et discussions instantanées (texte, vidéo, voix), les courriels, les photos et vidéos, les données stockées, la voix sur IP, le transfert de fichiers, les visioconférences, les notifications concernant l'activité, les détails du réseautage social en ligne, les coordonnées GPS et les "requêtes spéciales"[29],[30].

Conséquences modifier

Les informations sur la vie privée publiées sur Facebook peuvent être lues et utilisées par des personnes à qui elles n'étaient pas initialement destinées. Certaines entreprises utilisent Facebook pour recueillir des informations sur leurs employés tandis que des recruteurs s'en servent pour leur sélection de candidats : « Les recruteurs appuyaient parfois un refus d'embauche sur des détails privés ainsi collectés »[31]. Par ailleurs, certains parents se servent de Facebook pour surveiller la vie de leurs enfants[31].

Les Renseignements généraux puis Direction centrale du renseignement intérieur peuvent aussi collecter des informations et compléter leurs fichiers types EDVIGE. C'est une forme de fichage volontaire, ce qui lui a donné le surnom d'« Edvige Volontaire »[32]. Des logiciels d'analyse de réseaux sociaux permettent d'effectuer ce genre d'opérations.

Virus modifier

Un virus nommé Koobface utilise le compte Facebook de ses victimes. Il a été découvert en novembre 2008 par l'éditeur McAfee et se propage en envoyant des courriers électroniques aux amis des personnes dont l'ordinateur a été infecté. Lorsque l’utilisateur télécharge le programme, son ordinateur est infecté et dirige ses utilisateurs sur des sites contaminés lors de recherches sur Google, Yahoo ou encore MSN[33].

Sécurité modifier

McAfee et Facebook sont partenaires depuis janvier 2010 dans le but de renforcer la sécurité informatique du site[34].

Suppression définitive de compte modifier

Facebook propose à l'utilisateur de seulement désactiver son compte et non de le supprimer définitivement. Quand le compte est désactivé, toutes les données personnelles restent en mémoire. Il existe pourtant un formulaire de suppression[35] qui déclenche la dite suppression mais celle-ci est longue et compliquée (douze formulaires différents sont à remplir) et un délai de six mois minimum est nécessaire pour la prise en compte de la demande.

Une procédure moins contraignante est désormais possible[36] : l'utilisateur peut se rendre dans la rubrique « aide » du site puis soumettre la question « supprimer mon compte ». L'accès au formulaire de suppression est alors possible. La suppression a lieu quatorze jours plus tard, à condition de ne pas réactiver son compte entre-temps, ce qui annulerait la demande de suppression.

Une alternative encore plus simple est d'entrer le lien URL mis en place par Facebook[37] et qui permet d'accéder directement au formulaire pour la suppression définitive d'un compte Facebook. Il suffit de taper "/deactivate.php" à la suite de l'URL de Facebook..

Géolocalisation modifier

Depuis août 2010 pour les États-Unis, et depuis septembre 2010 pour la France, l'option « Lieux » de Facebook permet à un usager de Facebook de partager avec ses « amis » (ou les autres utilisateurs) des informations sur sa localisation en temps réel. En octobre 2010, la CNIL appelle à la prudence pour l'utilisation de ce service, soulignant que « le premier risque est de dévoiler trop d’informations sur vous »[38],[39].

Polémiques modifier

Beacon modifier

Jeudi 29 novembre 2007, face aux réactions suscitées par ce nouveau système publicitaire et à la menace que l'ampleur croissante du mouvement de protestation représentait pour l'image de l'entreprise, Mark Zuckerberg a présenté ses excuses aux utilisateurs de Facebook et a indiqué qu'au lieu du système d'opt-out au cas par cas (à chaque nouvelle intrusion, l'utilisateur de Facebook devait signifier à chaque entreprise qui fonctionnait avec Beacon qu'il ne voulait plus faire partie du système), ce serait aux utilisateurs de décider d'intégrer globalement cette fonction, pour toutes les entreprises internet - « opt-in »[40].

Les données continuent donc à être récoltées, et la vie privée des utilisateurs, donc, à être surveillée, mais celles-ci ne sont exploitées commercialement par Beacon que si les utilisateurs s'inscrivent. Les autres formes de publicité ciblées, elles, demeurent.

