Un crâne surmodelé est un crâne de défunt recouvert de diverses matières visant à reconstituer l'aspect d'une tête humaine. Cette technique touchant à l'art et à la religion est décrite dans de nombreux pays à travers les âges.

Origines et caractéristiques modifier

Coutume existante depuis le Néolithique, elle est très répandue en Océanie et au Proche-Orient[1]. Elle a pour origine un culte des ancêtres et consiste à recouvrir le crâne sec d'un défunt d'une matière plastique, type terre, argile, cendres, plâtre ou chaux[2]. Les crânes peuvent être agrémentés de pigments, de bijoux, etc. Parfois, des crânes d'animaux sont aussi surmodelés[3].

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. Ergul Kodas, Le surmodelage du crâne au Néolithique au Proche-Orient : Approche contextuelle, funéraire et visuelle, Tiempo y sociedad, Num. 18, 2015, pp. 5-45
  2. Fanny Bocquentin, Après la mort, avant l’oubli. Les crânes surmodelés du Levant sud [1]
  3. Anthony JP Meyer, Art océanien, Könemann, 1995, p.382

Articles annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Art papou, Nouvelles Éditions Scala, Paris, 2000 & L'art papou : Austronésiens et Papous de Nouvelle-Guinée (catalogue d'exposition, Musée de Marseille, Marseille, 2000 ; ces deux ouvrages sont de Alain Nicolas.
  • Maxime Rovere (dir.) et Magali Melandri, Rouge kwoma : peintures mythiques de Nouvelle-Guinée : exposition, Paris, Musée du quai Branly, 14 octobre 2008-4 janvier 2009, Paris, Réunion des musées nationaux : Musée du quai Branly, , 94 p. (ISBN 978-2-915133-93-6)
  • Objets de pouvoir en Nouvelle-Guinée : catalogue de la donation Anne-Marie et Pierre Pétrequin, Saint-Germain-en-Laye, Réunion des musées nationaux : musée d'Archéologie nationale,
  • Anthony JP Meyer, Art océanien, Könemann, 1995.