Bouton « J'aime » modifier

Le 20 août 2011, une région d'Allemagne, le Land Schleswig-Holstein, a ordonné que tous les sites hébergés dans cette région retirent le bouton « J'aime » de leur site. Le commissaire à la protection des données privées du Land, qui a mis en place cette réglementation, la justifie par le fait que ce bouton enfreint les lois allemandes et européennes en matière de protection des données privées car il permet à Facebook de récupérer des données y compris d'utilisateurs non membres du réseau social[41].

Absence de démocratie modifier

Dans une tribune du 14 août, Mahor Chiche a dénoncé dans Le Monde l'absence de démocratie sur Facebook et la possibilité pour les administrateurs de bannir des membres sur la seule foi de dénonciations[42].

Reut Zukerman modifier

Le portail d’information israélien MySay.co.il a dévoilé une information, reprise par le magazine allemand d’investigation Der Spiegel et le journal en ligne français Rue89 : le portrait d’une jeune femme israélienne, Reut Zukerman, suspectée d’avoir été créée par le Hezbollah, dans le but de soutirer des informations aux soldats israéliens. Reut Zukerman a convaincu deux cents soldats ou réservistes israéliens de devenir ses « amis », afin de les faire parler. Le site israélien affirme qu’« ils auraient rapporté à leur copine Facebook des noms de soldats, du jargon, des codes secrets et des descriptions détaillées des bases militaires ».

Les services secrets israéliens utiliseraient également Facebook et Twitter pour recruter des informateurs palestiniens dans la bande de Gaza[43].

Boycott de BP modifier

À la suite de l'explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon (louée par la compagnie pétrolière BP), un groupe s'est constitué sur Facebook réunissant presque un million de membres[44]. Le 29 juin 2010, le groupe a été fermé sans aucun avertissement de la part de Facebook. Cela a provoqué une avalanche de critiques à l'encontre de Facebook et de sa volonté de censurer le réseau social[45]. Facebook a annoncé de son côté que le groupe a été fermé accidentellement par un système automatique[46]. Cette explication a été rejetée par des sites comme change.org[47]. Le groupe a été rétabli le lendemain.

L'Origine du monde modifier

Les comptes Facebook de l’artiste danois Frode Steinicke et du réalisateur français Luc Wouters ont été désactivés lorsqu’ils ont mis en ligne une reproduction du tableau de Courbet L’Origine du monde, qui avait fait scandale au XIXe siècle. La désactivation du compte est quasi immédiate, sans préavis ni explication. Le réalisateur français parle de « censure[48] ». Le tableau en question représente le sexe féminin. Or la nudité et la pornographie ne sont pas admises sur la plate-forme.

Le 19 octobre 2012, un journal suisse, la Tribune de Genève, a publié sur son compte Facebook un article sur le musée d’Orsay. Cet article était illustré par le tableau de Gustave Courbet. Le compte Facebook du journal a alors été bloqué et le journal a dû procéder à une série de tests anti spam pour voir son compte réactivé, mais avec le contenu supprimé[49].

Sociologie modifier

Le développement de Facebook a été largement commenté du fait de l'ampleur du phénomène et de ses implications en termes de comportements sociaux. Mark Granovetter, sociologue américain, qualifie de liens faibles les liens reliant les personnes connectées par un réseau social numérique, les amis Facebook par exemple, en opposition aux liens forts de l'amitié au sens classique. Il y voit néanmoins une chance de par la puissance du réseau, la diffusion de l'information qu'il permet[50].

Bernard Stiegler qualifie Facebook de réseau de désocialisation[51] et l'analyse comme un pharmakon (un objet technique portant en potentiel le poison comme le remède) automatisant techniquement la relation d'amitié et contribuant à la misère symbolique des individus[52].

Interdiction d'accès modifier

En mai 2009, à quelques jours de l'élection présidentielle iranienne, le site a été interdit d'accès en Iran. Une agence de presse proche des réformateurs a déclaré que « Selon certains internautes, le site a été interdit parce que les partisans du candidat Mir-Hossein Mousavi avaient réussi à utiliser Facebook pour mieux faire connaître les positions du candidat »[53].

Depuis novembre 2009, Facebook est également bloqué aux utilisateurs vietnamiens, sur décision du gouvernement local, mais aussi en Chine[54],[55].

Manipulations à visée idéologique modifier

En mai 2016, des anciens employés de Facebook révèlent qu'à l'époque où ils travaillaient pour l'entreprise, les sujets remontés parmi les "contenus populaires" étaient sélectionnés par une équipe de curateurs qui écartaient délibérément les sujets politiques à tendance conservatrice. À l'inverse, certains sujets peu populaires, comme le mouvement Black Lives Matter, étaient remontés manuellement par l'équipe[56],[57],[58]. Selon l'AFP, ce traitement éditorialisé n'aurait pas été le résultat d'instructions données par la direction mais serait venu de l'initiative de « jeunes journalistes orientés par leurs opinions politiques marquées à gauche ». En revanche, des consignes ont été données pour que des sujets, tels le mouvement militant Black Lives Matter, ne suscitant pas d'intérêt suffisant soient pourtant intégrés aux tendances[59].

Site internet homosexuel fermé en Allemagne modifier

La page Facebook d’un site internet gay en Allemagne est fermée peu après la fusillade du 12 juin 2016 à Orlando. Gaystream avait publié sur sa page Facebook un article condamnant l’homophobie dans l'islam et questionnait l'attitude de la gauche et des verts allemands qui minimisent les actes d'Orlando pour épargner l'islam[60],[61].

Politique de suppression de contenus modifier

Facebook possède un «règlement de la communauté» stipulant que les contenus violents, pornographiques et discriminatoires sont proscrits sur le réseau social. Néanmoins, plusieurs critiques ont pointé du doigt l'inutilité de ce règlement, les utilisateurs pouvant l'enfreindre en toute impunité et les signalements ayant pour seul effet de les présenter à tort comme n'enfreignant pas les règlements de la communauté. Seul le signalement massif semble porter ses fruits, ce qui provoque des dérives telles que des pages supprimées simplement parce que les utilisateurs les signalant ne partagent pas leurs idées, comme ce fut le cas pour la page 'Assignée garçon' de Sophie Labelle.

Même si la raison officielle de cette lacune n'a pas été révélée par l'entreprise, certains experts estiment que Meta a un intérêt financier à laisser impunies, voire à propager le plus possible les contenus haineux et harcelants, ces derniers étant nettement plus rentables que n'importe quel autre type de publication de par les effets psychologiques qu'ils induisent, notamment en matière d'addiction (qui fait rester l'utilisateur le plus longtemps possible, donc lui permettant de voir plus de publicités) et incitation à la publication de masse (l'utilisateur donnera plus d'infos sur lui, son profil pourra donc être revendu plus cher)[62],[63]. De plus, la loi américaine ne condamnant pas les discours de haine, l'entreprise n'a aucune obligation légale sur ce point.

En janvier 2018, la comédienne Sandra Naoum s'est vue retirer son sponsoring ainsi que plusieurs articles à cause de la présence d'images de poitrines féminines destinée à illustrer son projet de film 'L'amazone' traitant du cancer du sein. Elle dénonce dans une tribune du Huffington post «une hypocrisie de la part du réseau social, les publications objectifiantes et violentes envers les femmes proliférant en toute impunité alors que celles qui sont valorisantes pour ces dernières sont systématiquement supprimées»[64].

Fonctionnement de l'algorithme modifier

Le fonctionnement de l'algorithme de Facebook est très souvent critiqué. Ainsi, la fondation AlgorithmWatch a testé l'efficacité de ce dernier pour les offres d'emploi en achetant des espaces publicitaires pour des offres d'emploi fictives sans aucun ciblage excepté la zone géographique. Il en est ressorti que le ciblage était fortement influencé par les stéréotypes de genre, les métiers traditionnellement masculins étaént plus souvent montrés aux hommes, et vice-versa. De plus, seule l'image semble être prise en compte, une annonce de métier traditionnellement masculin étant plus souvent montrée aux femmes si l'image d'illustration contient un élément traditionnellement féminin. D'après la fondation, ce biais n'est pas tant dû à une stratégie commerciale qu'aux propre biais sexistes des personnes ayant codé ledit algorithme, le ciblage officieux se produisant avant que qui que ce soit n'ait cliqué. Elle pointe du doigt l'absence de mixité dans les équipes de développement concernées. L'entreprise n'a pas souhaité faire de commentaires sur les résultats de l'expérience[65].

Participation à des génocides modifier

En 2022, Amnesty International a révélé que des survivants du génocide survenus dans la région du Tigré poursuivaient Meta en justice, ce dernier y ayant activement participé en amplifiant les publications haineuses vis à vis des populations concernées[66]. L'année suivante, des Rohingyas ayant survécu au génocide ayant frappé leur peuple on fait de même[67].

Effets psychologiques modifier

Jalousie modifier

Facebook a été critiqué par sa façon de rendre les individus envieux et malheureux à la suite des différents aspects positifs émis par leurs contacts[68],[69],[70],[71],[72],[73].

Stress modifier

Des recherches effectuées par des psychologues de l'Université Napier d'Édimbourg ont démontré que Facebook ajoute du stress au quotidien de ses utilisateurs. Les causes du stress incluent la peur de manquer une information sociale importante, la peur d'offenser des contacts, la gêne ou la culpabilité d'être rejeté par les autres utilisateurs par le biais d'ajouts ou de suppressions de contacts, la peur d'être le centre d'attention, et la peur d'être jugé vis-à-vis des contacts ajoutés[74]. Un bon nombre d'individus inscrits à Facebook pour des buts positifs ont montré que le site avait un impact négatif sur leur vie quotidienne[75].

Poursuites judiciaires modifier

Début novembre 2009, le réseau social Facebook était attaqué en justice pour « complicité d'incitation à la haine et à la violence » par un étudiant en droit d'Avignon dans le Vaucluse. Nicolas Canut, 20 ans à l'époque, entendait dénoncer les groupes nazis, homophobes et racistes que le réseau social hébergeait. Plusieurs plaintes du même étudiant ont été ensuite déposées en 2010, puis par Alexandre Marcel, un habitant d'Alès dans le Gard, pour les mêmes raisons. L'étudiant d'Avignon avait demandé la fermeture du réseau social Facebook pendant 24 heures sur le territoire français tout en accusant Facebook de n'avoir aucune modération. L'enquête judiciaire et technique est en 2010 toujours en cours au centre de cyber-criminalité de Nanterre. La justice avait décidé de juger recevables certaines plaintes de Nicolas Canut, mais en 2010 une des trois plaintes de l'étudiant contre des groupes homophobes sur Facebook a été classée[76].

En février 2010, le réseau social Facebook était condamné par le tribunal de grande instance de Paris au titre d'hébergeur pour un groupe incitant à la haine et à la violence envers un évêque de Saint-Quentin, Soissons et Laon dans l'Aisne, où sa photo avait été utilisée comme support dans ce groupe. Le réseau social avait été condamné à retirer le groupe sous une astreinte de 550 euros par jour de retard[77]. Le 2 septembre 2010, les Ministères de la Justice et de l'Intérieur français ordonnaient aux autorités américaines de transmettre plusieurs adresses IP d'internautes sur Facebook soupçonnés d'avoir incité à travers des groupes, à la haine et la violence envers les homosexuels. Cette procédure, qui fut une première, est due aux plaintes de Nicolas Canut en 2009 et 2010 (voir ci-dessus).

Le 12 janvier 2011, Facebook ayant été condamné pour un groupe injuriant un évêque de l'Aisne en première instance par un tribunal de Paris, gagne son procès en appel. La plainte de l'évêque axonais a été jugée « irrecevable » par le tribunal de Paris parce que la société Facebook UK est différente de celle américaine. Le 14 mars 2011 Alexandre Marcel apprenait par un « avis à victime » que ses plaintes contre le réseau social Facebook pour avoir laissé des groupes homophobes et racistes sans les modérer, mais aussi contre des utilisateurs avaient été classées sans suite pour le motif « Auteur Inconnu ». Le 17 mars 2011, Alexandre Marcel et l'association IDAHO annonçaient se porter partie civile dans l'affaire Facebook, obligeant ainsi le Parquet d'Alès de nommer un juge d'instruction. Il est également vu sur le MidiLibre.com que Facebook avait refusé de transmettre les adresses IP aux autorités françaises.

Parallèlement, Nicolas Canut annonçait que sur ses trois plaintes, une a permis d'identifier deux présumés auteurs sans plus de précisions.

Un étudiant en droit autrichien, Max Schrems, est également l'auteur de vingt-deux plaintes contre Facebook[22], qu'il décrit sur le site europe-v-facebook.org.

Évasion fiscale modifier

En France modifier

Selon une étude de Greenwich Consulting commandée par la Fédération française des télécoms (FFT) en avril 2013, l'entreprise Facebook a payé 424 fois moins d'impôt sur les sociétés en 2011 que ce qu'elle aurait dû, soit 50 000  au lieu de 21,2 millions[78].

Il s'agit d'une évasion fiscale qui n'est pas illégale, comme le souligne Pierre Louette, président de la FFT et directeur exécutif de France Télécom[79]. Ce-dernier considère qu'en matière de fiscalité du numérique les acteurs économiques tels que Facebook « jouent de notre incapacité à offrir un front unique »[79].

Références modifier

  1. "Sur Facebook, on ne choisit pas les amis de ses amis", entretien publié dans le quotidien Le Monde daté du 19 novembre 2010, avec Christianne Feral-Schuhl, avocate spécialiste des questions liées aux technologies de la communication et auteure de Cyberdroit, le droit à l’épreuve de l’Internet (éditions Dalloz).
  2. « Facebook a financé une campagne anti-Google », Le Monde, .
  3. (en) Nick Hopkins, « How Facebook flouts Holocaust denial laws except where it fears being sued », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Le site Facebook vend le profil de ses internautes aux publicitaires », Le Monde, 10 novembre 2007.
  5. « We may share your information with third parties, including responsible companies with which we have a relationship. ».
  6. « We may use information about you that we collect from other sources, including but not limited to newspapers and Internet sources such as blogs, instant messaging services and other users of Facebook, to supplement your profile. » Cf. https://www.facebook.com/policy.php.
  7. Cf. la page de Facebook consacrée à ce service : https://www.facebook.com/business/?socialads.
  8. Pages Information générales, Informations personnelles et Formation et emploi de Facebook le 21-01-2008.
  9. Julie Banos, « Facebook peut utiliser toutes les données : choisissez vos amis ! », Rue89, nouvelobs.com, 17 février 2009.
  10. Julie Banos, « Facebook fait machine arrière après la révolte des internautes », Rue89, nouvelobs.com, 18 février 2009.
  11. (fr) Vie privée sur internet : la polémique Facebook, Le Monde, 19 février 2009.
  12. Facebook Beacon enables your brand or business to gain access to viral distribution within Facebook. Stories of a user's engagement with your site may be displayed in his or her profile and in News Feed. These stories will act as a word-of-mouth promotion for your business and may be seen by friends who are also likely to be interested in your product. Cf. https://www.facebook.com/policy.php.
  13. Cf. les propos de Mark Zuckerberg : « Les gens s’influencent mutuellement. Rien ne les influence plus qu’une recommandation d’un ami dans lequel ils ont confiance. La référence de quelqu’un en qui ils ont confiance influence plus les gens que le meilleur message télévisé. C’est le Saint Graal de la publicité. » Facebook fait volteface, écoute les usagers - Blog de Francis Pisani, 30 novembre 2007.
  14. Conditions d'utilisation de Facebook.
  15. Source AFP, « Facebook vend-il le contenu de vos messages privés ? », sur lepoint.fr, Le Point, (consulté le ).
  16. Cf. le supplément « Écrans » de Libération, du 20 novembre 2007.
  17. (en) Un cas de scrutage du profil d'un étudiant postulant à un stage dans une entreprise publique aux États-Unis.
  18. (en) Nick Douglas, « Facebook employees know what profiles you look at », Gawker,‎ (lire en ligne).
  19. Vie privée : MoveOn.org lance une pétition contre Facebook, vnunet.fr, 22 novembre 2007.
  20. Les groupes anglo-saxons ou français.
  21. the Idea Shower » » Block Facebook Beacon.
  22. a et b www.liberation.fr/medias/01012367338-facebook-archives-a-perpete.
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Annexes modifier

Articles connexes modifier